» La pilule fait-elle grossir ?
» Arrêter de fumer fait-il grossir ?
» Comment ne pas grossir quand on arrête le sport ?
La pilule fait-elle grossir ? :
La question de savoir si la pilule contraceptive fait grossir est un sujet de débat. Certains utilisateurs de contraceptifs oraux rapportent une prise de poids, mais il est difficile de dire si cette prise de poids est directement causée par la pilule. Certaines études ont montré que, si prise de poids il y a, elle est généralement minime. Il est également possible que la pilule puisse causer des changements dans l'appétit ou l'eau corporelle, ce qui peut donner l'impression d'une prise de poids. Si vous êtes préoccupé par une prise de poids potentielle, parlez-en à votre médecin ou à votre gynécologue. Ils peuvent être en mesure de recommander un type différent de contraception qui conviendra mieux à votre corps et à vos besoins.
Arrêter de fumer fait-il grossir ? :
Oui, il est courant de prendre un peu de poids après avoir arrêté de fumer. Cela est dû à divers facteurs, notamment une diminution du métabolisme, une augmentation de l'appétit et le remplacement du tabagisme par des collations ou des boissons caloriques. Cependant, les bénéfices pour la santé de l'arrêt du tabac l'emportent largement sur la prise de poids potentielle. De plus, il existe des stratégies que vous pouvez utiliser pour minimiser la prise de poids, comme adopter une alimentation équilibrée et augmenter votre activité physique.
Comment ne pas grossir quand on arrête le sport ? :
Si vous arrêtez le sport, il est possible que vous preniez du poids si vous ne faites pas d'autres ajustements à votre mode de vie, car l'exercice brûle des calories. Pour éviter de prendre du poids, vous pouvez essayer de réduire votre apport calorique pour compenser la diminution de votre activité physique. De plus, même si vous arrêtez une certaine forme de sport, il est important de rester actif d'une manière ou d'une autre. Les activités quotidiennes comme la marche, le jardinage ou le ménage peuvent aider à brûler des calories. De plus, il peut être utile de travailler avec un diététicien ou un nutritionniste pour élaborer un plan d'alimentation qui répond à vos besoins.
La peur de grossir est une crainte fréquente chez les femmes qui consultent la première fois pour demander une pilule contraceptive. Qu'en est-il aujourd'hui, cinquante ans après la mise sur le marché des premières pilules ?
La plupart des femmes ne prennent pas de poids sous pilule, surtout avec les produits modernes, dont les composants hormonaux sont beaucoup moins fortement dosés que ceux des générations précédentes. Néanmoins, on constate une prise de poids chez une minorité d'utilisatrices, qui peut prendre trois formes bien différentes. La variation pondérale. Banale, limitée à 1 à 2 kilos bien répartis, étalée sur plusieurs mois, elle ressemble à la très légère prise de poids que l'on observe en début de grossesse.
La prise de poids est directement liée aux hormones qui entrent dans la composition des pilules. La progestérone de synthèse est l'un des composants qui, comme la progestérone naturelle, a un pouvoir anabolisant : ce que vous mangez est mieux absorbé et mieux utilisé par le corps pour fabriquer du muscle ou des tissus.
C'est d'ailleurs par ce biais que la mère améliore le stockage des nutriments pendant le grossesse. L'autre composant de la pilule est un œstrogène qui, comme son homologue naturel, stimule l'appétit en agissant sur l'insuline.
Un effet identique s'observe dans les traitements hormonaux substitutifs de la ménopause. Plus le dosage en œstrogènes est élevé, plus l'insuline sanguine augmente et plus l'appétit est stimulé. La susceptibilité individuelle est très variable : certaines femmes ne réagissent pas du tout aux faibles dosages des pilules modernes, d'autres y sont sensibles sur le plan du poids.
Une prise de poids importante sous pilule contraceptive, qu'elle soit lente ou progressive, peut traduire une intolérance au glucose, c'est-à-dire un état prédiabétique encore méconnu. Il est donc important de vérifier ce point avec votre médecin avant la première prescription si vous avez plus de 30 ans ou si vous présentez déjà une forte surcharge pondérale. Un second contrôle doit être effectué si vous prenez anormalement du poids au cours de la contraception, malgré un régime alimentaire raisonnable. Votre médecin vérifiera en outre votre glycémie à l'occasion de chaque bilan de surveillance.
Peut-on éviter la prise de poids ?
