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Vitamine A ou Rétinol et les Carotenoïdes

Homme ou femme, comment avoir le ventre plat et maigrir vite du ventre ? Le centre d’amincissement anti-âge Hélène Galé vous propose un remodelage minceur pour perdre du poids avec le Cellu M6®, la cryolipolyse mais aussi la presso thérapie pour un drainage lymphatique et soulager les jambes lourdes.

Histoire et Découverte :

La vitamine A a été découverte en 1913 par les chercheurs Elmer McCollum et M. Davis à l'Université du Wisconsin-Madison. Ils ont constaté qu'un certain type de graisse contenue dans le beurre et le jaune d'œuf était nécessaire à la croissance et à la survie des rats de laboratoire. Plus tard, en 1931, le chimiste suisse Paul Karrer a décrit la structure de la vitamine A et a reçu le prix Nobel pour son travail sur les vitamines.

Applications et Usage :

La vitamine A est une vitamine liposoluble qui joue un rôle essentiel dans la vision, la croissance et le développement, le fonctionnement du système immunitaire, et la reproduction. Il existe deux formes principales de vitamine A dans l'alimentation : le rétinol, qui se trouve dans les aliments d'origine animale comme le foie, le lait et les œufs ; et les caroténoïdes, qui sont présents dans les fruits et légumes colorés comme les carottes, les épinards et les patates douces.

Recommandations :

L'apport quotidien recommandé en vitamine A varie en fonction de l'âge, du sexe et d'autres facteurs. Pour la plupart des adultes, l'apport quotidien recommandé est de 700 à 900 microgrammes d'équivalents d'activité rétinol (EAR).

Synergies :

La vitamine A peut travailler en synergie avec d'autres nutriments. Par exemple, la consommation de graisses alimentaires peut améliorer l'absorption de la vitamine A. De plus, la vitamine E peut aider à prévenir l'oxydation de la vitamine A.

Cependant, une consommation excessive de vitamine A peut être toxique, en particulier sous forme de suppléments, et peut interférer avec la vitamine D et le calcium, affectant la santé des os.

La vitamine A a été découverte en 1913 par les chercheurs Elmer McCollum et M. Davis à l'Université du Wisconsin-Madison. Ils ont constaté qu'un certain type de graisse contenue dans le beurre et le jaune d'œuf était nécessaire à la croissance et à la survie des rats de laboratoire. Plus tard, en 1931, le chimiste suisse Paul Karrer a décrit la structure de la vitamine A et a reçu le prix Nobel pour son travail sur les vitamines.

Applications et Usage :

La vitamine A est une vitamine liposoluble qui joue un rôle essentiel dans la vision, la croissance et le développement, le fonctionnement du système immunitaire, et la reproduction. Il existe deux formes principales de vitamine A dans l'alimentation : le rétinol, qui se trouve dans les aliments d'origine animale comme le foie, le lait et les œufs ; et les caroténoïdes, qui sont présents dans les fruits et légumes colorés comme les carottes, les épinards et les patates douces.

Recommandations :

L'apport quotidien recommandé en vitamine A varie en fonction de l'âge, du sexe et d'autres facteurs. Pour la plupart des adultes, l'apport quotidien recommandé est de 700 à 900 microgrammes d'équivalents d'activité rétinol (EAR).

Synergies :

La vitamine A peut travailler en synergie avec d'autres nutriments. Par exemple, la consommation de graisses alimentaires peut améliorer l'absorption de la vitamine A. De plus, la vitamine E peut aider à prévenir l'oxydation de la vitamine A.

Cependant, une consommation excessive de vitamine A peut être toxique, en particulier sous forme de suppléments, et peut interférer avec la vitamine D et le calcium, affectant la santé des os.

La vitamine A existe sous deux formes le rétinol et le bêta-carotène. On emploie le terme de "vitamine A" pour désigner tous les dérivés qui ont une structure ou une activité biologique comparables à celles de la molécule de base ; ils sont prêts à être utilisés par l'organisme.

