Si le nombre des Français atteints par ce groupe de maladies reste appréciable, puisque environ trois millions de coronariens vivent dans l’hexagone, il est inférieur à la plupart des pays occidentaux au point qu’un Américain, Lewis Perdue, a parlé en 1992 de « French-paradox ». Ce terme stigmatise que malgré des apports alimentaires de cholestérol sensiblement comparables, une moyenne des dosages sanguins légèrement plus élevée, leur attrait et leur penchant mondialement reconnus pour la « bonne bouffe » et le vin, les Français meurent néanmoins beaucoup moins d’infarctus que les autres pays européens (deux fois moins que les Belges par exemple) et trois fois moins que les Américains.
Les maladies cardio-vasculaires n’en représentent pas moins chez nous la première cause de mortalité, plus du tiers de l’ensemble des décès. Près de 160 000 personnes sont hospitalisées chaque année pour des symptômes d’insuffisance coronaire aiguë ; le nombre annuel d’infarctus du myocarde se situe autour de 120 000 cas par an, dont près de la moitié chez des moins de 65 ans.
Des preuves irréfutables permettent à présent d’affirmer qu’une alimentation saine et équilibrée prévient voire diminue le risque cardio-vasculaire d’environ cinquante pourcent. Le couple « radicaux libres-antioxydants » explique leur gravité, mais il est également porteur d’enseignements et d’encouragements pour la prise en charge thérapeutique et le pronostic.
Les décès dus aux maladies cardio-vasculaires se répartissent de la façon suivante : 20 % sont liés au cœur, 12 % sont constitués d’accidents vas culaires cérébraux, 4 % sont en rapport avec les complications d’une artérite des membres inférieurs.
La lésion initiale se produit sur la paroi interne des vaisseaux (endo thélium) qui se détériore sous l’action détersive de l’oxydation. Elle commence à fixer de petites particules qui s’agglomèrent les unes aux autres et aggravent très progressivement le processus. Le mauvais cholestérol (L.D.L.) subit le même sort, s’oxyde lui aussi, puis se fixe également sur la paroi endommagée. L’agglutination s’accroît, les plaques d’athérome se déposent et réduisent le diamètre des artères, forçant le cœur à des efforts de plus en plus intenses. Le sang ne peut plus circuler correctement, des accidents graves car diaques ou cérébraux peuvent alors se produire. Dans les états de choc, la production des radicaux libres est la cause principale des lésions cellulaires. Elle est encore augmentée par la formation d’autres radicaux libres qui proviennent de certaines cellules du sang (macrophages et polynucléaires) attirées par l’inflammation. Malheureusement toute cette évolution jusqu’à l’accident se fait souvent à bas bruit, sans beaucoup ou sans aucun symptôme annonciateur, ce qui peut empêcher de prendre à temps des mesures salutaires. Il est dramatique de constater que l’artère est parfois obstruée à 90 % sans que le patient ait ressenti la moindre gêne. Il fait connaissance avec sa maladie alors qu’il est déjà très tard. Cholestérol, radicaux libres et antioxydants Une question reste pour le moment sans réponse : pourquoi un nombre important de patients développent-ils une maladie car diaque alors que leur cholestérol n’est pas très élevé, qu’ils ne fument pas une cigarette, qu’ils ont une tension strictement normale...? Peut-être, mais c’est une hypothèse, parce que leur cholestérol s’oxyde trop facilement par manque d’antioxydants, et en particulier des vitamines E et C. Un des facteurs de risques cardio vasculaires les plus importants semble être en effet un faible taux de vitamine E. Quand celui-ci s’associe en outre à une vitamine C basse, alors qu’elle sert à recycler la vitamine E, le risque augmente encore un peu. S’il manque en plus du bêtacarotène, le risque est maximal. À l’inverse, des taux élevés de vitamines E, C et de bêta carotène protègent de façon extraordinairement efficace contre les accidents cardio-vasculaires.
Un chercheur américain de Harvard a résumé ces données avec beaucoup de lucidité et pas mal d'humour : « le risque de fumer est équivalent au risque de ne pas prendre de vitamine E».
Antioxydants et maladies cardio-vasculaires
La vitamine E naturelle, le plus important des antioxydants protecteurs du cœur, diminue le mauvais cholestérol (L.D.L.) en se fixant dessus et en le protégeant de l’action des radicaux libres, augmente le bon (H.D.L.), joue sur l’agrégation plaquettaire. Des taux bas de vitamine E sont, nous l’avons vu, un facteur prédictif de risques cardio-vasculaires.
