Comme les muqueuses respiratoires, notre peau représente une interface avec le milieu extérieur. Certains d'entre nous développent alors des allergies cutanées. Que se cache-t-il derrière une éruption, et comment l'éviter ?
L’allergie cutanée peut revêtir des aspects très divers. L’une de ses formes les plus banales est l’urticaire. Après avoir consommé crustacés, poisson, fraises, œufs ou encore lait... la peau se gonfle par endroits, devient rouge et gratte. Chez des personnes sensibilisées, elle peut aussi survenir après l’administration d’antibiotiques à base de pénicilline, d’anti-inflammatoires, d’aspirine ou après avoir respiré des pollens, des poils d’animaux, ou sui te à une piqûre d’insecte. Une autre variété d’allergie est représentée par l’œdème de Quincke®. Elle entraîne un gonflement du visage, en particulier autour des yeux et de la bouche, qui présente un réel danger car il peut provoquer un œdème du pharynx parfois responsable d’asphyxie.
Une autre sorte d’allergie cutanée très répandue est l’eczéma. Ce terme désigne en réalité plusieurs maladies allergiques, assez différentes. Les plus fréquentes d’entre elles sont l’eczéma atopique du nourrisson et l’eczéma allergique de contact de l’adulte. À l’origine de ce dernier, de nombreux allergisants comme les produits ménagers, les composés métalliques, les parfums ou certaines plantes. Rougeurs, gonflements localisés plus ou moins étendus, vésicules suintantes formant ensuite des croûtes, accompagnées de démangeaisons souvent violentes... Ces symptômes décrivent l'eczéma de contact. La dermatite atopique, affection cutanée de nature allergique, apparaît quant à elle habituellement au cours de la première année de vie et touche premièrement les joues. Pouvant néanmoins s’étendre n’importe où sur le corps, elle évolue par poussées et guérit généralement avant l’âge de deux ans.
Véritable plaie des adeptes du farniente, l’allergie solaire est de plus en plus fréquente. Également appelée lucite estivale bénigne (LEB), elle n’a d’estival que le nom, car elle peut survenir lors d’expositions aux rayonnements solaires à n’importe quel moment de l’année. Lors des premiers rayons du soleil, ou après une exposition prolongée à celui-ci, se développe une éruption de type urticaire qui peut s’étendre sur la peau et s’associer à des malaises. La cause en est une intolérance aux rayons ultraviolets. Elle touche près de 10 % des adultes avec une préférence pour les femmes, 90 % des victimes. Sans danger, elle disparaît généralement après 10 ou 15 jours, à condition de rester à l’ombre !
Évidemment, afin de soigner au mieux sa peau allergique, le premier geste à faire est d’écarter la substance allergisante. Mais l’identification de cette substance coupable pose parfois problème, en dépit des efforts du patient et du médecin. Des traitements sont ainsi souvent proposés aux malades dans le but d’éviter la réaction allergique (désensibilisation) ou de limiter son ampleur en luttant contre la formation exagérée d’histamine. Les médicaments antihistaminiques diminuent rapidement la rougeur et le gonflement de la peau, et les plus récents induisent moins de somnolence. La désensibilisation consiste à injecter de petites quantités de l’allergène sous la peau pour habituer peu à peu l’organisme à sa présence. Cette méthode fonctionne un peu sur le principe inverse d’un vaccin. De mieux en mieux maîtrisée, elle est utilisée pour prévenir les allergies aux piqûres d’insectes (guêpes...) et certaines allergies ali mentaires, notamment les plus graves.
Au moment de l’éruption, les médecins ont souvent recours à la prescription de corticoïdes. Ces derniers, bien que non spécifiques dans le traitement des allergies cutanées, apportent une aide précieuse, car ils font disparaître l’inflammation. Utilisés en général sous forme de crème, ils sont classés en différents stades selon leur puissance d’action sur les maladies cutanées. Attention, ils possèdent de nombreux effets secondaires et doivent, pour ce motif, être employés avec parcimonie.
Des avancées thérapeutiques
Les problèmes de peau allergique font l’objet de nombreuses avancées thérapeutiques. La dermato-allergologie semble être ainsi en plein développement depuis plusieurs années. Il est donc probable, si les manifestations allergiques cutanées sont en mutation, que les traitements s’avèrent de plus en plus nombreux et efficaces.
À noter : La désensibilisation peut désormais se faire à la maison, sous forme de gouttes : ses résultats sont identiques à celle par piqûre, mais elle est moins contraignante, surtout pour les enfants
Mon conseil : Pendant les crises, si vous avez la peau allergique, misez sur des nettoyants (savons surgras et syndets) et des soins hydratants (crème émolliente) les plus neutres possible, vendus en pharmacies et parapharmacies. Plus une peau est sèche, plus elle est inconfortable et plus elle gratte. Il est donc nécessaire d'hydrater une peau allergique au moins une fois par jour. Cette précaution permet parfois d'espacer les poussées.
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