» La boulimie : la distinguer, une maladie cachée, la guérir

 

DISTINGUER BOULIMIE ET COMPULSIONS ALIMENTAIRES

 

La boulimie nervosa est un trouble de l'alimentation caractérisé par des épisodes récurrents de suralimentation, souvent appelés "crises de boulimie", suivis de comportements visant à compenser la suralimentation, comme le jeûne, l'exercice excessif ou les vomissements auto-induits. Ces comportements sont généralement motivés par une préoccupation excessive pour le poids et la forme du corps.

 

Origines :

La boulimie est probablement le résultat de multiples facteurs, y compris génétiques, biologiques, psychologiques et environnementaux.

  1. Facteurs génétiques : Les recherches suggèrent qu'il existe une prédisposition génétique à développer des troubles de l'alimentation.

  2. Facteurs biologiques : Il peut y avoir des déséquilibres chimiques dans le cerveau, peut-être liés à la sérotonine, qui sont associés à la boulimie.

  3. Facteurs psychologiques : Les problèmes d'estime de soi, les troubles de l'humeur comme la dépression ou l'anxiété, ou le trouble de stress post-traumatique peuvent être liés à la boulimie.

  4. Facteurs environnementaux : Les pressions sociales pour être mince, les commentaires négatifs sur le poids ou la forme du corps, et les expériences de traumatisme ou de stress peuvent tous contribuer à l'apparition de la boulimie.

Solutions :

Le traitement de la boulimie est généralement une approche combinée qui comprend des interventions psychologiques, médicales et diététiques :

  1. Psychothérapie : C'est souvent la pierre angulaire du traitement de la boulimie. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est considérée comme le traitement de choix. Elle se concentre sur l'identification et la modification des pensées et des comportements malsains liés à l'alimentation.

  2. Conseil diététique : Un diététicien ou un nutritionniste Hélène Galé peut aider à élaborer un plan de repas équilibré pour stabiliser les habitudes alimentaires et réduire les crises de boulimie.

  3. Médicaments : Dans certains cas, les médicaments peuvent être utiles. Les antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), ont été montrés comme aidant à réduire les symptômes de la boulimie.

  4. Groupes de soutien : Le partage d'expériences avec d'autres personnes qui luttent contre la boulimie peut fournir un soutien émotionnel et des stratégies pratiques pour gérer le trouble.

Il est essentiel de chercher de l'aide professionnelle si vous ou quelqu'un que vous connaissez lutte contre la boulimie. C'est un trouble de l'alimentation sérieux qui peut avoir des conséquences graves sur la santé si on ne le traite pas.

 

 

Trop manger, en permanence ou au gré de ses envies, ne signifie pas être boulimique Il existe bien d'autres troubles du comportement alimentaire qui se traduisent par des apports excessifs ou atypiques.

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L'accès de boulimie est une crise 

Un accès de boulimie se caractérise par un épisode de durée limitée, entre 2 heures et 6 heures, pendant lequel la personne boulimique absorbe une grande quantité de nourriture, généralement sans mastiquer, le plus vite et le plus goulûment possible. Cela survient à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit et au-delà de toute sensation de satiété. Il y a dans l'accès boulimique une forme d'agressivité envers l'aliment,ingéré avec une certaine brutalité. Chaque crise peut ainsi permettre d'absorber de 1 000 à 50000 calories, qui sont éliminées rapidement par des vomissements provoqués et des doses importantes de laxatifs. La boulimie survient souvent sur un terrain dépressif ou anxieux, mais manger ne calme pas l'anxiété, bien au contraire : l'ingestion accroît le sentiment de culpabilité qui accentue l'angoisse. Un anorexique sur deux est victime de crises boulimiques, aussitôt suivies par un régime encore plus strict.

LA COMPULSION ALIMENTAIRE

La compulsion alimentaire, que les anglophones nomment cra/ing, est un trouble beaucoup plus fréquent que la boulimie. Elle se caractérise par une impulsion soudaine à manger un aliment donné, presque toujours le même, en dehors des heures de repas et en dehors d'une sensation de faim. La quantité d'aliments est souvent limitée : une pâtisserie, quelques carrés ou une tablette de chocolat, la moitié d'un camembert,

COMPULSION ET NEUROMÉDIATEURS 

La compulsion alimentaire serait une réponse à l'organisme qui cherche les molécules nécessaires à la fabrication de neuromédiateurs. Un aliment qui procure du plaisir fait sécréter des endorphines (morphines naturelles), source de bien-être et d'euphorie. Un déficit cérébral en sérotonine (l'hormone du plaisir) crée un besoin urgent en sucre qui favorise sa sécrétion dans le cerveau. Le sucre devient chez certains comme une drogue dont le manque déclenche la compulsion.