On trouve la vitamine A dans les aliments d'origine animale. Le terme de "provitamine A" est employé pour désigner certains caroténoïdes, dont le bêtacarotène est le chef de file ; précurseurs de la vitamine A, ils ont, après transformation, une activité biologique comparable à celle ci. II existe environ 600 caroténoïdes identifiés ; la grande majorité ne peut se transformer en vitamine A.

En revanche, la plupart d'entre eux ont, comme le bêta-carotène lui même, des propriétés antioxydantes indépendantes, que la vitamine A ne possède pas. On les trouve surtout dans les végétaux. La teneur des aliments peut être exprimée en Microgrammes de rétinol (ug de rétinol). 

Équivalent rétinol (E.R.) pour les caroténoïdes, en tenant compte de leur capacité à se transformer en vitamine A dans l'organisme. II faut 6 ug de bêta-carotène pour fournir un équivalent rétinol, ce qui donne les correspondances suivantes : 1 pg de rétinol = 1 équivalent rétinol = 6 pg de bêta-carotène = 12 ug de mélange de carotènes = 3,3 unités internationales (U.I.).

U.I., L'unité internationale, définie avant que l'on ait isolé la vitamine A, mesurait l'activité que l'on reconnaissait à la substance active contenue dans l'huile de foie de poisson.

1 DÉCOUVERTE

L'un des plus anciens traités de médecine connus, le papyrus d'Ebers (plus de 1 500 ans av. J. C.), signalait déjà que la cécité crépusculaire et les lésions entraînant une opacité de la cornée devaient être traitées par le foie de boeuf et celui de coq noir. Traitement empirique s'il en fut.

Trente quatre siècles plus tard, on saura que le foie de boeuf constitue l'une des sources principales de vitamine A, qui est essentielle à la vision dans l’obscurité.

Dans la Bible, l'ange Raphaël indique à Tobie comment guérir la cécité de son père Étale le fiel de poisson sur ses yeux, le remède fera se resserrer les leucomes et les détachera de ses yeux : ton père recouvrera la vue.

Hippocrate recommandait aussi le foie contre les troubles visuels, ainsi que Celsus, médecin romain (mort en l'an 40), qui fut sans doute le premier à parler de xérophtalmie, la carence en vitamine A qui conduit à la cécité.

Quelques siècles plus tard, Ambroise Paré (1509-1590), le père de la chirurgie moderne, faisait du foie la base d'un baume cicatrisant pour les blessures. Et Guy Pajon, médecin de Louis XIV, fabriquait des onguents à base de foie pour soigner les fistules anales... et royales.

En 1750, en Allemagne, on soignait la cécité à l'aide d'huile de foie de morue. On avait même, en 1881, décelé qu'il existait, dans le lait, une substance inconnue indispensable à la vie...

C'est bien dans le lait que Hopkins et Steep découvrirent, en 1909, un facteur de croissance qu'ils baptisèrent vitamine A. En 1913, MacCollins et Davis l'extraient du beurre et du jaune d'oeuf.

La vitamine A fut enfin isolée en 1931 par Karrer, qui en définit la formule chimique. Sa synthèse fut effectuée en 1947 par Ister. Ses actions et interactions multiples sont loin d'être toutes connues et, si des progrès très importants ont été réalisés dans la connaissance de son métabolisme et de sa biochimie, des problèmes fondamentaux restent à résoudre sur son stockage, son transport, sa libération dans la cellule. La découverte des rétinoïdes (ses analogues de synthèse) permet d'élargir encore les recherches et les connaissances à son sujet. À ce jour, de nombreux rétinoïdes nouveaux ont été synthétisés.

2 CARACTÉRISTIQUES

Insoluble dans l'eau, la vitamine A est soluble dans les graisses, l'éther, le chloroforme et l'acétone. Elle est stable à la chaleur, mais très rapidement dégradée par les acides, et extrêmement sensible à l'oxydation, à l'air et à la lumière (le beurre rance n'en contient plus). Les provitamines A sont beaucoup moins fragiles.

