L'obésité est un état de santé complexe qui est principalement causé par un équilibre énergétique positif - lorsque l'apport en calories dépasse les calories brûlées par le corps. Cette situation peut être due à divers facteurs, notamment :
Alimentation malsaine : La consommation d'aliments riches en calories mais pauvres en nutriments (comme les fast-foods, les aliments transformés, les boissons sucrées) peut contribuer à la prise de poids.
Manque d'exercice physique : Un mode de vie sédentaire peut entraîner un déséquilibre énergétique et favoriser la prise de poids.
Génétique : Les gènes peuvent affecter la quantité de nourriture que nous consommons et où notre corps stocke la graisse.
Facteurs environnementaux : Vivre dans un "environnement obésogène" qui encourage la consommation d'aliments malsains et limite les possibilités d'exercice physique peut favoriser la prise de poids.
Facteurs psychologiques et sociaux : Le stress, le manque de sommeil, certaines émotions et pressions sociales peuvent influencer nos habitudes alimentaires et notre comportement physique.
Dommages :
L'obésité peut causer de nombreux dommages à la santé, notamment :
Maladies cardiaques : L'obésité peut augmenter le risque de maladies cardiaques, d'hypertension et de maladies coronariennes.
Diabète de type 2 : L'obésité est l'un des principaux facteurs de risque du diabète de type 2.
Certains types de cancer : L'obésité peut augmenter le risque de certains types de cancer, comme le cancer du sein (chez les femmes après la ménopause), le colon, l'endomètre, le rein et l'œsophage.
Problèmes de santé mentale : L'obésité peut également être associée à des problèmes de santé mentale, comme la dépression, l'anxiété et le faible estime de soi.
Solution :
La gestion de l'obésité nécessite généralement un ensemble d'approches, y compris :
Alimentation équilibrée : Consommer une alimentation équilibrée et nutritive, riche en fruits, légumes, protéines maigres, et grains entiers.
Exercice physique : Faire de l'exercice régulièrement. L'Organisation mondiale de la santé recommande au moins 150 minutes d'activité modérée ou 75 minutes d'activité intense par semaine.
Modification du comportement : Apprendre à adopter des habitudes alimentaires saines et à gérer les comportements qui mènent à la suralimentation.
Aide médicale : Dans certains cas, une aide médicale peut être nécessaire. Cela peut comprendre des médicaments, une intervention chirurgicale, ou la consultation avec un diététicien ou un psychologue.
Même si l'excès de poids est une notion subjective, qui varie selon les époques et les culturesles médecins ont établi une méthode de calcul leur permettant d'évaluer la corpulence de leurs patients.
De nombreuses tables de correspondance et diverses formules complexes ont longtemps défini le poids idéal par rapport à la taille. On considérait qu'une personne était en surcharge lorsqu'elle pesait jusqu'à 10 % de plus que le poids idéal, et qu'elle était obèse lorsqu'elle pesait plus de 20 % de trop. On utilise aujourd'hui dans le monde entier un critère appelé indice de masse corporelle (IMC). Si l'on prend le poids P en kilos et la taille T en mètres, l'IMC est le rapport entre le poids et le carré de la taille (IMC = PA7). Selon cette méthode de calcul, une personne est :
De nombreux paramètres modifient ce calcul théorique. Certains ont un squelette léger et des muscles fins, alors que d'autres ont un squelette très lourd et des muscles puissants. Or le poids des os et des muscles ne peut permettre de définir une obésité. On peut évaluer le squelette en mesurant le tour de poignet : il est fin à moins de 16 cm, très lourd à plus de 20 cm. Par ailleurs, à taille égale, une largeur d'épaules ou de bassin de 2 cm supplémentaires élève de 4 % le poids théorique. Or la largeur du bassin peut varier de 22 à 30 cm pour une même taille.
Si le calcul du rapport entre taille et poids garde une valeur de repère et d'élément de surveillance facile, la conception moderne de l'obésité est avant tout celle d'un excès de masse grasse par rapport à la masse maigre (os, muscles, organes nobles) : c'est l'excès du tissu adipeux et non le poids qui définit l'obésité. La masse grasse représente normalement 10 à 15 % du poids chez l'homme, 20 à 25 % chez la femme jeune. Cette proportion peut être évaluée de deux façons : par la mesure du pli cutané (en arrière du bras ou au niveau de l'abdomen) et par un appareil appelé impédancemètre (un courant faible envoyé par le biais d'électrodes indique le pourcentage de masse grasse). La perte de poids n'est utile et bénéfique que si elle porte uniquement sur la masse grasse : une perte de masse maigre telle une fonte musculaire est néfaste et dangereuse au cours d'un régime.
Les types d'obésité
On distingue aussi plusieurs formes d'obésité, chacune présentant des spécificités et des risques, à prendre en compte pour définir un traitement adapté.