Les compulsions « sucrées » et « salées » reposeraient sur des bases physiologiques différentes encore non démontrées. Les risques pour le poids dépendent de la quantité et surtout de la fréquence du craving. À l'inverse de la boulimie il n'y a pas de sentiment de culpabilité ou d'anxiété immédiat, mais un relatif sentiment de plaisir procuré par l'aliment. Il n'y a pratiquement jamais de comportement de purge (vomissements, laxatifs). Parmi les exemples typiques, on peut citer les envies des femmes enceintes ou les personnes qui se réveillent la nuit pour aller manger du fromage ou du chocolat, une situation à distinguer de celle des insomniaques qui mangent parce qu'ils ne dorment pas. La compulsion alimentaire devient pathologique quand elle impose un comportement actif pour la recherche des aliments, comme chercher une épicerie ouverte en pleine nuit pour acheter une tranche de gruyère.

 

Les autres troubles 

L'hyperphagie est le fait de manger trop, essentiellement pendant les repas et accessoirement sous forme de grignotages. Le grignotage, nibbling ou snacking des Anglo-Saxons, est le fait de manger de petites quantités d'aliments en dehors des repas, tout en se répétant qu'une si faible quantité ne déséquilibre pas l'alimentation. Au total, l'ensemble de ces petits encas représente jusqu'à 35 ou 40 % des calories quotidiennes. Pour beaucoup d'Américains et dans certaines familles européennes, c'est même devenu la seule façon de manger tout au long de l'année. Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) touchent diverses activités, mais peuvent aussi porter sur la nourriture : collection de recettes, vol de nourriture, camouflage d'aliments. Certaines situations très angoissantes sont compensées par des rituels interminables, et insupportables pour les autres, au moment de faire les courses ou de passer à table.
 

Mon conseil : Les enfants ne sont pas à l'abri des compulsions alimentaires. C'est souvent l'ennui qui les conduit à manger un paquet de gâteaux ou de chips ! Si vous observez un tel comportement chez votre enfant, parlez avec lui, essayez d'organiser sa vie afin qu'il ne s'ennuie pas.

 

À noter... La boulimie est un trouble psychique inquiétant. La compulsion alimentaire est bénigne, sauf si elle modifie le comportement.

 

LA BOULIMIE EST UNE MALADIE CACHÉE

La boulimie est un trouble spécifique du comportement alimentaire, souvent dissimulé à l'entourage et au médecin. Associée ou non à une anorexie mentale,elle concerne le plus souvent (neuf fois sur dix) une adolescente ou une jeune femme de bon niveau social.

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La crise 

La boulimie se manifeste par des crises de frénésie alimentaire d'une durée assez courte (deux heures en moyenne), pendant lesquelles la personne ingurgite une quantité énorme de nourriture, quasiment sans mastiquer. Elle déglutit de manière vorace, très agressive, comme s'il s'agissait de faire disparaître l'aliment plus que de l'avaler. Durant la crise, la boulimique a l'impression de ne pas pouvoir contrôler ce qu'elle mange ni la manière dont elle le mange, de ne plus pouvoir s'arrêter. Elle choisit des aliments faciles à avaler, qui ne nécessitent pas de cuisine, plutôt hypercaloriques : du fromage, des sucreries, du chocolat... Vomir ou se faire vomir lui permet de se vider l'estomac et de continuer à manger.

La compensation 

Après une crise de boulimie suit une phase de compensation qui peut se dérouler de deux façons. Les médecins distinguent en effet deux profils types : celui des purgeurs et celui des non-purgeurs. La boulimique de type purgeur tente de se vider immédiatement après la crise, comme pour se nettoyer de souillures intérieures. Elle se fait alors vomir volontairement, prend des laxatifs violents, s'administre des lavements, absorbe des diurétiques. La boulimique de type non purgeur compense ses prises alimentaires par un jeûne plus ou moins long ou bien par des exercices physiques intensifs, comme pour brûler toutes les calories ingérées. Entre deux crises, certaines boulimiques se comportent normalement, d'autres présentent une anorexie.