L'alimentation apporte Des dérivés de la vitamine A, dont 80 % sont absorbés par l'intestin, après une série de réactions induites par les sécrétions gastriques et intestinales. Des provitamines A, qui sont absorbées par l'intestin (de 10 à 30%). Comme pour les autres vitamines liposolubles, cette absorption est intimement liée à celle des lipides alimentaires, et toute perturbation dans l'absorption des graisses entrave aussi l'absorption des vitamines.

Chez un sujet normal, la presque totalité de la vitamine A absorbée quotidiennement est mise en réserve dans le foie, qui contient 90 % du stock global de l'organisme. Des quantités négligeables sont stockées dans les surrénales, les poumons, les reins, la peau et l'intestin grêle.

En revanche, les caroténoïdes comme le bêta-carotène, au lieu d'être piégés dans le foie, diffusent dans l'ensemble des tissus ; on les retrouve en particulier dans les lipides circulants, qu'ils protègent de l'oxydation ; dans les membranes des cellules ; dans la peau et dans la rétine qu'ils protègent du soleil ; dans le tissu adipeux et dans les testicules, où leur rôle n'a pas encore été identifié.

Le bêta-carotène possède des capacités anti oxydantes que ne possède pas la vitamine A. En particulier, il est capable de neutraliser une espèce voisine des radicaux libres : l'oxygène singulet, molécule très agressive impliquée dans le vieillissement et dans les cancers de la peau induits par l'exposition intense ou prolongée au soleil. Le bêta-carotène protège aussi l'ensemble des tissus épithéliaux (qui recouvrent toutes les surfaces externes et internes du corps), puisqu'il est reconnu comme l'un des premiers facteurs nutritionnels capables de réduire la fréquence des cancers du poumon, de la bouche, du larynx, de l'oesophage, de l'estomac, du pancréas, du col de l'utérus, de la vessie, du côlon et du rectum.

3 RÔLES

Homme ou femme, comment avoir le ventre plat et maigrir vite du ventre ? Le centre d’amincissement anti-âge Hélène Galé vous propose un remodelage minceur pour perdre du poids avec le Cellu M6®, la cryolipolyse mais aussi la presso thérapie pour un drainage lymphatique et soulager les jambes lourdes.La vitamine A joue des rôles fondamentaux dans la vision, la différenciation des tissus épithéliaux, la croissance et la reproduction.

VITAMINE A ET VISION

La vitamine A joue un rôle capital dans la vision.
  • L'adaptation à l'obscurité est un phénomène physico chimique qui tient à la présence dans les bâtonnets de la rétine d'un dérivé du rétinol plasmatique : la rhodopsine. Une lumière de faible intensité provoque la décomposition de la rhodopsine, ce qui déclenche un influx nerveux.
  • Les cellules de la surface oculaire sont également dépendantes de la vitamine A, qui préside aussi à la synthèse du pourpre rétinien (un des pigments visuels).

De même, de nombreuses études montrent que les caroténoïdes s'avèrent capables (avec la vitamine C) de retarder l'apparition de la cataracte et de la dégénérescence maculaire, l'une des premières causes de cécité chez la personne âgée.

VITAMINE A ET TISSUS ÉPITHÉLIAUX

La vitamine A participe à l'équilibre et au renouvellement des tissus épithéliaux.
Ce rôle est confirmé par l'action des rétinoïdes (analogues chimiques de la vitamine A) dans la cicatrisation et dans les affections dermatologiques ; en particulier, dans les troubles graves de la kératinisation ou transformation pathologique des couches superficielles de l'épiderme (psoriasis, ichtyoses...).

Enfin, la vitamine A exerce une action régulatrice sur les glandes sébacées et sudoripares.

VITAMINE A ET CANCERS

Plusieurs études ont obtenu la régression des leucoplasies précancéreuses de la bouche par le bêta-carotène ou (acide rétinoïque (produit final du métabolisme de la vitamine A).

Une équipe de l'hôpital Saint Louis a utilisé avec succès la vitamine A contre certaines leucémies. Mais, malheureusement, les cellules cancéreuses semblent apprendre à échapper à son action au bout de quelques mois.

