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Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas assez d'insuline ou lorsque l'organisme ne peut pas utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Il y a principalement deux types de diabète : le type 1 et le type 2.
Origines et causes
Diabète de type 1 : La cause exacte est inconnue, mais on pense que c'est une maladie auto-immune où le système immunitaire attaque et détruit les cellules du pancréas qui produisent de l'insuline. Il est souvent diagnostiqué chez les enfants et les jeunes adultes.
Diabète de type 2 : C'est le type le plus courant. Il se produit lorsque le corps devient résistant à l'insuline ou ne produit pas assez d'insuline. Les facteurs de risque comprennent l'âge, l'hérédité, l'obésité, le manque d'exercice, une mauvaise alimentation et parfois la grossesse.
Solutions et traitements
Diabète de type 1 : Il n'y a pas de remède pour le diabète de type 1, donc le traitement implique la gestion des niveaux de sucre dans le sang pour éviter les complications. Cela comprend généralement l'injection quotidienne d'insuline, une alimentation saine et de l'exercice régulier.
Diabète de type 2 : Il peut souvent être géré et parfois même inversé par des changements de mode de vie, notamment une alimentation saine, une activité physique régulière et la perte de poids si nécessaire. Les médicaments oraux ou injectables (y compris l'insuline) peuvent également être nécessaires pour aider à contrôler la glycémie.
Diététique
La gestion du diabète implique de surveiller attentivement votre alimentation pour maintenir des niveaux stables de sucre dans le sang. Voici quelques principes clés :
Équilibre: Une alimentation équilibrée devrait comprendre une variété d'aliments de tous les groupes alimentaires, y compris les fruits, les légumes, les grains entiers, les protéines maigres et les produits laitiers faibles en gras.
Contrôle des glucides: Les glucides ont le plus grand impact sur le taux de sucre dans le sang. Apprendre à compter les glucides peut aider à gérer la glycémie.
Aliments à faible indice glycémique (IG) : Les aliments à faible IG sont plus lentement digérés et absorbés par l'organisme, ce qui entraîne une augmentation plus lente de la glycémie. Ces aliments comprennent la plupart des fruits et légumes, les légumineuses et les grains entiers.
Éviter les aliments transformés et les boissons sucrées : Ces aliments peuvent augmenter rapidement la glycémie et contiennent souvent peu de nutriments.
N'oubliez pas qu'une alimentation équilibrée est différente pour chaque personne, en fonction de son âge, de son sexe, de sa taille, de son poids et de son niveau d'activité physique.
Le diabète de type 1, ou diabète insulino-dépendant, est la forme la plus grave de diabète. Avant la découverte de l'insuline en 1921, la maladie évoluait irrémédiablement vers la mort en quelques mois. Ce n'est heureusement plus le cas.
Le diabète de type 1 est dû à une carence en insuline, l'hormone sécrétée par le pancréas pour faire entrer le glucose dans les cellules de tous les tissus. Cette carence est liée à la destruction de cellules spécifiques dans certains îlots du pancréas. Pour que cette destruction se produise, il faut que deux conditions soient réunies. La première est un terrain génétique défavorable : le diabète 1 est une maladie à prédominance héréditaire. La seconde est l'apparition d'anticorps qui attaquent le pancréas. Ces anticorps sont fabriqués par le corps pour lutter contre des virus qui possèdent des protéines communes avec celle du pancréas. Il existe d'ailleurs deux pics de survenue du diabète 1 chez l'enfant : de 6 à 8 ans et de 11 à 13 ans, soit des périodes où l'enfant est en contact avec de nouveaux virus à l'école primaire ou au collège. Le diabète 1 peut survenir à n'importe quel âge de la vie, mais cela se produit assez rarement au-delà de 40 ans.
Trois signes très typiques
Le diabète de type 1 se déclare en quelques jours à quelques semaines et se manifeste par trois signes majeurs qui apparaissent souvent peu de temps après un état grippal ou fébrile.