Une définition précise 

Les médecins considèrent qu'une personne est boulimique lorsqu'elle présente au moins deux crises par semaine, chacune étant suivie d'une compensation (vomissements, jeûne), de périodes d'anorexie ou de régime hypocalorique. Pour justifier son comportement, elle affirme se trouver trop grosse, quel que soit son poids réel. La boulimie s'accompagne en général d'un état dépressif, de difficultés relationnelles et d'un isolement social. Les hommes atteints sont plus souvent célibataires ou homosexuels que les non-boulimiques, avec un taux de toxicomanes plus élevé que la moyenne. Les culturistes soucieux de leur corps et les sportifs pour lesquels le poids est un critère important (jockeys, sports de combat) forment un groupe à risque.

Un trouble dissimulé 

La personne boulimique est parfaitement consciente de l'anormalité de son comportement et préfère donc se cacher. Elle attend d'être seule dans la maison (la nuit lorsque tout le monde dort, le week-end, pendant les vacances) pour vider placards et réfrigérateur. Elle s'enferme dans les toilettes pour se purger par des vomissements ou des lavements, elle prend des laxatifs et des diurétiques en cachette. Un fort sentiment de détresse, de honte et de culpabilité l'envahit à la fin de chaque crise. Ainsi, des parents ou un compagnon peuvent vivre à côté d'une boulimique sans s'en apercevoir pendant des mois. Les variations de poids sont dissimulées, l'activité sportive justifie un régime restrictif. Les difficultés et les conflits de la vie quotidienne, par exemple entre une mère et une fille un peu trop rivales, occultent les troubles alimentaires.
On a beaucoup évoqué, sans preuves statistiques convaincantes, la plus grande fréquence d'abus sexuels antérieurs, restés confidentiels, chez les boulimiques. La réponse boulimique est alors aussi secrète que le choc affectif et physique qui aurait été subi.
 

NE PAS CONFONDRE
Le fait de trop manger n'est pas une boulimie. Les médecins appellent hyperphagie le fait de manger trop tout le temps, à table comme en dehors des repas. Dans le craving, ou grignotage permanent, on observe une relation sensuelle à l'aliment, qui s'oppose à l'agressivité destructrice des crises boulimiques.
 

L'expression de nos pulsions 

Notre mode alimentaire y est moins codifié par la morale que nos comportements sexuels, professionnels ou autres. C'est parfois le dernier espace d'expression de pulsions profondes et secrètes. Pour le psychiatre, la boulimie est un transfert de la sexualité dans une relation orale symbolique. La boulimique peut assumer sans danger ses pulsions les plus agressives avant de les vomir de dégoût et de honte. La guérison d'une boulimie débouche souvent sur une activité sexuelle plus intense.
 

Mon conseil : N'apprenez pas à vos enfants à répondre à une angoisse par un aliment sucré, pas plus qu'avec une tétine chez le nourrisson. Vous inscrivez sans le savoir dans leur cerveau un automatisme qui relie le contact de quelque chose dans la bouche avec un sentiment de sécurité.


À noter... La boulimique prend un litre de glace en bac dans le réfrigérateur, l'engloutit en ne pensant qu'à cela, puis va vomir. L'hyperphaglque prend le même litre de glace après une choucroute ou un couscous, le mange lentement en restant concentrée sur son désir de plénitude et fait tout pour garder son repas dans l'estomac. La grignoteuse prend un cornet qu'elle déguste lentement et avale les yeux fermés, tout en pensant à autre chose.

 

PEUT-ON GUÉRIR DE LA BOULIMIE ?

La boulimie associe des frénésies alimentaires incontrôlables et une lutte angoissée contre la prise de poids, avec vomissements, abus de laxatifs et de diurétiques, régime sauvage, activité physique intensive. Comment peut-on traiter ces crises ?Votre centre d’amincissement Hélène Galé Tarbes 65000/Pau 64000, vous propose des soins de cryolipolyse pour mincir ou maigrir afin de détruire la cellulite qui vous gène.

