Je ronfle, c'est grave, docteur ?

Le ronflement n'est pas en soi une pathologie, mais il peut constituer une gêne sociale considérable. Surtout, il peut masquer un syndrome d'apnées du sommeil justifiant un suivi médical. Des solutions existent pour en venir à bout, même si elles sont contraignantes...

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Louis de Funès obligé de dormir avec un major allemand qui ronfle comme un sonneur, c'est un gag culte du film la Grande Vadrouille. Le rire est un exutoire salutaire lorsqu'on a épuisé tous les stratagèmes pour faire taire ce bruit insuppor­table. Et, s'il récidive nuit après nuit, ce trouble respiratoire du sommeil porte atteinte à la qualité de vie et constitue une pomme de discorde au sein des couples. Il peut aussi révéler un vrai problème de santé,l'apnée du sommeil, dont les conséquences ne sont pas à prendre à la légère. « Le ronflement survient lorsqu'un rétrécissement des voies aériennes  supérieures  s'oppose au passage de l'air et crée des  turbulences, explique le Pr Frédéric Chabolle, chef du service oto-rhino-laryngologie (ORL) de l'hôpital Foch à Suresnes. 
Le bruit est dû à la vibration des tissus de la gorge, principalement le voile du palais. » En position allongée, la langue et le voile du palais s'affaissent vers le fond de la gorge, obstruant l'air, problème majoré par la position sur le dos et le relâchement musculaire lié au sommeil.

 

HOMMES, FEMMES, PAS TOUS ÉGAUX FACE À CE TROUBLE

Le flux d'air respiré peut être très réduit, (c'est l'hypopnée) voire totalement bloqué, jusqu'à ce qu'un microréveil inconscient permette aux muscles de se contracter. L'apnée, elle, se caractérise par des pauses respiratoires de plus de 10 secondes, parfois 30 secondes ou plus. Le ronflement simple, sans effets pour la santé, est banal. On estime qu'environ de 30 à 35 % des adultes d'âge moyen, avec une prédominance masculine, sont des ronfleurs habituels, souvent sans le savoir. La fréquence de ce phénomène augmentant avec l'âge, au  moins 50 % de la population française ronflerait après 60 ans. Quand la respiration est réduite ou interrompue plusieurs fois par heure, il s'agit d'une vraie pathologie : le syndrome d'apnées hypopnées obstructives du sommeil (Sahos). Entre 30 et 60 ans, de 2 à 6 % des femmes et de 4 à 8 % des hommes souffriraient d'apnées à divers degrés. « Des prédispositions anatomiques expliquent la tendance à ronfler », indique le Professeur Chabolle, telles qu'une langue épaisse, une luette allongée, de grosses amygdales et végétations, mais aussi un recul marqué de la mâchoire ou une déviation de la cloison nasale. Avant 50 ans, 2 ronfleurs sur 3 sont des hommes car certaines particularités masculines les y prédisposent : une  pomme d'Adam  proéminente, un pharynx étroit... Chez les femmes, avant la ménopause, les hormones féminines joueraient en revanche un rôle protec­ teur en stimulant la tonicité des tissus. 

LES FACTEURS DÉCLENCHANTS SONT MULTIPLES 

Avec l'âge, les différences entre les sexes s'estompent. La perte d'élasticité des tissus et l'épaississement des muqueuses augmentent la tendance à ronfler pour l'un comme pour l'autre. Le surpoids, qui génère un excès de graisse à la base de la gorge, majore le ronflement et le risque d'apnées du sommeil. Le tabagisme est un facteur de risque important, et les fumeurs, qui ronflent plus que les non-fumeurs, sont 2,5 fois plus souvent victimes d'apnées. La pollution, un air trop sec ou encore la congestion de la gorge et du nez due à un rhume contribuent également à ces problèmes. Quant aux alcools, hypnotiques et anxiolytiques, ils favorisent le relâchement des muscles de la gorge. 

 

DES MESURES D'APPOINT POUR AMÉLIORER LA RESPIRATION 

« L'amaigrissement permet souvent de diminuer le ronflement et est utile au traitement des apnées du sommeil », note le Pr Chabolle. Les mesures hygiéno-diététiques de prévention - évi­ter le tabac, les excès d'alcool, les médicaments, et perdre du poids - ont un impact positif, mais ne suffisent pas toujours. En appoint, on pourra aérer sa chambre, ne pas la surchauffer y installer un humidificateur. Des études ont montré les vertus des exercices de la langue et un effet positif de la pratique du chant. « Les traitements posturaux, qui empêchent de dormir sur le dos, peuvent diminuer le ron­flement et constituent un traitement adjuvant des apnées, ajoute le spécialiste. Mais il existe des contre-indications, comme l'arthrose et les problèmes de dos. » Le Web regorge de conseils pour trouver la bonne position : surélever sa tête, voire installer une balle de tennis dans le dos pour dormir sur le côté... Il existe même des dispositifs connectés qui émettent un signal pour faire changer le ronfleur de position. Attention, s'ils  nuisent à la qualité du sommeil, ils sont à proscrire ! 

