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LES SELS MINÉRAUX : LES SIGNES DE CARENCE ET DE DÉFICIENCE

 

Les sels minéraux sont des éléments essentiels pour le fonctionnement optimal de notre organisme. Il existe deux catégories principales de minéraux :

les macrominéraux (dont nous avons besoin en grandes quantités, comme le calcium, le phosphore, le magnésium, le sodium, le potassium, le chlore et le soufre) et les oligo-éléments (dont nous avons besoin en petites quantités, comme le fer, le zinc, le cuivre, le sélénium, l'iode, le fluor, le chrome et le manganèse).

Histoire :

L'importance des minéraux pour la santé a été reconnue depuis l'Antiquité, mais la compréhension scientifique de leur rôle dans le corps a vraiment commencé à se développer au 19e et 20e siècle. Par exemple, le rôle du calcium et du phosphore dans la santé des os a été découvert au 19e siècle, tandis que l'importance du fer pour la formation des globules rouges a été mise en évidence au 20e siècle.

Signes de carence et de déficience :

Les signes de carence varient en fonction du minéral concerné. Par exemple, une carence en calcium peut entraîner des problèmes osseux comme l'ostéoporose. Une carence en fer peut causer l'anémie, caractérisée par la fatigue et la pâleur. Une carence en potassium peut entraîner de la faiblesse musculaire et des troubles du rythme cardiaque. Une carence en zinc peut entraîner une perte de cheveux, des problèmes de peau et un système immunitaire affaibli.

Causes :

Les carences minérales peuvent être causées par une variété de facteurs, y compris une alimentation déséquilibrée, des troubles digestifs qui entravent l'absorption des minéraux, certaines maladies, une grossesse (qui augmente les besoins en certains minéraux), l'âge avancé, et certains médicaments.

Solutions et traitements :

En général, la meilleure façon de prévenir et de traiter une carence en minéraux est de manger une alimentation variée et équilibrée qui inclut une variété d'aliments riches en minéraux. Par exemple, le lait et les produits laitiers sont de bonnes sources de calcium, la viande rouge et les légumineuses sont riches en fer, les fruits et légumes sont de bonnes sources de potassium, et les fruits de mer sont riches en zinc.

Dans certains cas, des suppléments minéraux peuvent être nécessaires, mais ils doivent toujours être utilisés sous la supervision d'un professionnel de la santé, car un excès de certains minéraux peut être tout aussi nuisible qu'une carence.

Enfin, il est important de traiter toute condition sous-jacente qui pourrait être à l'origine de la carence en minéraux, comme une maladie digestive ou une maladie rénale.

Il faut distinguer les situations de carences sévères, rares dans les pays développés, des déficiences encore appelées "subcarences", qui sont, elles, fréquentes, et cela plus encore qu'on ne le pensait il y a quelques années.

 La carence en iode entraîne l'apparition d'un retard mental chez les enfants dont les mères ont manqué d'iode ; d'où le fameux "crétinisme" qui touchait les populations montagnardes éloignées des produits de la mer. La supplémentation à travers le sel de table a fait pratiquement disparaître ce problème, de même que le goitre qu'il provoquait chez les adultes.

Le centre d’amincissement Hélène Galé, votre coach minceur anti-âge vous permettra de maigrir et de rajeunir grâce à la cryolipolyse, votre cellulite sera enlevée rapidement et vous fera un ventre plat.La carence en fer est responsable d'anémie, et cela reste un problème fréquent, surtout chez la femme avant la ménopause, car elle perd du fer lors des règles. Mais, avant qu'une anémie apparaisse, le manque de fer peut provoquer chez le nouveau-né des malformations et, à tout âge, une vulnérabilité aux infections, une baisse d'énergie physique et psychique. Ces signes apparaissent lorsque les réserves stockées dans le foie (feiritine) baissent à un niveau trop faible.

En revanche, la carence en calcium peut rester très longtemps, des dizaines d'années, sans conséquences apparentes, car l'on en possède dans le squelette une réserve d'environ 1 kg. La concentration du calcium dans le sang est très étroitement régulée. Si les apports ne suffisent pas, une hormone sécrétée par la glande parathyroïde, la parathormone (PTH), va libérer du calcium de l'os pour compenser le manque d'apport.