Si le bêta-carotène apparaît comme un agent préventif contre les cancers, probablement en grande partie grâce à ses propriétés anti-oxydantes, la vitamine A et ses dérivés apparaissent, eux, comme des agents redifférenciants, capables de retransformer des cellules pré-cancéreuses en cellules normales, cela, grâce à leur action directe sur les gènes

CAROTÉNOÏDES ET IMMUNITÉ

La vitamine A et le bêta-carotène possèdent également des propriétés immunostimulantes indépendantes (la vitamine A, sur la réponse par les anticorps ; le bêta-carotène, sur la réponse par les lymphocytes T4).

La vitamine A est utilisée dans le traitement de la rougeole, le bêta-carotène dans celui du sida.
Ces dernières années ont vu la mise en avant des propriétés immunostimulantes d'un autre caroténoïde que l'on trouve surtout dans la tomate : le lycopène.

CAROTÉNOÏDES ET VIEILLISSEMENT

Le bêta-carotène est, avec la vitamine E et d'autres caroténoïdes comme le lycopène, un puissant lipoprotecteur.

En d'autres termes, il nous protège du érancissementé, qui joue un rôle majeur dans le vieillissement et dans les maladies dites "dégénératives" qui lui sont associées : cancers, pathologies cardio-vasculaires, dégénérescence cérébrale...

Enfin, le bêta-carotène freine la vitesse des processus dégénératifs qui sont accélérés dans certaines situations particulières : exposition excessive au soleil, tabagisme, diabète... 

Les caroténdïdes jouent, avec les autres antioxydants, un rôle important dans la protection contre les dégâts moléculaires et cellulaires dûs aux radicaux libres et accumulés avec l'âge.

VITAMINE A ET CROISSANCE

Étant donné son rôle dans la croissance et la multiplication des cellules, la vitamine A est nécessaire au bon développement et à la croissance de l'embryon, de l'enfant et de l'adolescent.

4 BESOINS

Comme pour toutes les vitamines, il existe :

  • Un apport minimal pour éviter l'apparition de carences.
  • Un apport conseillé, qui permet d'assurer l'équilibre physiologique et de ne pas épuiser les réserves.
  • Une valeur optimale, qui permet à nos systèmes de fonctionner au maximum de leurs capacités, y compris les systèmes de défense et de réparation ; c'est à dire de contribuer à prévenir les maladies et de ralentir les processus dégénératifs du vieillissement. Cette valeur concerne non pas la vitamine A mais les caroténoïdes.

LIMITE SUPÉRIEURE

Il existe une limite supérieure, proche du seuil de toxicité : la vitamine A est stockée dans le foie, ce qui peut entraîner des risques d'accumulation ; mais les intoxications aiguës sont exceptionnelles et provoquées par des doses massives, absorbées de façon accidentelle ou suicidaire, ou lors de traitements anticancéreux.

D'autre part, la vitamine A, prise avant la conception et pendant le premier trimestre de la grossesse, peut être tératogène (provoquer des malformations du foetus). Il est donc déconseillé aux femmes en âge de procréer de prendre plus de 6 000 U.I. de vitamine A par jour, et même de consommer du foie plus d'une fois par mois.

PROPRIÉTÉS DU BÊTA-CAROTÈNE

En revanche, le bêta-carotène est totalement dépourvu de toxicité. Et il peut se transformer selon les besoins en vitamine A, tout en ayant par ailleurs de nombreuses propriétés protectrices que ne présente pas celle ci. Il est donc plus important de s'inquiéter de l'apport en bêta-carotène et autres caroténoïdes que de celui en vitamine A, et toujours plus judicieux de prendre en supplémentation du bêta-carotène plutôt que de la vitamine A.

L'Institut national du cancer américain recommande un apport minimal de 6 mg par jour de bêta-carotène (ce qui est largement supérieur aux recommandations françaises officielles qui figurent dans le tableau ci dessus), et de nombreux chercheurs estiment que la dose optimale se situerait probablement encore bien au dessus (20 mg et plus).

L'apport moyen par l'alimentation, en France, est estimé à 4 mg par jour, mais il existe de très importantes variations (de 0,5 mg à 9 mg) suivant les individus. D'autres caroténoïdes, comme le lycopène, apparaissent aujourd'hui au moins aussi importants que le bêta-carotène.