 

L'AUTOMÉDICATION : DÉCEVANTE, VOIRE DANGEREUSE 

Lorsqu'on a épuisé en vain les moyens naturels, on peut être tenté par les produits sans ordon­nance. La lutte antironflement est devenue un vrai filon et les fournisseurs de solutions "miracles" rivalisent de créativité, pour des résultats souvent décevants. Que valent les spravs buccaux ou nasaux lubrifiants et autres produits à base d'huiles essentielles censés décongestionner les voies respiratoires ? « Ils sont globalement peu efficaces, estime le Dr Nathalie Aisenberg, méde­cin ORL aux Pavillons-sous-Bois (93) et attachée en médecine du sommeil à l'Hôtel-Dieu (Paris). 
Autant se laver le nez avant le coucher. » Les mentonnières, les dilatateurs nasaux ou les écarteurs ne sont guère plus convaincants. Selon le Dr Aisenberg, « les écarteurs narinaires peuvent aider à respirer quand il existe un problème anato­mique, mais ils ne traitent pas la cause ». Quant aux bagues d'acupression portées à l'auriculaire, il n'y a aucune preuve de leur efficacité même si, selon des études, l'acupuncture aide à libérer les voies respiratoires. 

 

APNÉES DU SOMMEIL: , DES SYMPTÔMES À REPERER 

« Le danger de ces dispositifs, c'est qu'ils peuvent faire passer à côté d'un diagnostic et d'un suivi médical », souligne la spécialiste. En effet, nombre de ronfleurs ignorent qu'ils souffrent du syndrome d'apnées du sommeil et de ses conséquences : fatïque et maux de tête au réveil, somnolence diurne, troubles de la mémoire et de l'attention, libido en berne... À terme, les microréveils et le manque d'oxygénation nuisent au système cardio­ vasculaire, avec un risque accru d'hypertension, de maladie coronarienne ou d'accident vasculaire cérébral. Consulter un médecin est essentiel, surtout en cas de signes évoquant des apnées du sommeil. 
« Les traitements les moins invasifs doivent être privilégiés pour les ronflements simples consti­tuant une gêne sociale », précise le Pr Chabolle. Seul le traitement des apnées du sommeil est pris en charge. La ventilation nocturne avec un appareil à pression positive continue (PPC) constitue la thérapie de référence pour des centaines de milliers de personnes. Les appareils d'aujourd'hui, bien plus légers qu'avant, restent pourtant assez mal tolérés. « Le problème, c'est  le  masque, poursuit le médecin. Mais l'observance du traitement en France est la meilleure du monde. » Et des masques plus ergonomiques apparaissent, comme le récent DreamWear de Philips. 

 

LA CHIRURGIE PRÉCONISÉE DANS CERTAINS CAS 

Les orthèses d'avancée mandibulaire - des pro­thèses dentaires qui maintiennent la mâchoire inférieure vers l'avant-offrent une solution en cas d'échec ou pour des apnées plus modérées et des ronflements simples. « Les orthèses sur or­ donnance sont réglées pour obtenir une efficacité maximale avec une avancée minimale de la mâchoire, bien que l'avancée efficace reste par­fois très douloureuse », expose le Dr Aisenberg. 
Chez certains, les orthèses en vente libre peuvent être efficaces, notamment les modèles personna­ lisables (Oniris). « La démarche pose problème, car un suivi médical et dentaire est nécessaire. Et  les orthèses sur mesure abîment moins les dents et sont moins encombrantes. » Le Pr Chabolle ajoute que « l'endoscopie de sommeil permet de visualiser les obstacles au passage de l'air pour proposer une chirurgie très élective, qui agit sur les causes de l'obstruction ou joue sur les vibrateurs ». Un acte chirurgical loud, mais utile en cas de fort recul du menton, consiste à avancer la mâchoire inférieure. D'autres types d'interventions peuvent ôter les amygdales ou des polypes, couper la luette ou redresser une cloison nasale. On recourt aussi à la chirurgie laser ou au traitement par radiofréquence pour rigidifier le voile du palais, mais l'amélioration des apnées est souvent insuffisante. 