La soif intense (polydipsie). Elle conduit à boire énormément, de 3 à 10 litres d'eau par jour, y compris la nuit. Typiquement, l'enfant se lève la nuit pour boire. Le pancréas est une glande digestive qui sécrète une hormone appelée insuline. Dans le diabète de type 1, cette sécrétion est insuffisante car les cellules qui produisent l'insuline sont détruites.
À noter...
Les enfants diabétiques sont admis à l'école publique dans le cadre d'un plan d'accueil individualisé (PAI). Ce plan leur permet de pratiquer leurs soins et leurs injections dans l'école, notamment avant le déjeuner, dès qu'ils sont en âge de le gérer eux-mêmes. Il indique aux enseignants la conduite à adopter en cas d'incident diabétique.
UNE HYGIÈNE DE VIE CONSTANTE Le diabète 1 n'est pas dû à des erreurs diététiques ou à un mode de vie déséquilibré, mais les risques de complications imposent en permanence une alimentation très équilibrée, une hygiène corporelle parfaite, l'abstinence tabagique absolue. Le sport est autorisé avec quelques précautions.
Les formes typiques des diabètes de type (insulinodépendant) et 2 (de l'âge mûr) ne résument pas toutes les situations. Certaines formes de diabète sont difficiles à classer dans l'une de ces deux catégories : ce sont les diabètes particuliers.
Le diabète gestationnel
Il touche 3 à 4 % des femmes enceintes et apparaît à partir de la 26e semaine de grossesse. Le médecin prescrit systématiquement des analyses de sang et d'urines lors des examens mensuels de surveillance pour dépister un éventuel diabète de ce type. Les facteurs de risque. Le diabète gestationnel est plus grave s'il survient chez une femme de plus de 35 ans, en cas d'antécédents diabétiques familiaux, d'obésité, de mort fœtale lors d'une grossesse antérieure, de naissance précédente d'un enfant de plus de 4 kilos, de prise de poids importante pendant la grossesse en cours, d'hypertension artérielle, de présence d'albumine dans les urines. Lorsqu'un diabète gestationnel n'est pas traité, le bébé risque de présenter un gros poids de naissance, souvent à l'origine de complications mécaniques au moment de l'accouchement par les voies naturelles.
Le traitement.
Il repose d'abord sur un régime alimentaire équilibré et stable, de 1 800 à 2 000 calories. La persistance des anomalies de la glycémie conduit le médecin à prescrire un traitement, presque toujours à base d'injections quotidiennes d'insuline jusqu'à l'accouchement. Ce dernier se fait alors par césarienne. Le diabète gestationnel régresse généralement dans les semaines qui suivent la délivrance, mais il réapparaît lors de grossesses ultérieures. Une fois sur quatre, il annonce un diabète de type 2, qui se révélera dans les quinze années suivantes, surtout en cas de prise de poids.
Les diabètes particuliers Les formes typiques des diabètes de type (insulinodépendant) et 2 (de l'âge mûr) ne résument pas toutes les situations. Certaines formes de diabète sont difficiles à classer dans l'une de ces deux catégories : ce sont les diabètes particuliers.
Le diabète MODYC'est une forme spécifique de diabète de type 2, qui touche les adolescents et les adultes jeunes, voire de grands enfants obèses. Il existe plusieurs variétés de diabète MODY, dont les causes génétiques ont toutes été démontrées. Le premier des divers gènes responsables a été découvert en septembre 2000. L'obésité est le facteur déclenchant majeur du diabète MODY. De nombreux porteurs du gène ne deviennent pas diabétiques parce qu'ils ne sont pas obèses, mais ils peuvent transmettre ce gène à leurs enfants. Le traitement. Comme pour le diabète de type 2, le traitement du diabète MODY repose sur la diététique et l'activité physique pour obtenir un amaigrissement, puis une stabilisation du poids. Les médicaments antidiabétiques oraux sont nécessaires si ces mesures ne suffisent pas à normaliser la glycémie.
