La dépression est une affection complexe qui peut avoir un impact important sur le poids corporel d'un individu. Il y a plusieurs façons dont cela peut se produire.
Causes :
Changements d'appétit : Certaines personnes souffrant de dépression peuvent perdre leur appétit et, par conséquent, perdre du poids. D'autres peuvent avoir tendance à manger davantage, surtout des aliments à forte teneur en sucre ou en graisses, ce qui peut conduire à une prise de poids.
Activité physique : La dépression peut entraîner une fatigue ou un manque d'énergie, ce qui peut réduire l'activité physique et contribuer à la prise de poids.
Médicaments : Certains médicaments utilisés pour traiter la dépression peuvent également entraîner une prise de poids.
Solutions :
La première étape pour gérer le poids lorsqu'on souffre de dépression est de traiter la dépression elle-même. Les traitements pour la dépression peuvent inclure une combinaison de thérapies par la parole (comme la thérapie cognitivo-comportementale), de médicaments et de modifications du mode de vie.
Alimentation : Une alimentation équilibrée et nutritive peut non seulement aider à gérer le poids, mais elle peut aussi contribuer à améliorer les symptômes de la dépression. Les régimes riches en fruits, légumes, protéines maigres, grains entiers et acides gras oméga-3 ont été associés à une amélioration de l'humeur et à une réduction des symptômes de la dépression.
Exercice : L'activité physique régulière peut aider à gérer le poids et a également été démontrée pour aider à améliorer les symptômes de la dépression. L'exercice aide à libérer les endorphines, qui sont des neurotransmetteurs qui aident à promouvoir un sentiment de bien-être.
Sommeil : Un sommeil adéquat est crucial pour le contrôle du poids et la santé mentale. Si vous souffrez de troubles du sommeil, il est important de discuter de ces problèmes avec votre médecin.
Consultation d'un professionnel de santé : Si vous vous sentez déprimé et que cela a un impact sur votre poids, il est important de consulter un professionnel de la santé. Ils peuvent travailler avec vous pour élaborer un plan de traitement qui répond à vos besoins spécifiques.
Il est important de rappeler que la prise de poids ou la perte de poids peuvent être des symptômes de la dépression et qu'il est important de traiter la dépression elle-même pour gérer ces symptômes. De plus, chaque individu est différent, et ce qui fonctionne pour une personne peut ne pas fonctionner pour une autre. Il est important de travailler avec un professionnel de la santé pour élaborer un plan de traitement personnalisé.
Il existe un lien indiscutable entre la dépression nerveuse, l'état dépressif et la variation du poids, mais ce lien est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. Le stress peut entraîner une prise de poids compensatrice, mais la dépression a généralement pour effet de couper l'appétit.
L'une des réponses possibles du psychisme pour modérer les effets d'un conflit est de modifier l'appétit. Les enfants comme les adolescents manifestent souvent leur frustration ou leur colère par un refus de manger, jusqu'à ce que la faim l'emporte sur les sentiments. Une attitude identique s'observe chez l'adulte ou chez la personne âgée qui affirme détester la cuisine de l'hôpital ou de la maison de retraite, dernière liberté pour exprimer son refus de la situation. À l'inverse, d'autres personnes réagissent à un conflit par un grignotage forcené ou une agressivité alimentaire de type boulimique : la prise de poids ne tarde pas.
L'ennui, l'anxiété, la tristesse, l'état dépressif s'accompagnent souvent d'un changement de comportement alimentaire. Chez certains, l'aliment a une fonction anxiolytique, identique au réflexe de la cigarette chez le fumeur stressé. C'est aussi une source de plaisir immédiat, par sa seule présence dans la bouche ou par son caractère sucré ou salé. Chez d'autres, l'état dépressif conduit à une inhibition globale des désirs, dont l'appétit. Il peut également pousser à une consommation abusive d'alcool, responsable dans un premier temps d'une prise de poids trompeuse, car elle masque le déficit alimentaire.
La dépression est un trouble du Moi, le trouble alimentaire est une réponse du Moi pour tenter de résoudre le problème. Peu importe lequel a précédé l'autre, l'important est de comprendre pourquoi c'est cette réponse qui a été choisie. L'aliment comble peut-être symboliquement un vide ou rappelle les temps heureux de l'âge du biberon.
La dépression coupe l'appétit
La perte d'appétit est l'un des premiers signes décelables d'une dépression vraie (à ne pas confondre avec un simple état dépressif), quels que soient l'âge et le poids de la personne. Ce phénomène s'explique de façon scientifique. En effet, la sérotonine, un neuromédiateur cérébral, joue un rôle à la fois dans la genèse de la dépression et dans la régulation de l'appétit et de la satiété. Une dépression installée entraîne donc inévitablement une perte de poids, qui peut, chez certaines personnes, être très importante. À l'inverse, le retour de l'appétit et la prise de poids sont des signes précoces de l'efficacité d'un traitement antidépresseur.
L'excès de poids peut être déprimant...
Être obèse, c'est souvent subir le regard méprisant, ironique ou agressif des autres. C'est aussi avoir une mauvaise image et un dégoût de soi, un sentiment de culpabilité ou de faiblesse. Autant de facteurs qui favorisent la dépression, surtout si l'on compense le stress par encore plus de grignotages. Ce cercle vicieux où l'aliment joue un rôle à la fois compensateur et aggravant est fréquent.