Il est parfois difficile d'éviter la légère variation pondérale de 1 à 2 kilos, qui disparaît rapidement si vous changez de méthode contraceptive. Le passage à une pilule moins dosée peut résoudre le problème d'une prise de poids progressive plus importante. Mais il faut avant tout surveiller votre alimentation, car, comme en début de grossesse, vous profitez mieux de tout ce que vous mangez. Débuter une contraception orale est donc un moment idéal pour adopter un régime équilibré. Soyez surtout vigilante à l'égard des produits sucrés et des graisses saturées la pilule pouvant modifier votre cholestérol et vos triglycérides sanguins.
Régime et pilule
LES SENSATIONS DE GONFLEMENT
Pendant les premiers mois d'une contraception orale, certaines femmes ont une sensation de gonflement des jambes, de tension des seins ou des organes génitaux. Ces phénomènes sont toujours bénins. Un changement de pilule, avec un dosage des œstrogènes et de la progestérone différent, résout généralement le problème.
Mon conseil : Si, parce que vous avez des kilos en trop, votre médecin vous a déconseillé ce moyen de contraception, c'est une raison de plus pour suivre à la lettre votre programme alimentaire Hélène Galé.
À noter... La pilule ne fait pas bon ménage avec l'obésité, l'excès de cholestérol, le diabète, le tabagisme, les antécédents de phlébite ou d'accident vasculaire, tout comme diverses maladies génitales ou sanguines. Il existe d'autres méthodes efficaces si vous présentez une contre-indication à la pilule.
Le tabac est nuisible pour la santé. Vous le savez et on ne cesse de le répéter. Mais, hélas ! la perspective des inévitables (?) kilos en plus est souvent un bon prétexte pour ne pas plonger dans le sevrage.
À hautes doses, la nicotine est un poison violent. Cette substance naturelle est d'ailleurs utilisée en poudre dans l'agriculture biologique, comme insecticide. Un verre de jus de tabac fut l'arme secrète de certains criminels jusqu'au XIXe siècle : brûlures abdominales, vomissements et diarrhées, angoisses, contractures convulsives, troubles respiratoires et cardiovasculaires entraînaient la mort. C'est donc ce poison que l'on absorbe à petites doses au fil des cigarettes. Mais, en même temps, la nicotine est une substance addictive qui procure rapidement du bien-être (elle atteint le cerveau en 6 secondes à chaque bouffée), favorise la concentration, augmente la pression artérielle. Lorsqu'elle n'est plus présente dans le sang, elle suscite une sensation de manque qui pousse à allumer une cigarette.
La nicotine est anorexigène. Une cigarette fumée juste avant un repas coupe en partie l'appétit. Si on a l'habitude de fumer au cours du repas, on mange moins. La plupart des fumeurs sont moins tentés par les grignotages. De plus, il semble bien qu'ils aient moins d'attirance pour le sucre. Enfin les différents composants du tabac (dont les goudrons) abîment les papilles : on ressent moins la saveur des aliments, ce qui ne favorise pas la gourmandise. Le tabac est en même temps un anxiolytique et, selon certaines études, le tabagisme intense masquerait parfois une dépression.
La nicotine augmente le métabolisme de base, cette énergie que l'on dépense en dehors de toute activité. On évalue cette dépense supplémentaire à 10 %. Ou encore à 15 calories environ par cigarette soit 300 calories par paquet.
L'arrêt du tabac diminue la dépense énergétique, plus ou moins selon le nombre de cigarettes habituellement fumées. À raison d'un paquet par jour, ce sont 300 calories que vous devez éliminer par exemple en faisant du sport. Mais la capacité respiratoire étant souvent diminuée, on est très vite essoufflé et... on renonce ! En même temps, l'appétit augmente puisque vous êtes privé de l'anorexigène nicotine. Vous avez donc faim, souvent faim. Et vous mangez. Plus au cours des repas et de plus en plus souvent en dehors des repas. Car il faut compenser le rituel de la cigarette : vous avez besoin de porter quelque chose à votre bouche, de mâchouiller pour combler ce vide. Privé de votre anxiolytique habituel, vous vous tournez vers d'autres : les produits gras et sucrés, donc caloriques.
Enfin, vos papilles ressuscitent : retrouver des saveurs oubliées ou atténuées vous incite à manger davantage. Tout est donc réuni pour la prise plus ou moins rapide de 2,8 kg (moyenne masculine à 3,8 kg (moyenne féminine). Mais ce chiffre peut aller jusqu'à 10 / 15 kg chez certains.
FATALITÉ ? NON
La prise de poids n'est pas inéluctable : 1/3 des fumeurs qui s'arrêtent ne grossissent pas. Généralement, ils rééquilibrent spontanément leur alimentation sans pour autant "se mettre au régime" : ils consomment plus de pain, surveillent les graisses et boivent beaucoup d'eau. Ils deviennent aussi adeptes de la marche.