De la cause au traitement 

Les théories psychologiques décrivaient la boulimique type comme un être plutôt faible, à la personnalité effacée derrière celle de sa mère puis celle de son conjoint, sans cesse en quête de maternage. Les conséquences d'une agression sexuelle subie et enfouie au fond de la mémoire ont également été évoquées pour expliquer le phénomène boulimique. La crise devenait alors une forme d'auto-agression ou le dérivatif symbolique d'une envie sexuelle agressive mais inavouable. Tous les traitements reposaient sur la psychothérapie ou sur la psychanalyse. Puis sont apparues d'autres théories mettant en avant un mauvais fonctionnement des neuromédiateurs de l'appétit ou du plaisir, également responsable de la dépression nerveuse. Et on a constaté que, dans certains cas, les antidépresseurs s'avéraient efficaces. Plus récemment, d'autres causes ont été avancées au moins pour interpréter certaines formes de boulimie : compensation brutale d'un régime restrictif, maladie auto-immune d'ordre purement biologique, déficit saisonnier de lumière, transmission génétique.

Les stratégies modernes 

Variables selon chaque cas, les stratégies de lutte contre la boulimie reposent sur des principes communs. Abandonner tout régime restrictif. Avec l'angoisse, la faim et la frustration sont des facteurs déclenchants essentiels des crises boulimiques. Plus on fait de régimes, plus on risque de faire des crises. Il faut donc réapprendre à manger de façon juste, saine et équilibrée, avec son médecin ou sa diététicienne, dans le cadre d'un suivi nutritionnel régulier. Accepter un soutien psychologique. La boulimie est une maladie qui engendre une très grande souffrance morale. Il est plus facile de la maîtriser quand on bénéficie du soutien d'un psychologue. Bien plus efficace que les psychothérapies classiques ou les psychanalyses, la psychothérapie comporte mentale n'a pas pour but d'extirper la racine psychique hypothétique de la maladie, mais d'apprendre à gérer les crises et leurs signes annonciateurs, à maîtriser au mieux ses pulsions alimentaires. Résister aux prémices d'une crise, c'est ne pas y succomber du tout. 

Prendre un traitement antidépresseur : Dans une forte proportion de cas, les antidépresseurs modernes, comme le Prozac ou ses successeurs (qui agissent notamment sur la sérotonine et la noradrénaline), se sont montrés efficaces, en association avec les me- sures précédentes.
Essayer la luxthérapie : Chez certaines personnes boulimiques, les crises s'aggravent en automne et en hiver. C'est pourquoi des traitements par la lumière blanche ont été mis en œuvre. Leur efficacité semble équivalente ou supérieure à celle des médicaments, avec un délai d'action bien plus court et sans effets secondaires.

Les résultats 

Ils sont variables, avec 50 % de guérisons ou d'améliorations importantes, compatibles avec une vie normale, et 50 % d'échecs. Dans ce cas, soit la boulimie persiste, soit la maladie se complique d'une dépression majeure, allant jusqu'au suicide. Les répercussions sur le plan cardiaque et gastrique liées aux perturbations provoquées par les vomissements, les laxatifs et les diurétiques ne sont également pas négligeables. Chez certaines personnes, la boulimie évolue vers des troubles de type kleptomanie, nymphomanie, agressivité majeure, voire démence ou psychose comme la schizophrénie, qu'elle peut parfois préfigurer.

UNE TOXICOMANIE 
La crise boulimique est un véritable comportement d'allure toxicomane, où tout est bon à engloutir, y compris les aliments pour animaux s'il n'y a rien d'autre. Un sentiment de honte préside à l'acte (les boulimiques se cachent toujours), comme une sorte d'agressivité envers les aliments, que le boulimique ne prend pas le temps de mastiquer et encore moins d'apprécier

Ne pas attendre 
Plus la prise en charge médicale est rapide et adaptée, plus les chances de guérison sont élevées. Pour la boulimie comme pour l'anorexie, il est illusoire et dangereux de penser que cela va passer tout seul.
 

Mon conseil : Une première étape essentielle est franchie lorsque la jeune fille sort de son silence et ne cache plus sa maladie. Le premier pas dans ce sens peut êtTe fait, dans l'anonymat, grâce aux différents sites Internet consacrés à cette maladie : ils rassemblent d'autres boulimiques avec lesquelles elle peut communiquer.


À noter... Chez l'enfant, la boulimie traduit souvent un grave manque affectif. Chez l'homme, elle est habituellement associée à un alcoolisme aigu et chronique. Chez la femme (9 cas sur 10), elle commence presque toujours au cours d'un régime hypocalorique.

 

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