5 SOURCES

La vitamine A est fournie à l'état naturel par les aliments d'origine animale : le foie, les huiles de poisson, les poissons, le beurre, le fromage.Homme ou femme, comment avoir le ventre plat et maigrir vite du ventre ? Le centre d’amincissement anti-âge Hélène Galé vous propose un remodelage minceur pour perdre du poids avec le Cellu M6®, la cryolipolyse mais aussi la presso thérapie pour un drainage lymphatique et soulager les jambes lourdes.

Le bêta-carotène et les autres caroténoïdes sont surtout fournis par (alimentation d'origine végétale, et se trouvent dans les légumes et les fruits frais, colorés en rouge et en orange ou à feuilles vert sombre : carotte, tubercules colorés, abricot, tomate, melon, potiron, brocoli, mangue, chou, épinards, laitue, cresson. On les trouve aussi dans le saumon, les crevettes, le poulet, le jaune d'oeuf.

Pour les aliments d'origine végétale contenant des caroténoïdes (qui ont la capacité de se transformer en vitamine A dans l'organisme), la teneur est exprimée en microgrammes de bêta-carotène (6 pg de bêta-carotène = 1 E.R.).

 

 

 

6 LES VITAMINES LIPOSOLUBLES SIGNES DE CARENCE ET DE DÉFICIENCE

 

ATTEINTES DE L'OEIL

La déficience en vitamine A entraîne précocement une déficience en rhodopsine, pigment rétinien responsable de l'adaptation à l'obscurité. L'altération de la vision crépusculaire et nocturne (héméralopie) est l'un des premiers signes de carence, mais elle peut être difficile à repérer chez l'enfant.

En ce qui concerne la cornée et la conjonctive, on observe une modification des cellules de la surface, qui se kératinisent (xérophtalmie). Ces atteintes peuvent aboutir à une cécité irréversible dont il existe encore des millions de cas dans le monde.

ALTÉRATIONS DERMATOLOGIQUES

La déficience en vitamine A entraîne une atrophie et un dessèchement des glandes sébacées et sudoripares, avec hyperkératose (prolifération de la couche cornée de l'épiderme).

Ces altérations affectent :

  • La peau, avec localisation préférentielle aux faces externes des cuisses et des jambes.
  • Les muqueuses, ce qui explique une sensibilité accrue aux infections de la trachée et des poumons, hors le fait que la vitamine A stimule la synthèse d'anticorps.

ALTÉRATION DU DÉVELOPPEMENT

Le rôle de la vitamine A dans la multiplication et la croissance cellulaire explique que sa carence entraîne des retards de croissance (en taille et en poids).

De telles carences, qui atteignent encore des populations entières, et surtout les enfants de moins de 6 ans, accompagnent la malnutrition et la dénutrition ; elles ont des conséquences cliniques d'autant plus sérieuses qu'elles sont souvent associées à un déficit en vitamine Eou en zinc.

7 LES VITAMINES LIPOSOLUBLES - GROUPES À RISQUES

Dans les pays où règne la malnutrition, une simple prévention pourrait abolir la xérophtalmie et la kératomalacie, qui provoquent chaque année la cécité de centaines de milliers d'enfants.

Dans plusieurs de ces pays, une lutte systématique contre le déficit en vitamine A est mise en place par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) :

Elle permet de traiter chaque année environ 20 millions d'enfants. Dans les pays industrialisés, on rencontre des déficits en vitamine A dans les classes sociales défavorisées ou dans des groupes aux habitudes alimentaires particulières. Il en est de même chez les personnes âgées vivant dans de mauvaises conditions.

Toutes les affections où le mécanisme d'absorption est altéré peuvent diminuer les réserves hépatiques en vitamine A jusqu'au seuil de carence.

8 RISQUES DE SURDOSAGE

La majeure partie de la vitamine A absorbée quotidiennement est mise en réserve dans le foie. Et les capacités de stockage de cet organe sont énormes, puisqu'on a relevé des taux de vitamine A atteignant 3 200 Ng par g de foie : soit, par gramme de foie, plus de 3 fois le besoin quotidien d'un adulte.