Une étude instructive réalisée aux États-Unis sur des infirmières montre une réduction de moitié des accidents cardiaques grâce à la simple prescription de 100 U.I. (unités internationales) de vitamine E par jour, mais pendant deux ans.
Vous trouvez surtout la vitamine E dans les huiles de germes de blé, de tournesol, d'olive, de mais, de colza..., le beurre, la margarine, les oléagineux (amande, noisette, noix, pistache...), les poissons gras, les légumes verts à feuilles (chou, persil...).
Des conseils alimentaires pour les cardiaques
Nous sommes à présent sûrs qu’il est possible de vivre plus long temps en jouant simplement sur notre mode de vie et en particulier sur l’alimentation. Les équipes de chercheurs, les nutritionnistes du monde entier ont acquis cette certitude en étudiant une petite île de la Méditerranée, au Sud de la mer Égée, où il fait bon et surtout « long » vivre. Le mode de vie, l’alimentation de ses habitants est devenue la référence-santé depuis que de nombreuses études scientifiques ont confirmé qu’ils possédaient les mortalités cardio-vasculaires et par cancers parmi les plus basses du monde.
Plusieurs autres pays du pourtour méditerranéen ont une façon de s’alimenter voisine, si bien que l’on parle tantôt de régime crétois, tantôt de régime méditerranéen, bien que le premier soit plus efficace en matière de prévention. Il existe trois différences essentielles entre ces deux modèles alimentaires : le « crétois » élimine totalement les laitages (beurre, crème, lait) à l’exception du fromage, il recourt volontiers au pourpier, il encourage une consommation régulière de noix.
Régime crétois
Il repose sur des habitudes alimentaires traditionnelles saines et équili brées. Il est bien accepté par le public car il est agréable, compatible avec une vie familiale et professionnelle, sans excès mais sans restrictions, et enfin peu onéreux. Il est d’ailleurs plus une façon de s’alimenter et de vivre qu’un véritable régime.
Vous pouvez dès à présent l’adopter dans son ensemble ou en tous cas largement vous en inspirer car il procure de façon INDISCUTABLE des bénéfices-santé concrètement et rapidement positifs. Il est à noter que la réduction de fréquence des maladies cardio-vasculaires est obtenue sans modification des chiffres du cholestérol sanguin, ce qui est une véritable révolution pour le corps médical en général et les cardiologues en particulier.
La prévention micronutritionnelle des maladies cardio-vasculaires repose sur une alimentation variée et équilibrée de type crétois comprenant :
Les huiles des poissons gras (anguille, hareng, maquereau, rouget, sardine, saumon, thon, truite) et certaines huiles végétales (colza, lin, noix, soja...) font partie des acides gras oméga 3. Si l’huile d’olive est la source principale des acides gras mono-insaturés, vous en trouvez également dans l’huile de colza, l’amande, l’avo cat, le confit de canard et d’oie, le foie gras, la noisette, la noix de Macadamia, la volaille et même le porc. Les flavonoïdes se trouvent surtout dans les agrumes (citron, orange, pamplemousse), la cerise, la myrtille, le raisin, le thé, le vin rouge. Le sélénium se trouve surtout dans les abats, l’ail, les céréales com plètes, le chou, les germes de blé, la levure de bière, l’œuf, la viande. Vous trouvez surtout la vitamine B6 dans la banane, les légumineuses (haricot, lentille, pois, soja), la pomme de terre, la viande. Vous trouvez la vitamine B9 surtout dans les légumes verts à feuilles (épinard, fenouil, salade...). Vous trouvez la vitamine B12 unique ment dans les produits d'origine animale: abats, laitages, œufi, poisson, viande.
À NOTER D’EMBLÉE Toutes les études montrent que le régime dit « méditerranéen » est non seulement préventif des maladies cardio-vasculaires (morbi mortalité diminuée de près de 70 %) mais aussi des cancers (côlon, pancréas, prostate, sein...). Deux-tiers des décès dans les pays occi dentaux seraient dus ou aggravés par un mauvais régime : trop de gras, trop de viande, trop de sucre, trop de sel, trop d’aliments raf finés, trop de bière... et pas assez d’aliments traditionnels : fécu lents, fruits, légumes, pain.
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