Le diabète du sujet âgé Chez la personne âgée, le diabète réunit souvent une baisse de la sécrétion d'insuline par le pancréas, épuisé, et une plus forte résistance des tissus à l'action de l'insuline. Il peut être le résultat d'un vieillissement normal, mais plus intense que la moyenne, touchant le pancréas et les muscles. Il peut aussi traduire l'évolution inéluctable d'un diabète de type 2 traité depuis vingt à trente ans avec des médicaments, tels les sulfamides hypoglycémiants, qui épuisent le pancréas. Les malaises sont plus fréquents chez la personne âgée diabétique, parce que son corps s'adapte plus difficilement à un changement de régime ou d'activité. Les complications infectieuses ou vasculaires, notamment au niveau du cœur et des pieds, sont également plus fréquentes.
Le traitement : Le médecin définit un traitement adapté à chaque cas, associant un régime modéré, des anti-diabétiques oraux et des injections de petites quantités d'insuline, qui viennent compléter la sécrétion résiduelle du pancréas.
Hyperglycémie et médicaments De nombreux médicaments peuvent augmenter la glycémie de manière réversible à l'arrêt du traitement : cortisone, diurétiques, contraceptifs oraux et traitements hormonaux, antalgiques contenant de l'acide nicotinique. Il faut suivre un régime ou modifier le traitement donné avant de parler de diabète et de prendre des antidiabétiques.
Mon conseil : Plus que jamais, surveillez votre poids pendant une grossesse. Équilibrez et diversifiez votre alimentation, et conservez une activité physique régulière pour diminuer les risques de diabète gestationnel.
Le diabète de type 2, autrefois appelé diabète gras ou non insulinodépendant, est de loin le plus courant, avec 2 millions de Français et 100 millions d'adultes malades dans le monde. Sa fréquence augmente plus vite que celle de l'obésité, à laquelle il est fortement lié. Il apparaît chez des personnes de plus en plus jeunes.
l'obésité Il existe une prédisposition familiale au diabète 2, pour laquelle les généticiens évoquent entre 300 et 500 gènes favorisants en dehors des formes qui touchent l'adolescent. L'âge est un autre facteur important puisque ce diabète touche plutôt des personnes de plus de 40 ans (5 % des adultes de moins de 40 ans, 16 % entre 40 et 65 ans, 23 % après 65 ans). La cause majeure du diabète de type 2 est l'excès de masse grasse, surtout quand la graisse s'est accumulée autour de l'abdomen (on parle d'obésité androïde). Huit diabétiques (de type 2) sur dix présentent un excès de poids. Plus la personne est forte, plus l'embonpoint est tardif et plus le risque de diabète 2 est élevé. En revanche, il n'existe aucun lien démontré entre la consommation de sucre et la survenue d'un diabète 2.
Un mécanisme spécifique Dans le diabète 2 et à la différence du diabète 1, le pancréas fonctionne bien et libère de l'insuline en quantité normale, voire supérieure à la moyenne. Il n'y a donc , pas de carence quantitative ; la maladie est due à une résistance à l'insuline au niveau des organes cibles : le glucose du sang ne rentre plus dans les cellules adipeuses ou musculaires comme il devrait le faire.
Une maladie à plusieurs étages
Il existe plusieurs degrés de diabète 2. Le prédiabète ou diabète latent. Pendant une période de sept ans en moyenne, la glycémie à jeun est normale, mais un test de laboratoire peut montrer une anomalie précoce appelée intolérance au glucose. Deux heures après un repas copieux ou une prise importante de glucose, la glycémie est anormalement élevée. Chaque année, 13 % des personnes qui présentent une intolérance au glucose deviennent diabétiques.
Le syndrome métabolique:
Ce syndrome associe une intolérance au glucose, une élévation du LDL cholestérol et des triglycérides, ainsi qu'une tendance à l'hypertension artérielle. Il préfigure le passage à un diabète 2 plus sévère et plus rapidement évolutif que dans la seule intolérance au glucose.
Le diabète 2 avéré : Il se caractérise par une glycémie à jeun trop élevée (plus de 1,26 g/l à deux reprises). Les signes d'alarme sont souvent discrets ou absents : une fatigue inhabituelle, des faiblesses musculaires inexpliquées. La soif et l'abondance des urines sont des symptômes tardifs qui annoncent des complications vasculaires ou nerveuses.