Les réserves de l'organisme en vitamine A peuvent subir des diminutions du fait de certaines maladies maladies atteignant le foie, qui contient 90% du stock organique de vitamine A, comme l'hépatique chronique et la cirrhose.

Maladies digestives chroniques (diarrhées) et parasitoses, qui diminuent l'absorption intestinale. Mucoviscidose, maladie héréditaire avec trouble de l'absorption des graisses, et toutes les affections avec troubles de l'absorption des graisses comme l'atrésie (rétrécissement) des voies biliaires. Traitements prolongés par les corticoïdes et certains autres médicaments. Prise régulière d'huile de paraffine.

La consommation de fruits et légumes apparaît insuffisante dans l'ensemble des populations des sociétés industrialisées, et l'apport en caroténoïdes, trop faible.

Or, au delà d'une certaine concentration, la vitamine A devient nocive. Mais le seuil de toxicité est flou : il y a des risques d'hypervitaminose lorsque l'absorption quotidienne atteint entre 20 et 50 fois la dose recommandée, et les accidents surviennent après des mois, parfois des années, de surutilisation. Une maladie de foie rend plus vulnérable à la toxicité de la vitamine A.

Un surdosage aigu provoque une hypertension intracrânienne entraînant des vertiges, des nausées et des vomissements ; une fontanelle bombée chez le nourrisson, des céphalées occipitales chez l'adulte; une desquamation de la peau et des muqueuses.

Un surdosage chronique se manifeste insidieusement au début par des troubles cutanés (desquamation, sécheresse, démangeaisons, alopécie), des douleurs articulaires et une ossification des ligaments ; une fermeture prématurée des cartilages de conjugaison osseux ; des troubles neurologiques (irritabilité, fatigue chez les enfants), des atteintes hépatiques pouvant conduire à la cirrhose.

Le bêta-carotène étant complètement atoxique, pour éviter le risque d'hypervitaminose il faut, en supplémentation, le préférer à la vitamine A (rétinol).

Les excès de caroténoïdes peuvent donner une coloration orangée à la peau (parfois recherchée pour remplacer avantageusement le bronzage par les ultraviolets, vite dangereux en excès).

Deux études, parues en 1994 et 1995, trouvent une légère augmentation de la fréquence des cancers du poumon chez les fumeurs supplémentés en bêta carotène. En dehors de l'arrêt, irremplaçable, du tabac, le fumeur ou l'ancien fumeur ne devrait pas prendre de bêta-carotène seul, mais plutôt un complexe anti-oxydant où les micronutriments agissent en synergie. Isolés, ceux ci peuvent devenir, dans certaines conditions, pro-oxydants.

On peut ajouter aux risques liés à l'administration de vitamine A ceux des rétinoïdes, qui sont des analogues chimiques de la vitamine A. Ces produits sont très utilisés en dermatologie, et en particulier pour traiter des anomalies de la kératinisation et de la production de sébum. Mais il faut savoir que leur action, favorable sur les tissus lésés, s'accompagne d'effets indésirables sur les tissus sains, notamment une sécheresse de la peau et des muqueuses.

Chez les femmes traitées par certains rétinoïdes, la grossesse constitue une contre indication absolue. Outre les risques d'avortements spontanés, il y a un danger de malformation foetale. Non seulement la prise de rétinoïdes est proscrite pendant la grossesse, mais celle ci doit être évitée après l'arrêt de la médication pendant une période qui varie selon le rétinoïde administré

9 PRESCRIPTION

Homme ou femme, comment avoir le ventre plat et maigrir vite du ventre ? Le centre d’amincissement anti-âge Hélène Galé vous propose un remodelage minceur pour perdre du poids avec le Cellu M6®, la cryolipolyse mais aussi la presso thérapie pour un drainage lymphatique et soulager les jambes lourdes.La prescription s'impose en présence de carence d'apports, par malnutrition, dénutrition ou mauvaises habitudes alimentaires. Dans les pays où sévit la malnutrition et où, par définition, le risque de surdosage est inexistant, la vitamine A est administrée à dose massive par voie orale, tous les 6 mois, en raison du haut degré d'absorption et de stockage et des faibles risques hépatiques. Lorsque c'est le mécanisme d'absorption ou le stockage hépatique qui sont altérés, les doses sont fournies par voie non digestive, sur la base du besoin journalier.