Mon conseil : Les patchs à la nicotine sont une aide pour arrêter de fumer. Mais pour cette entreprise difficile, vous avez intérêt à rejoindre un programme d'aide à l'arrêt du tabac. Ils sont de plus en plus nombreux.
Nombreux sont ceux et celles qui se plaignent de prendre du poids après avoir cessé une activité sportive régulière et parfois intense. C'est l'action conjuguée de plusieurs phénomènes qui explique ce changement plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord.
L'alimentation du sportif présente un niveau calorique variable selon le type de sport et le but poursuivi. En période d'entraînement, le niveau calorique quotidien peut doubler, passant de 2 000 à 3 000 calories chez une jeune femme mince, de 2800-3000 calories à plus de 4000-4500 calories chez le grand et solide adolescent, qui ne prend pas un gramme pour autant. Dans les sports comme le judo, la boxe, la gymnastique ou encore le patinage artistique, la maîtrise du poids est impérative soit pour respecter la limite d'une catégorie, soit pour préserver la performance. L'entraînement associe alors une dépense élevée d'énergie et un apport calorique contrôlé.
Quelques heures de sport loisir par semaine n'augmentent pas les besoins caloriques du corps : celui-ci puise dans les réserves de graisse l'énergie dont il a besoin. D'ailleurs, cette dépense physique reste en moyenne inférieure aux efforts physiques « obligatoires » (déplacements à pied, montées d'escalier...) qui correspondaient au mode de vie des années 1950. Enfin, une heure de piscine, de ski ou de vélo ouvre l'appétit et peut donc entraîner une reconstitution des réserves adipeuses aussi rapide que la perte générée par le sport.
Deux problèmes peuvent se produire à l'arrêt d'une activité sportive régulière. La fonte des muscles. En l'absence de stimulation, les muscles s'enrobent de tissu adipeux : à poids égal, la silhouette semble beaucoup moins fine. Ce phénomène est encore plus marqué si l'arrêt se fait après 40 ans, à un âge où cette évolution corporelle est une tendance naturelle.
Le maintien d'une ration alimentaire élevée. Vous continuez à beaucoup manger comme durant vos années de pratique sportive, alors que le niveau quotidien de vos dépenses énergétiques a diminué. Les surplus sont immédiatement stockés dans le tissu adipeux, notamment autour de l'abdomen.
Sauf accident qui interrompt brutalement votre pratique, le premier moyen de ne pas grossir est de diminuer votre activité progressivement, ce qui laissera au cerveau le temps d'enregistrer vos nouvelles habitudes.
N'arrêtez pas non plus toute activité physique : quelques heures hebdomadaires de jogging, de vélo, de piscine ou de gymnastique permettront à vos muscles de garder leur tonus. Ajustez votre alimentation à votre nouveau rythme de vie. Vous ne pouvez pas manger autant que lorsque vous brûliez vos graisses à chaque entraînement : la baisse d'activité doit s'accompagner d'une diminution de la ration. Même si vous faisiez très attention à votre poids de compétiteur, votre masse musculaire va malheureusement fondre : arrêter le sport n'est pas le moment pour relâcher votre régime, bien au contraire.
L'arrêt du sport n'explique pas tout
Ne vous réfugiez pas derrière l'arrêt du sport pour expliquer votre prise de poids. Un changement de mode de vie (mariage, naissances, profession), un goût plus prononcé pour les activités passives, un régime alimentaire moins équilibré, l'évolution naturelle liée à l'âge sont des facteurs dont vous devez tout autant tenir compte : comment seriez-vous si vous n'aviez pas fait de sport ?
De la discipline
ÊTRE CONSEILLÉ
La diététique du sport a beaucoup progressé en quarante ans. Chaque club devrait avoir, conformément aux recommandations des fédérations, un médecin ou une diététicienne capable de suivre l'alimentation des sportifs actifs aussi bien que de préparer ceux qui vont s'arrêter.
Mon conseil : N'arrêtez le sport ni brusquement ni complètement : gardez toujours une activité physique à la mesure de votre temps libre et de vos capacités physiques. Cela complétera parfaitement votre programme alimentaire Hélène Galé.
À noter... Certains anciens sportifs ont tendance à se relâcher totalement et à abandonner toute contrainte alimentaire ou physique Si vous avez ce type de tempérament excessif, soyez doublement vigilant. Acceptez de renoncer à vos exploits d'antan : conservez une activité physique régulière et une alimentation équilibrée.
Le centre d'amincissement Hélène Galé, votre coach minceur anti-âge, vous propose de mincir ou de maigrir avec la cryolipolyse, la radiofréquence, la cavitation et le vacum à Tarbes 65000 et Pau 64000. Supprimez la cellulite qui vous gène et profitez des soins visage et corps et des compléments alimentaires Hélène Galé !