 

DE NOUVELLES TECHNOLOGIES PLUS EFFICACES ARRIVENT 

Peut-on espérer des traitements moins contrai­gnants ? Développé au Japon, le Nastent, un tube souple en silicone qui se glisse dans le nez pour se loger derrière le voile du palais, est désormais disponible en pharmacie. « Des dizaines de milliers d'exemplaires ont été vendus au Japon, mais les Français sont plus réfrac­taires », note le Pr Chabolle. « La tolérance est difficile », renchérit le Dr Aisenberg, qui l'a essayé sur quelques patients avec un bon résultat pour l'un d'eux. Autre voie d'avenir, la thérapie par stimulation des voies aériennes supérieures.! « Grâce à un dispositif implantable sous la peau, composé  d'un  "pacemaker" et d'une électrode placée sur le nerf de la langue, cette thérapie permet de projeter la langue en avant quand on ronfle », rapporte le Pr Chabolle, dont l'équipe a testé en France le système pionnier Inspire. Aujourd'hui approuvée aux États-Unis, en Alle­magne ou encore aux Pays-Bas, cette technique offre de bons résultats pour des patients ciblés. Très coûteuse, elle n'est pas prise en charge en France. Mais les ronfleurs impénitents pourraient bientôt tester, dans le cadre d'essais cliniques, de nouveaux dispositifs multiélectrodes, qui arrivent sur le marché...

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HIGH-TECH ANTIRONFLETTE 

Aujourd'hui, de nombreux objets connectés permettent d'évaluer la qualité de notre sommeil et même de modifier nos positions Des capteurs (Beddit d'Apple, Nokia Sleep) détectent mouvement, respiration, ronflement, et transmettent les données à une appli sur mobile. « Les algorithmes de l'appli ne donnent aucune indication sur la gravité du ronflement », note Maxime Elbaz, docteur en neurosciences et créateur d'un iLab évaluant les objets connectés dédiés au sommeil à l'Hôtel-Dieu (Paris). 
DES DISPOSITIFS PAS SI UTILES 
Avec le Pr Damien Léger, il a développé l'application iSommeil, un outil grand public, utile pour un pré­ dépistage, qui mesure les ronflements et les "presque pauses" respiratoires. Autre fonction de ces applis : inciter le dormeur à changer de position pour stopper son ronflement. Ainsi, le lit connecté Sleep Number 360 Smart Bed s'incline de quelques degrés et le brassard Anti-Snore Wearable vibre légèrement. Il existe aussi des oreillers qui se gonflent au ronflement. « Le sommeil des ronfleurs sévères est déjà très fragmenté, et ce type de dispositifs peut être nuisible », avertit Maxime Elbaz. En revanche, le dispositif médical NightBalance, un capteur vibrant maintenu sur la poitrine par une sangle, a fait l'objet d'études cliniques prometteuses et parviendrait à empêcher le dormeur de rester sur le dos, sans perturber son sommeil.

 

 

ÉVALUEZ L'IMPACT SONORE DE VOS RONFLEMENTS 
Pas étonnant que les ronflements perturbent le sommeil des voisins. Certains atteignent même l'intensité d'un marteau-piqueur ! 

  • Ronflement léger : de 40 décibels, ou dB (conversation normale) à 45 dB (lave-vaisselle) 
  • Ronflement moyen : 60 dB (rue bruyante) 
  • Ronflement fort : 70 dB (cantine scolaire, aspirateur) 
  • Ronflement très fort : 80 dB (rue à fort trafic) 
  • Pic de bruit des ronflements les plus forts : de 90 dB (passage d'un poids lourd sur autoroute à 10 mètres, tondeuse à gazon thermique) à 100 dB (marteau-piqueur)

 

 

LE PARCOURS MÉDICAL D’UN RONFLEUR
Consultation initiale : médecin ORL, pneumologue, cardiologue ou centre du sommeil. 
Diagnostic :

  • Examen de référence (polygraphie ventilatoire nocturne, enregistrement des bruits et de la respiration durant la nuit). 
  • Examen plus poussé en centre du sommeil. 

Traitement, selon le nombre d'IAH (indice d'apnées-hypopnées) 

  • IAH inférieurs à 30, ou entre 15 et 30 avec signes de gravité associés : appareil à pression positive continue (PPC) prescrit par un pneumologue ou un spécialiste. 
  • IAH entre 15 et 30 : orthèse d'avancée mandibulaire, coprescrite par un spécialiste du sommeil et un praticien dentaire spécialement formé.
  • En dernier recours, intervention chirurgicale

Suivi médical régulier

 

À noter : Des capteurs enregistrent des données, transmises ensuite à une appli.

 

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Centre Hélène Galé : 20, rue Soult à Tarbes - Tél. : 06 69 76 91 73 - 05 62 93 43 90
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