La vitamine A a été longtemps proposée dans le traitement des dermatoses qui témoignent d'un trouble de la kératinisation : psoriasis, ichtyoses, acné. Aujourd'hui, on administre plutôt les rétinoïdes de synthèse.

Néanmoins, ils peuvent être plus toxiques que la vitamine A, et il est préférable, chaque fois que possible, de ne les employer qu'en traitement externe, à associer à du bêta-carotène et d'autres anti-oxydants (Biogardol Plus) par voie orale.

La vitamine A est prescrite en usage local, sous forme de collyre, en cas de lésions de la cornée ; sous forme de crème dermatologique en traitement d'appoint des crevasses, engelures, gerçures, coups de soleil, plaies et brûlures superficielles.

La vitamine A est administrée à forte dose dans certains protocoles anticancéreux. Les risques d'hypervitaminose peuvent être alors réduits par l'administration associée de vitamine E d'origine naturelle.

Elle est aussi utilisée pour réduire les risques de complication et de mortalité liées à la rougeole chez les enfants. Mais, chez le sujet sain, il n'y a aucun intérêt thérapeutique à une prise de vitamine A. En particulier, elle ne doit pas être administrée de façon aveugle chez l'enfant et la femme en âge de procréer.

Attention : La vitamine A est présente, en quantité très variable, dans nombre de spécialités pharmaceutiques, alimentaires, diététiques, cosmétiques.

10 RÔLE PRÉVENTIF

L'optimisation des apports alimentaires en bêta-carotène et autres caroténoïdes apparaît comme un instrument essentiel de la prévention des cancers épithéliaux, des maladies cardio-vasculaires, de la cataracte et d'autres phénomènes dégénératifs liés au vieillissement.

Les fruits et les légumes frais qui sont leur source principale apportent en même temps d'autres substances protectrices, comme la vitamine C et les flavonoïdes. Néanmoins, il semble que les doses optimales protectrices de ces anti-oxydants aient tendance à dépasser les quantités apportées même par une alimentation saine et variée.

Cette situation est aggravée par une surutilisatian de ces anti-oxydants en cas de stress, de pollution et en d'autres circonstances (facteurs de risques). Dans un grand nombre de pays (États Unis, Australie, japon, Suisse, Scandinavie), une partie de la population a été convaincue d'ajouter aux apports alimentaires une supplémentation quotidienne en anti-oxydants, en particulier en vitamine C, vitamine E et bêta-carotène

Les bénéfices de ce complément apparaissent d'ores et déjà substantiels, à condition d'être pris en synergie et associés à des choix alimentaires et de vie judicieux.

Si les formes synthétiques et naturelles de vitamine C ne présentent pas de différence, les extraits naturels de caroténoïdes contiennent d'autres formes que les formes synthétiques. On trouve les formes naturelles, outre dans les aliments, dans les suppléments réalisés à partir d'extraits végétaux (Biogardol Plus).

De fortes doses de bêta-carotène peuvent aussi être utilisées dans les cas qui suivent :

  • Prévention des allergies au soleil.
  • Prévention et lutte contre les infections à répétition (en association avec vitamine C, vitamine E, et parfois zinc et sélénium).
  • Renforcement des fonctions immunitaires chez le séropositif et le malade du sida (associées aux vitamines C et E, au zinc et au sélénium, ainsi qu'à la Nacétyl-cystéine).
  • Autres situations liées à une immunodépression : âge, sport de compétition, tabagisme, diabète, maladies de foie, insuffisance rénale, syndrome de fatigue post-infectieuse.
  • Allergies.
  • Maladies inflammatoires chroniques.
  • Pathologies auto-immunes.
  • Arthrose.
  • Angine de poitrine et prévention des récidives d'infarctus.
  • Certains cancers.

 

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