Le diabète insulinonécessitant :
Après 70 ans, le pancréas est épuisé et une carence relative en insuline vient aggraver un diabète 2 ancien. Toutefois, il n'y a jamais de passage direct du diabète 2 au diabète 1 (insulinodépendant) : ce sont deux maladies indépendantes l'une de l'autre.
L'obésité et le diabète 2 sont deux maladies liées en pleine expansion, qualifiées d'épidémiques par les autorités sanitaires mondiales. La première précède la seconde de dix à vingt ans : on connaît donc déjà la fréquence (très inquiétante) du diabète 2 si les habitudes alimentaires ne changent pas.
Mon conseil : Si des membres de votre famille ont été ou sont diabétiques, il est indispensable que votre alimentation soit équilibrée et que vous perdiez du poids. Raison de plus pour mettre en pratique tous les conseils du programme Hélène Galé.
Les triglycérides sont une forme de lipides présents dans le sang. Longtemps négligée, l'élévation du taux de triglycérides est aujourd'hui reconnue comme un facteur de risque cardio-vasculaire. Elle est souvent associée à un diabète de type 2 (non Insulinodépendant) chez l'homme d'âge mûr.
Un triglycéride est la combinaison de trois acides gras (les composants élémentaires des graisses alimentaires) fixés sur du glycérol, un produit de dégradation des sucres et de l'alcool.
Les triglycérides présents dans le sang proviennent pour 90 % de l'intestin sous forme de chylomicrons (minuscules gouttelettes de graisses). Les 10 % restants viennent du foie, associés à du cholestérol et à des protéines sous forme de VLDL (lipoprotéines de très basse densité). Plus le taux de VLDL augmente, plus le sérum sanguin est opalescent, c'est-à-dire trouble à l'examen visuel. L'origine largement intestinale des triglycérides les rend très sensibles aux variations alimentaires d'un repas à l'autre. En dehors des rares formes génétiques, les taux élevés sont donc le reflet du régime diététique.
Le dosage des triglycérides
Au laboratoire s'effectue par une prise de sang après 12 heures de jeûne absolu. Il fait partie du « bilan d'une anomalie lipidique » requis par le médecin, mais n'est pas dosé si ce dernier n'a demandé que le taux de cholestérol.
A noter...
Chez le diabétique, le glucose naturel fabriqué par le corps peut provoquer une hypertriglycéridémie comme chez la personne qui mange trop de sucre. La découverte isolée de triglycérides élevés doit donc conduire le médecin à rechercher une forme latente de diabète 2.
Les normes On estime qu'il n'existe aucun problème quand les triglycérides ne dépassent pas 1,5 g/l de sang chez une personne à risque (présence de diabète et/ou de surpoids, prise de pilule contraceptive, alcoolisme, hypertension, infarctus). Un taux de 2 g/l est tolérable chez les personnes qui ne présentent aucun facteur de risque. Un taux compris entre 2 et 10 g/l constitue une forme mineure d'hypertriglycéridémie (excès de triglycérides), qui répond généralement bien au régime. Un taux supérieur à 10 g/l en est une forme majeure.
Les causes diététiques, les plus fréquentes, de l'excès de triglycérides sont les abus de sucre et d'alcool. faut savoir que certaines personnes ne métabolisent pas bien ces deux substances : leurs triglycérides sont élevés alors que leur consommation est à peine supérieure à la normale. Des médicaments comme la vitamine A, les hormones féminines , certains hypotenseurs, les corticoïdes ou des antiviraux contre le SIDA peuvent provoquer ce type d'intolérance. Plus rarement, l'hypertriglycéridémie peut être due à une maladie hormonale, à une pancréatite aiguë ou à un défaut génétique responsable de formes familiales majeures.
La diététique La susceptibilité à l'alcool impose la suppression des boissons alcoolisées sous toutes leurs formes, même les plus légères. Le résultat est spectaculaire, avec une baisse importante et rapide du taux sanguin de triglycérides.
