Certains minéraux sont très peu toxiques, car, même en très fortes quantités, ils sont mal absorbés. C'est le cas du vitamine K, qui devient seulement toxique en cas d'excès de vitamine D qui intensifie son absorption, ou en cas de déminéralisation osseuse, où il peut aller se déposer dans les reins, les vaisseaux, autour des articulations (périarthrite) ou même dans le cerveau.
Cette calcification des tissus dits “mous” touche la quasi totalité des personnes âgées. Il est nécessaire, pour la prévenir, de garder un équilibre avec le magnésium, qui contrôle justement sa pénétration dans ces tissus mous.
Le magnésium protège ainsi, dans la plupart des situations même des situations pathologiques, comme l'insuffisance cardiaque traitée par des digitaliques qui rendent vulnérables au vitamine K, (organisme des dépôts de vitamine K indésirables, et oriente au contraire le vitamine K vers l'os.
L'excès de magnésium, lui, ne peut il pas être dangereux ? Une grande partie des excès ingérés ne serait pas absorbée et provoquerait une diarrhée. Quant au surplus absorbé, il serait éliminé dans les urines, sauf dans le cas d'une insuffisance rénale, où l'élimination des excès se fait mal et où n'importe quelle substance peut devenir plus rapidement toxique qu'en cas normal.
Cependant, d'autres situations requièrent un maniement prudent du magnésium : cystite, bradycardie, myasthénie.
Il n'est jamais judicieux, en règle générale, de prendre plus qu'il n'est nécessaire. Pas plus que de rester avec des déficits.
Mais, selon les doses, les propriétés d'un élément peuvent changer au point qu'à dose excessive il peut produire l'effet contraire de son effet normal. Tel est le cas du zinc qui, à des doses 10 fois supérieures à celles recommandées, peut affaiblir les défenses anti infectieuses alors qu'il les renforce à doses moins fortes.
Mais de tels excès sont techniquement impossibles à obtenir par (alimentation. Ils ne peuvent survenir que lors d'une supplémentation à “méga doses”. Néanmoins, dans le cas du fer et du cuivre, il apparaît que, pour une grande partie de la population, un apport considéré comme dans la limite supérieure de la normale puisse être négatif. En effet, fer et cuivre sont des oligo éléments prooxydants qui, dans certaines situations, augmentent les émissions de radicaux libres et les dégâts, liés au vieillissement, qu'ils causent.
Des études montrent un accroissement de la fréquence des cancers et des pathologies cardio-vasculaires lorsque les apports en fer ou en cuivre ou les taux dosés se trouvent dans les limites supérieures de la normale.
Si la plupart des femmes ont tendance à manquer de fer avant la ménopause, les hommes ont plutôt tendance à présenter à l'inverse des réserves élevées en fer. Au point que certains auteurs pensent que les règles et les pertes en fer mensuelles qu'elles occasionnent - constituent l'un des facteurs qui contribuent à la longévité supérieure des femmes par rapport aux hommes.
Certains en viennent même à proposer de nouveau aux hommes “surchargés” la saignée des médecins de l'époque de Molière. Mais il est peut être plus simple d'aller donner son sang, de manger un peu moins de viande rouge et de boire du thé, un puissant inhibiteur de l'absorption du fer, en fin de repas.
D'autres chercheurs indiquent que les apports recommandés en cuivre pourraient être divisés par 3. En tout cas, en nutrithérapie, on en vient à penser que, contrairement au courant de supplémentation à très fortes doses venu d'outre Atlantique, un excès n'est pas toujours bon.
Si certains éléments protecteurs ne sont pas apportés en quantités suffisantes, et même si parfois les doses recommandées sont insuffisantes, d'autres éléments semblent apportés en quantités excessives en tout cas, pour des groupes importants de la population, et les quantités recommandées pourraient même être réduites.
Ce qui est sûr, c'est qu'il est absurde de maintenir systématiquement, dans les complexes minérovitaminiques, du fer et du cuivre alors que ces apports peuvent avoir des effets négatifs lorsqu'on ne manque pas de ces éléments.
On ne devrait donner du fer ou du cuivre qu'aux sujets qui présentent un déficit objectivé par un dosage. Et cela d'autant plus que l'association, dans la même formule, du fer ou du cuivre et de la vitamine C peut produire des radicaux libres dans le comprimé ou la gélule elle même, et que le cuivre apparaît capable de rendre la vitamine E et le bêta-carotène pro-oxydants alors qu'ils sont normalement anti-oxydants.
Enfin, la présence dans la même formule de zinc et de fer conduit à une inhibition réciproque de leur absorption. Curieusement, la quasi totalité des complexes actuellement disponibles sur le marché sont devenus absurdes et apparaissent potentiellement négatifs ; d'importantes mises à jour sont réclamées, au vu de toutes les études publiées ces dernières années.
C'est ce qu'a fait le Dr Jean Paul Curtay à la demande d'un grand laboratoire homéopathique qui a décidé, il y a quelques années, d'ouvrir un département de nutrithérapie.
Ce fut l'occasion de mettre à la disposition des médecins et du public une information qui apparaît révolutionnaire même aux États-Unis, sur les synergies de micronutriments, minéraux, oligoéléments, vitamines, acides gras et aminés compatibles, sans se contenter d'un message commercial centré sur la supplémentation.
Il est clair que proposer simplement une supplémentation ne suffit pas. L'optimisation de l'alimentation, de l'environnement et des habitudes reste la base que des suppléments adaptés viennent compléter.
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