Mais, au jour le jour, la densité de l'os diminue et, au bout d'un certain temps, il s'est fragilisé au point que l'on se "ratatine", car les vertèbres se tassent, et que l'on risque de se fracturer le col du fémur à la moindre chute (ostéoporose). D'autre part, des apports faibles en calcium semblent augmenter, par des mécanismes encore mal élucidés, les risques d'hypertension artérielle et de cancer du côlon.

Quant à la carence sévère en zinc, elle se voit rarement. Néanmoins, les subcarences en zinc apparaissent au moins aussi fréquentes que celles en fer, et touchent les enfants, les hommes et les personnes âgées autant que les femmes.

Conséquences : augmentation des risques de toxémie gravidique, d'accouchement prématuré, de complications de l'accouchement pour la femme enceinte ; défaut des développements, en particulier cérébraux, chez l'enfant ; vulnérabilité aux infections chez tous, etc.

Dernier exemple, qui touche encore probablement plus de monde, du fait de la surutilisation entraînée par le stress : le déficit en magnésium produit une hyperréactivité,  une nervosité, de l'anxiété, des douleurs musculaires, des fourmillements, des crampes,  une fatigue, des troubles digestifs à type de ballonnement, tous phénomènes déclenchés ou  aggravés par le bruit, des contrariétés, le surmenage ou des tensions psychologiques.

De  nombreuses études nous montrent que, même chez la personne parfaitement saine, ne se plaignant de rien et observant une alimentation variée et équilibrée, certains apports ne peuvent être techniquement assurés. Il existe donc une supplémentation systématique de la population déjà mise en place depuis des dizaines d'années (iode dans le sel de table, fer chez les femmes enceintes).

Mais cette supplémentation doit tenir compte aussi du fait que, par exemple, la majorité ne reçoit pas suffisamment de zinc et de magnésium, elle doit donc être plus complète (et compatible).

SIGNES  CLINIQUES 

Une bonne partie de la population, subissant sans le savoir ces manques depuis de nombreuses années, est arrivée à un stade non de carence, la plupart du  temps, mais de déficience. Cette déficience s'exprime par des signes et des symptômes très banals : baisse d'énergie physique, baisse des capacités de concentration ou de mémorisation, augmentation de la fréquence des infections, vulnérabilité au stress, ongles cassants, peau sèche.

Ce sont des signes ou des symptômes d'appel qui devraient conduire à un examen par un nutrithérapeute  afin d'identifier le ou les déficits (ils sont rarement isolés) et leur cause et, surtout, à les corriger par des conseils alimentaires et une supplémentation  de correction, suivie par une supplémentation d'entretien.

Le nutrithérapeute, après avoir pris note de l'ensemble des plaintes de la personne, examiné sa peau, ses ongles, et recherché d'autres signes de déficit nutritionnel, doit prendre le temps de se renseigner sur les antécédents personnels. En effet, l'histoire du passé médical, la fréquence des infections, des troubles de l'humeur, orientent le médecin vers certains éléments plutôt que d'autres.

Et il est important aussi de poser des questions sur les antécédents des enfants, des frères et sœurs, des parents et des grands-parents.

En effet, certains terrains héréditaires comme celui de la spasmophilie ou de la dysfonction en sérotonine (irritabilité, fluctuations de l'humeur, impulsivité, attirance pour le sucré, le tabac, l'alcool, tendances boulimiques) relèvent de besoins accrus en certains éléments, dans ces cas, respectivement le magnésium et le lithium. 


D'autre part, les risques héréditaires de faire de l'ostéoporose,  du diabète, de l'hypertension, des pathologies cardio-vasculaires ou des cancers doivent amener à rechercher avec une attention particulière les manques en micronutriments protecteurs, qu'il faut souvent alors donner à des doses supérieures aux doses nutritionnelles habituelles.