La susceptibilité au sucre impose la suppression de tous les produits sucrés :miel, confiseries, pâtisseries maison ou industrielles, fruits au sirop, confitures, glaces et sorbets, fruits secs, yaourts et laitages sucrés, entremets, céréales préparées. Les boissons sucrées (sodas, limonades, sirops, jus de fruits) sont formellement interdites. Seules les eaux gazeuses ou aromatisées et les boissons « light » sont permises, en plus de l'eau plate. Si le poids est élevé, il est recommandé d'éviter les aliments à index glycémique élevé, alors que les féculents à index glycémique bas sont autorisés dans le cadre d'un régime hypocalorique.
Le traitement médical Le régime doit être suivi au moins six mois et c'est seulement en cas d'échec que le médecin propose un médicament. Il peut alors prescrire un fibrate, médicament également utilisé contre le cholestérol, et des huiles de poisson riches en oméga-3. Ces mesures, d'une efficacité relative, peuvent compléter la diététique, mais en aucun cas la remplacer.
Mon conseil
Si vous souffrez d'hypertriglycéridémie, votre programme Hélène Galér est bénéfique puisqu'il ne comporte ni alcool, ni sucre et du pain complet. Montrez-le à votre médecin.
Les formes typiques des diabètes de type (insulinodépendant) et 2 (de l'âge mûr) ne résument pas toutes les situations. Certaines formes de diabète sont difficiles à classer dans l'une de ces deux catégories : ce sont les diabètes particuliers.
Il touche 3 à 4 % des femmes enceintes et apparaît à partir de la 26e semaine de grossesse. Le médecin prescrit systématiquement des analyses de sang et d'urines lors des examens mensuels de surveillance pour dépister un éventuel diabète de ce type. Les facteurs de risque. Le diabète gestationnel est plus grave s'il survient chez une femme de plus de 35 ans, en cas d'antécédents diabétiques familiaux, d'obésité, de mort fœtale lors d'une grossesse antérieure, de naissance précédente d'un enfant de plus de 4 kilos, de prise de poids importante pendant la grossesse en cours, d'hypertension artérielle, de présence d'albumine dans les urines. Lorsqu'un diabète gestationnel n'est pas traité, le bébé risque de présenter un gros poids de naissance, souvent à l'origine de complications mécaniques au moment de l'accouchement par les voies naturelles.
Le traitement
Il repose d'abord sur un régime alimentaire équilibré et stable, de 1 800 à 2 000 calories. La persistance des anomalies de la glycémie conduit le médecin à prescrire un traitement, presque toujours à base d'injections quotidiennes d'insuline jusqu'à l'accouchement. Ce dernier se fait alors par césarienne. Le diabète gestationnel régresse généralement dans les semaines qui suivent la délivrance, mais il réapparaît lors de grossesses ultérieures. Une fois sur quatre, il annonce un diabète de type 2, qui se révélera dans les quinze années suivantes, surtout en cas de prise de poids.
Les formes typiques des diabètes de type (insulinodépendant) et 2 (de l'âge mûr) ne résument pas toutes les situations. Certaines formes de diabète sont difficiles à classer dans l'une de ces deux catégories : ce sont les diabètes particuliers.
C'est une forme spécifique de diabète de type 2, qui touche les adolescents et les adultes jeunes, voire de grands enfants obèses. Il existe plusieurs variétés de diabète MODY, dont les causes génétiques ont toutes été démontrées. Le premier des divers gènes responsables a été découvert en septembre 2000. L'obésité est le facteur déclenchant majeur du diabète MODY. De nombreux porteurs du gène ne deviennent pas diabétiques parce qu'ils ne sont pas obèses, mais ils peuvent transmettre ce gène à leurs enfants.
Le traitement
Comme pour le diabète de type 2, le traitement du diabète MODY repose sur la diététique et l'activité physique pour obtenir un amaigrissement, puis une stabilisation du poids. Les médicaments antidiabétiques oraux sont nécessaires si ces mesures ne suffisent pas à normaliser la glycémie.