...mais la perte de poids aussi
Chez certains individus, le fait de perdre du poids peut entraîner une véritable déprime. De nombreuses personnes bien en chair sont également de bons vivants dont on apprécie la compagnie à la fois pour leur humour, leur convivialité et leur bonne humeur.
Une importante perte de poids peut quelquefois provoquer chez elles une véritable dépression associée à une perte de libido (du désir sexuel), comme si l'esprit était devenu soudain plus fragile sans sa carapace protectrice.
Le grignotage et les crises boulimiques sont aussi des moyens de lutte contre une dépression débutante. On retrouve souvent dans l'histoire personnelle d'un patient dépressif une mère nourrice pour qui l'aliment était l'élément essentiel et parfois unique de la relation affective. Manger devient un moyen symbolique de combler les vides du cœur ou de l'esprit, mais dont l'action rassurante est bien trop courte pour être durablement bénéfique.
À noter... La répétition des échecs dans les tentatives d'amaigrissement et l'irrésistible ascension du yo-yo sont plus souvent responsables d'une dépression que l'excès de poids lui-même.
Il existe un lien, réel ou imaginaire, entre le régime que l'on fait et la fatigue que l'on ressent. Ce lien semble paradoxal quand on sait à quel point l'excès de poids fatigue. Comment faire pour maigrir et se sentir en pleine forme ?
L'excès de poids provoque une fatigue physique normale, car le corps doit supporter une masse grasse inerte importante, alors que la masse musculaire reste réduite. Chaque mouvement, chaque effort demande alors un surplus d'énergie qui épuise les réserves de l'organisme et libère une quantité accrue de déchets à éliminer.
Une fatigue anomale peut également apparaître quand l'excès de poids entraîne des troubles du sommeil. Chez certaines personnes, les ronflements et les apnées du sommeil perturbent le repos nocturne, avec tendance à somnoler juste après le déjeuner ou à d'autres moments de la journée.
De même, l'état dépressif lié au surpoids et à une mauvaise image de son corps peut se traduire par une fatigue banale, qui, on le constate, est souvent plus marquée le matin. Enfin, dans certains cas, la fatigue et le surpoids sont deux conséquences d'un mode de vie atypique, axé, par exemple, sur le travail posté ou le travail de nuit.
Faire un régime pour perdre du poids, c'est absorber chaque jour moins de calories qu'on en dépense pour vider les réserves du tissu adipeux. Cette sous-alimentation relative peut favoriser une sensation de fatigue lorsqu'elle se prolonge ou qu'elle est trop sévère.
Le risque est plus grand quand on pratique un régime fantaisiste, excluant une catégorie d'aliments ou axé sur un menu monotone. Les carences en micro-nutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments) sont d'autant plus importantes que le régime est déséquilibré et le choix des aliments peu diversifié.
Ces carences additionnées sont elles-mêmes une source de fatigue.
Deux effets annexes
Régime et forme physique
Pour faire un régime et rester en pleine forme physique, il ne faut pas se contenter de manger mieux. Il faut aussi faire travailler les muscles pour les rendre plus toniques et améliorer leurs performances. L'exercice physique améliore également la respiration et la circulation sanguine, ce qui a pour effet d'accélérer l'élimination des déchets métaboliques par les poumons et par les reins : la fatigue s'envole.
Régime et forme psychique
Le régime amaigrissant ne doit pas être synonyme de privation ou de punition. Vivez-le au contraire comme une période positive, vous permettant de redécouvrir des plaisirs oubliés. Ces plaisirs sont d'abord gustatifs : mangez moins mais mieux, afin de retrouver des sensations nouvelles et nouer une relation normale avec les aliments. Ils sont également physiques, avec une perception plus agréable de votre corps et de vos mouvements. Ils sont enfin psychiques : à mesure que votre poids diminue, un nouveau mode de relation s'instaure avec votre entourage, sans que vous en soyez nécessairement conscient. Quand le surpoids entraîne une dépression, le régime agit logiquement comme un remède antidépresseur.
Régime et sport
Quand la fatigue est due à une surcharge pondérale, perdre du poids est le moyen le plus naturel de la traiter. Mais, si votre régime vous fait perdre du muscle, vous risquez alors de vous sentir fatigué. Suivre un régime adapté, faire de l'exercice physique et s'occuper de soi sont les trois axes qui vous remettront en forme.
Veillez aussi à éviter la fatigue brutale de l'hypoglycémie.
Coordonnez vos activités et vos menus : prévoyez une portion de glucides (pâtes, riz...) si vous envisagez une activité physique après.
Mon conseil : Si vous éprouvez une fatigue importante, c'est peut-être que vous avez choisi un régime trop sévère parce que vous vouliez maigrir vite. En perdant du poids doucement il n'y a aucune raison que vous vous sentiez fatigué.
À noter... Les compléments alimentaires ne limitent la fatigue que si le régime est sévère et prolongé, dans le cadre d'une obésité majeure, par exemple. Ils sont sans effet sur les régimes modérés et, surtout, bien diversifiés.
Le centre d'amincissement Hélène Galé, votre coach minceur anti-âge, vous propose de mincir ou de maigrir avec la cryolipolyse, la radiofréquence, la cavitation et le vacum à Tarbes 65000 et Pau 64000. Supprimez la cellulite qui vous gène et profitez des soins visage et corps et des compléments alimentaires Hélène Galé !