LE POIDS DÉSIRABLE
Le poids désirable est une notion strictement individuelle. C'est le poids auquel votre masse grasse a fondu sans faire fondre votre masse maigre. C'est celui où vous vous sentez le mieux, auquel vous parvenez à vous stabiliser sans autre effort qu'une bonne hygiène de vie et d'alimentation. C'est celui où votre libido est la plus épanouie, où le regard de l'autre vous dit que vous le séduisez.
Le poids de la société
Plus une société est opulente, plus elle valorise la minceur. Plus elle est pauvre, plus elle valorise le poids, signe de statut social confortable mais aussi gage de fertilité et de bonne santé. En Europe, l'obésité est deux fois plus fréquente dans les milieux défavorisés. Elle gagne rapidement du terrain chez les enfants de tous niveaux économiques, plus sensibles à la pression commerciale et à un mode de vie mondialisé qu'aux sages conseils diététiques des parents ou des grands-parents.
Mon conseil : Combien pesiez-vous à 18-20 ans, avant votre mariage ou votre première grossesse ? Ces références vous indiqueront pour quel poids votre corps a été programmé.
À noter... Pour une même taille, le poids normal ou souhaitable peut être très variable : de 52 à 66 kg pour 1,68 m, par exemple. Un poids souhaitable de 58 kg ne représente alors qu'une moyenne statistique.
La réponse semble évidente : on devient obèse parce qu'on mange trop. Toutefois, les découvertes scientifiques récentes ont sensiblement modifié ce dogme, donnant à l'obésité une dimension beaucoup plus complexe.
L'obésité est plus fréquente dans certaines familles que dans d'autres, mais la part de responsabilité des facteurs génétiques et des habitudes familiales varie d'une famille à l'autre. Reste que de nombreux experts considèrent aujourd'hui l'obésité comme une maladie essentiellement génétique, dont le traitement radical ne peut découler que de recherches dans ce domaine. Plusieurs gènes ont été mis en cause dans le processus de l'obésité. Le premier fut le gène ob, qui est à l'origine de la production de leptine, une hormone coupe-faim sécrétée par le tissu adipeux. Cette hormone serait déficiente ou inefficace chez la plupart des personnes obèses. Plusieurs autres altérations génétiques ont été identifiées, qui induisent quasiment toutes une perte de la sensation de satiété ou une perturbation du stockage des graisses (c'est le cas du gène «cueilleur-chasseur» impliqué dans le phénomène du yo-yo).
Les facteurs congénitaux
Pendant sa gestation et les deux premières années de sa vie, un bébé peut fabriquer d'importantes quantités de petites cellules graisseuses, formant du tissu adipeux brun. Ce tissu spécifique est lié à un excès d'insuline, cette dernière étant produite en excès par la mère durant la grossesse et/ou par l'enfant lorsqu'il est trop bien nourri. Cette graisse ne peut pas disparaître avec un régime : seule une intervention chirurgicale (liposuccion) peut en venir à bout. Le tissu blanc, dont la quantité est déterminée à la naissance, est constitué de cellules moins nombreuses que celles du tissu brun, mais emplies d'une énorme vésicule de stockage. Cette vésicule, qui peut atteindre cent fois son volume initial, stocke nos réserves de graisse, mais elle peut se vider facilement sous l'effet d'un régime bien conduit.
L'environnement de l'enfant
Des études ont montré qu'un enfant élevé dans une famille d'accueil dont les membres sont obèses avait quatre fois plus de risques de devenir obèse que s'il évoluait au sein d'une famille au poids normal. De même, des jumeaux élevés séparément ont un poids différent selon le profil de leur famille. Ce constat montre bien que l'environnement et l'éducation alimentaire sont des facteurs majeurs d'obésité chez l'enfant et l'adolescent.
Chez l'adulte
L'appétit est contrôlé par des molécules (hormones et neuromédiateurs) qui font que l'envie ou non de manger se régule spontanément pour maintenir le poids autour d'un point de référence (le « set-point»), propre à chacun de nous. Le fait de beaucoup manger pendant une période élève le poids à la limite supérieure du point de référence : on prend 2, 3, 4 ou 5 kilos. Sans que l'on s'en rende compte, l'appétit va alors diminuer pour que cette marge haute ne soit pas dépassée. Ce phénomène s'observe aussi bien sur la durée (une année) que sur quelques jours : les lendemains de fête, la plupart d'entre nous ont tendance à peu manger. Mais le poids de référence peut évoluer avec le temps, se déplacer vers le bas ou, plus souvent, vers le haut. L'appétit se régule dès lors autour d'un nouveau poids, plus élevé. Toute défaillance dans ce mécanisme peut faire perdre la sensation de satiété et déboucher sur une obésité. Différents facteurs peuvent ainsi perturber la régulation de l'appétit : une suralimentation intense, un stress, un changement d'environnement, un traumatisme crânien, une maladie cérébrale, la prise de médicaments neuroleptiques...