Chez la personne âgée, le diabète réunit souvent une baisse de la sécrétion d'insuline par le pancréas, épuisé, et une plus forte résistance des tissus à l'action de l'insuline. Il peut être le résultat d'un vieillissement normal, mais plus intense que la moyenne, touchant le pancréas et les muscles. Il peut aussi traduire l'évolution inéluctable d'un diabète de type 2 traité depuis vingt à trente ans avec des médicaments, tels les sulfamides hypoglycémiants, qui épuisent le pancréas. Les malaises sont plus fréquents chez la personne âgée diabétique, parce que son corps s'adapte plus difficilement à un changement de régime ou d'activité. Les complications infectieuses ou vasculaires, notamment au niveau du cœur et des pieds, sont également plus fréquentes.
Le traitement
Le médecin définit un traitement adapté à chaque cas, associant un régime modéré, des anti-diabétiques oraux et des injections de petites quantités d'insuline, qui viennent compléter la sécrétion résiduelle du pancréas.
Hyperglycémie et médicaments
Mon conseil : Plus que jamais, surveillez votre poids pendant une grossesse. Équilibrez et diversifiez votre alimentation, et conservez une activité physique régulière pour diminuer les risques de diabète gestationnel.
Le diabète est un tueur silencieux. Seule une discipline permanente peut en dépister et en ralentir les complications. Dans cette surveillance, le rôle du diabétique est aussi important que celui de son médecin généraliste ou spécialiste.
La glycémie
L'autosurveillance glycémique est systématique chez le diabétique de type 1. Selon une fréquence définie par le médecin, le diabétique se pique le bout du doigt avec une lancette pour obtenir une goutte de sang. Celle-ci est déposée sur une bandelette qui est introduite dans un petit lecteur portatif. La lecture de la glycémie ne demande que quelques secondes. Le résultat est noté sur un carnet de surveillance. L'autosurveillance glycémique est moins systématique chez le diabétique de type 2, mais elle est utile pour surveiller un changement de traitement ou un diabète instable. Une ou deux mesures par semaine suffisent si le diabète est bien équilibré, plus des mesures en cas de malaise ou de maladie occasionnelle. Chez la personne âgée qui a du mal à utiliser l'appareil, la mesure peut être faite par une infirmière ou un proche.
L'état général
Les diabétiques doivent surveiller leur poids une ou deux fois par mois. Ils doivent chaque jour contrôler l'état de leur peau et de leurs pieds, qui sont très sensibles aux champignons (entre les orteils), à la gangrène des orteils ou au mal perforant plantaire.
Elle a lieu tous les mois chez les diabétiques de type 1, tous les trois ou quatre mois chez les diabétiques de type 2. Le médecin regarde le carnet d'auto-surveillance. Il contrôle le poids, l'état général, la tension artérielle, l'état de la peau et des pieds. Chez l'enfant, il vérifie également les courbes de croissance. Il vérifie enfin l'hémoglobine glycosylée (HbA1c), qui est l'examen sanguin essentiel pratiqué au laboratoire. Le résultat reflète l'équilibre global du diabète sur les trois derniers mois.
Chaque consultation est l'occasion de vérifier le respect de la diététique, d'évoquer les dangers d'un tabagisme, d'évaluer l'impact du diabète sur la vie relationnelle, sexuelle et professionnelle.
Le bilan annuel
Une fois par an, le médecin pratique un bilan approfondi, qui comporte :
En pratique
Mon conseil : Surveillez bien votre glycémie afin de bien adapter les doses d'insuline ou d'hypoglycémiant et ainsi éviter les hypoglycémies. Elles vous font grignoter intempestivement, ce qui déséquilibre l'alimentation et fait grossir.
À noter... Prenez votre maladie en charge ! Comme l'hypertension, le diabète est une maladie de très longue durée, avec laquelle vous devez apprendre à vivre. Vous pouvez bénéficier d'un programme d'éducation dispensé par les services de diabétologie ou les associations de malades.
Le centre d'amincissement Hélène Galé, votre coach minceur anti-âge, vous propose de mincir ou de maigrir avec la cryolipolyse, la radiofréquence, la cavitation et le vacum à Tarbes 65000 et Pau 64000. Supprimez la cellulite qui vous gène et profitez des soins visage et corps et des compléments alimentaires Hélène Galé !