 

Le nutrithérapeute doit aussi relever les facteurs de surutilisation des micronutriments : stress, pollution, café, alcool, médicaments. Puis il procède à un bilan alimentaire, non pas destiné à faire un calcul précis, peu utile, du nombre de calories ingérées, mais permettant, à partir d'un petit déjeuner, d'un déjeuner et d'un dîner types, des boissons prises, de la fréquence de consommation des fruits, légumes, céréales, légumineuses, viandes, poissons, d'établir les manques d'apport probables dans les différents éléments essentiels.

 

SIGNES  BIOLOGIQUES 

Enfin, il demande, comme tout médecin, des dosages classiques, tel celui de l'hémoglobine, qui renseigne sur la présence d'une anémie, celui de la ferritine, qui donne une idée précise des réserves en fer, celui du calcium et du phosphore. Mais à ce niveau il convient de le compléter par un dosage du calcium ionisé, la fraction utile du calcium.


De même pour le potassium, qui doit être complété par un dosage de ce dernier à l'intérieur des globules rouges où celui-ci se trouve, grâce à un transporteur qui l'échange contre du sodium. En effet, le mauvais transport du potassium associé à de la rétention d'eau et à un risque d'hypertension ne peut être diagnostiqué par le simple dosage du potassium dans le plasma. Il peut également être lié à un manque de magnésium, nécessaire à l'échange entre le potassium et le sodium.Le centre d’amincissement Hélène Galé, votre coach minceur anti-âge vous permettra de maigrir et de rajeunir grâce à la cryolipolyse, votre cellulite sera enlevée rapidement et vous fera un ventre plat.

Le dosage du magnésium, que ce soit dans le plasma ou les globules rouges, peut être normal dans environ 30 % des cas de déficit. D'où l'intérêt de doser son excrétion dans les urines de 24 h, avec celle du calcium et du phosphore, ce qui permet de repérer des pertes excessives et de rechercher leur cause.

Une plus grande vulnérabilité au stress attire l'attention sur un déficit en magnésium ; de même, des ongles cassants ou dédoublés, des taches blanches sur les ongles, l'attirent sur un manque de zinc. Il est intéressant de préciser l'intensité de ce dernier par un dosage.

Mais le taux de zinc dans le plasma varie, inversement avec celui du cuivre, sous l'action de la pilule, des hormones de la grossesse, d'une infection, d'une inflammation ou même de certains stress. Aussi faut-il le doser également dans les globules rouges. Le zinc étant le minéral le plus mal absorbé de tous après le fer, il convient de refaire un dosage au bout de 6 mois ou 1 an, afin de vérifier que le manque a bien été corrigé. 

Quant au sélénium, au chrome, au silicium, au cuivre et au manganèse, il est impossible, sauf dans des situations de carences sévères, de découvrir le déficit sans réaliser un dosage. Étant donné l'importance de ces éléments dans le fonctionnement normal et dans la prévention d'un grand nombre de pathologies,

ils sont aussi importants que le fer ou le calcium,  ils devraient systématiquement être dosés. On appelle ce dosage le "profil oligo-élémentaire". Malheureusement, très peu de laboratoires le pratiquent encore.

Un autre dosage permet indirectement de savoir si l'on dispose de suffisamment de sels minéraux et de certaines vitamines dites « anti-oxydantes » pour se défendre contre les radicaux libres et les risques de maladies qui leur sont associées : pathologies cardio-vasculaires, cancers, cataracte. C'est le MDA (ou malonedialdéhyde), un reflet de l'agression des acides gras de l'intérieur de l'organisme par les radicaux libres.

Lui aussi devrait être de pratique courante. C'est un marqueur de risque au moins aussi important que le cholestérol pour les pathologies cardio-vasculaires et qui concerne bien d'autres pathologies. 
Enfin, d'autres dosages peuvent être réalisés si nécessaire : notamment celui des éléments-traces comme le molybdène (en particulier dans certaines allergies), celui des métabolites de neurotransmetteurs dans les urines (en cas de problèmes psychologiques comme le manque de concentration, la dépression ou les troubles du comportement).

 

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