C'est d'abord l'excès calorique global qui conduit à l'obésité. Les grignotages, les boissons sucrées, les repas copieux sont les premiers coupables. Chez le jeune enfant, c'est l'excès de protéines plus que le sucre qui déclenche la prise de poids ne donnez donc pas trop de viande avant 2 ans. Chez l'adolescent et l'adulte, les études accusent nettement les lipides et innocentent en grande partie les féculents.
RÉGULATION
Manger beaucoup provoque normalement une perte d'appétit proportionnelle à la prise de poids grâce à l'action de nombreuses hormones. Il faut une défaillance ou un forçage de ce système pour que l'obésité apparaisse chez une personne génétiquement mince.
Le phénomène de la marmotte
Mon conseil : Il ne faut pas confondre excès de poids et obésité. L'obésité est une vraie maladie qui relève des spécialistes. Vous pouvez prévenir celle de vos enfants avec une alimentation équilibrée, sans grignotages ni boissons sucrées.
À noter... Certaines personnes naissent avec une obésité génétique pratiquement incontrôlable. D'autres naissent avec une prédisposition à grossir qui sera révélée ou non par l'alimentation. Quelques chanceux ne seront jamais obèses, quelle que soit leur alimentation.
L'obésité de l'enfant est un problème grave dans le monde moderne. En 2003, on estimait qu'elle concernait 16 % des enfants scolarisés en France 112 % en 1996), les garçons étant un peu plus touchés que les filles. Elle progresse si vite que nous rattrapons l'Amérique du Nord, où un enfant sur quatre est obèse !
Le poids de l'enfant ne s'évalue pas par rapport à son âge, mais par rapport à sa taille. À chaque taille correspond un poids de référence sur la courbe de croissance. Le surpoids commence pour un excès de 10%, l'obésité pour un excès de 20 %. Un enfant dont la taille correspond à un poids de 25 kg est obèse dès qu'il dépasse 30 kg, qu'il ait 6 ou 9 ans. Sur les carnets de santé récents, il est possible de tracer la courbe d'IMC (indice de masse corporelle), calculé selon la formule poids/taille au carré. Un IMC supérieur à 30 constitue une obésité.
Dans moins de 5 % des cas, l'obésité infantile est liée à une maladie. Dans plus de 95 % des cas, ce sont l'alimentation et le mode de vie de l'enfant qui induisent l'obésité ou accentuent une tendance familiale due au patrimoine génétique. Les grandes causes sont l'excès de protéines pendant les deux premières années de vie, l'excès calorique global chez l'enfant scolarisé et la diminution des dépenses physiques (au profit des heures passées devant la télévision ou les consoles de jeux).
En Amérique du Nord, l'obésité infantile a déjà réduit l'espérance de vie globale. L'enfant obèse qui devient un adulte obèse perd dix à vingt années de vie à cause des diverses complications du surpoids (problèmes cardiaques, diabète...). Et, dès l'enfance, il est victime des critiques et de la discrimination des autres enfants et des adultes. La faible estime de soi et les difficultés à se construire positivement favorisent l'échec scolaire et des troubles psychologiques aux abords de l'adolescence.
Aucun enfant ne doit être soumis à un régime hypocalorique. Un changement d'habitudes permet de freiner la progression du poids pendant que la taille évolue normalement : l'enfant retrouve une corpulence normale en quelques années. Sept règles sont essentielles :
Faut-il une collation à l'école ?
Plusieurs rapports d'experts (pédiatres et nutritionnistes) réclament la suppression de la collation que les enseignants donnent en milieu de matinée dans les écoles maternelles, car elle va à rencontre des règles antiobésité. Ils conseillent en revanche de maintenir le verre de lait ou une collation le matin avant 9 h, et d'en faire un moment d'éducation au goût plutôt que l'habituel grignotage de gâteaux industriels. Enseignants et parents doivent agir de concert pour l'application de ces recommandations.
RESPECTER LES GOÛTS
Les parents d'un enfant obèse ont à résoudre une équation difficile : il faut modifier les habitudes tout en respectant les goûts de l'enfant. Le repas doit rester un moment de plaisir, surtout s'il n'a plus droit aux sodas et grignotages auxquels il était habitué. Lâchez du lest sur le petit déjeuner et le goûter s'ils sont pris à l'heure prévue : rien n'interdit un gâteau ou un bol de chocolat.
Soutien psychologique
Mon conseil : On ne fait jamais maigrir un enfant avec un régime drastique : on l'aide à mieux grandir en lui donnant de bonnes habitudes alimentaires. Les programmes minceur Hélène Galé sont conçus pour cela : ils sont légers et équilibrés.
À noter... Un enfant a besoin de 12 heures de sommeil. Faites-le se coucher de bonne heure. Ainsi, après les douze heures de jeûne de la nuit il pourra prendre un petit déjeuner copieux, pauvre en graisses et riche en glucides, qui couvrira ses besoins jusqu'à midi.
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