Histoire et Découverte :
L'histoire de la vitamine C est intimement liée à l'histoire du scorbut, une maladie provoquée par une carence en vitamine C et qui a tué de nombreux marins lors de longs voyages en mer durant le Moyen Âge. Ce n'est qu'au 18ème siècle que le chirurgien britannique James Lind a découvert qu'en consommant des agrumes, on pouvait prévenir et traiter le scorbut. Toutefois, la vitamine C elle-même n'a été isolée qu'en 1932 par les scientifiques hongrois Albert Szent-Györgyi et Joseph L. Svirbely, puis synthétisée la même année par le chimiste britannique Walter Norman Haworth.
Applications et Usage :
La vitamine C est un nutriment essentiel qui joue un rôle important dans de nombreuses fonctions corporelles. En tant qu'antioxydant, elle protège les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres. Elle est également nécessaire à la production de collagène, une protéine essentielle à la peau, aux cartilages, aux tendons, aux ligaments et aux vaisseaux sanguins. De plus, la vitamine C joue un rôle crucial dans la cicatrisation des plaies et l'absorption du fer.
La vitamine C se trouve dans de nombreux fruits et légumes, notamment les agrumes, les fraises, les kiwis, les poivrons, les tomates et les légumes à feuilles vertes.
Recommandations :
L'apport quotidien recommandé en vitamine C varie en fonction de l'âge, du sexe et d'autres facteurs. Pour la plupart des adultes, l'apport quotidien recommandé est de 75 mg pour les femmes et de 90 mg pour les hommes.
Synergies :
La vitamine C travaille en synergie avec d'autres nutriments. Par exemple, elle améliore l'absorption du fer non hémique (le type de fer présent dans les aliments d'origine végétale) et peut aider à protéger les vitamines A et E contre les dommages oxydatifs.
Lorsque les soldats de Saint Louis mouraient en croisade, c'était souvent d'une étrange maladie dont le sire de Joinville donne des descriptions terrifiantes, précisant que les chairs pourries des Croisés se détachaient en lambeaux.
Le mal était connu depuis la plus haute Antiquité, puisque le papyrus Ebers, le plus ancien document médical, en décrit déjà les symptômes.
On le mentionne aussi dans l'Ancien Testament, dans les écrits d'Hippocrate et de Pline l'Ancien.
Cette maladie dramatique, caractérisée par des hémorragies sous la peau, dans les tissus osseux et les articulations, par une inflammation des gencives qui aboutit à la chute progressive des dents, par de violentes douleurs articulaires, de l'anémie, une grande fatigue et, chez les enfants, par des troubles de l'ossification, c'est le scorbut, dont on a su plus tard qu'il était dû à la carence en vitamine C.
En l'absence de traitement, la mort survient à la suite d'hémorragies internes et de surinfections, du fait de la moindre résistance de l'organisme à l'infection.
Aux XVe et XVIe siècles, les grands navigateurs qui parcouraient les mers et exploraient les continents lui payèrent un lourd tribut.
Le chroniqueur Lescarbot raconte ainsi : pendant un voyage de Jacques Cartier vers le Canada, "sur 110 hommes que nous étions, il n'y en avait pas 10 de sains...".
Lors d'un second voyage, à Terre Neuve, en 1535, Jacques Cartier sauva une partie de son équipage de la redoutable maladie en lui faisant absorber une décoction recommandée par les indiens.
Plus tard, l'arbre de vie dont les feuilles avaient servi à préparer la décoction sera identifié ; c'était le cèdre blanc, dont 100 g de feuillage contiennent 45 mg d'acide ascorbique (vitamine C).
En 1593, le capitaine anglais James Lancaster eut l'intuition géniale de faire boire à ses marins quelques gouttes de jus de citron : les hommes échappèrent au scorbut.
Mais il s'agissait là d'expériences isolées qui restèrent circonscrites et méconnues. Les médias n'existaient pas encore !
Et le Dr James Lind, médecin de la marine anglaise à l'hôpital de Portsmouth, pourra dire au XVIIIe siècle que le fléau a tué plus de marins anglais que toutes les batailles avec les Français et les Espagnols ...
Preuve en est qu'en 1740 et 1741, lors de la grande expédition de l'amiral Anson autour du monde, son vaisseau amiral Centurion perdit 292 hommes, et le Gloucester en perdit 300. Sur 3 vaisseaux, il resta à peine 70 hommes valides.
Depuis très longtemps, on soupçonnait que le mal terrible provenait de la nourriture ; mais si quelques isolés intuitifs accusaient bien le manque de fruits et de légumes, c'était généralement la mauvaise qualité des aliments, le froid humide et même la tristesse et l'ennui que l'on incriminait.
En fin de compte, c'est le Dr James Lind qui découvrit le rôle curatif des citrons et des oranges et en préconisa l'emploi dans son Traité sur le scorbut publié en 1753. Il avait procédé à des essais comparatifs sur plusieurs groupes de marins, les uns consommant des agrumes, les autres de l'eau de mer, du vinaigre ou de l'élixir de vitriol ! Les premiers furent sauvés ; l'histoire, pudique, ne dit pas ce qu'il advint des seconds.
L'adjonction de jus de citron à la ration des marins devint obligatoire par décret, ce qui leur valut le surnom de “limeys”.
Peu à peu, les victimes du scorbut se firent moins nombreuses, sur mer comme sur terre, où (amélioration du transport des produits frais contribua à la raréfaction du mal dans les villes. On vit cependant des cas pendant la guerre de Crimée et pendant le siège de Paris, en 1870.
L'empirisme avait permis de trouver le remède. Mais, si l'on savait comment éviter le scorbut, on ignorait pourquoi le remède agissait.
On ne connaissait toujours pas la vitamine C, et il faudra attendre 1907 pour la découvrir.
Les premières expérimentations furent faites par Hobst et Frôlich, qui nourrissaient des animaux en les privant totalement de végétaux frais, pour vérifier s'ils souffriraient de scorbut.
Leurs premières expériences ne donnèrent aucun résultat : on apprendra plus tard que les rats et les pigeons sur lesquels ils les avaient faites ont justement la capacité de faire la synthèse de la vitamine C, les mettant ainsi à l'abri du scorbut.
Les expériences suivantes, elles, faites sur des cobayes, provoquèrent un scorbut expérimental : en effet ces animaux, comme l'être humain, ne peuvent synthétiser la vitamine C.
On établit ainsi que le principe antiscorbut se trouvait bien dans les végétaux frais.
Ce principe, soluble dans l'eau, fut classé ensuite par Funk parmi les vitamines, et appelé, vitamine C par Drummond en 1907.
C'est Szent Gyôrgyi qui, en 1928, isola le premier, d'abord à partir de l'écorce des glandes surrénales, puis du citron, un produit qui fut appelé acide ascorbique en 1932, pour rappeler ses propriétés contre le scorbut.
Sa structure fut développée par Hirst et sa synthèse effectuée en 1933 par Reichstein et Haworth, autant de noms bien oubliés et bien ignorés du grand public, peut être même de bien des scientifiques.
Aujourd'hui, le scorbut n'existe plus dans les pays développés.
Même le scorbut infantile, décrit par Barlow dès 1833, a été définitivement prévenu par l'ajout de jus d'orange dans l'alimentation des nourrissons.
Mais le scorbut fait encore des victimes dans les pays du tiers monde, notamment pendant la saison sèche, en Somalie, par exemple.
La synthèse de la vitamine C par Reichstein fut d'abord purement chimique.
Pour la produire en plus grande quantité, il fallait transformer du sorbitol en sorbose.
Afin de hâter cette transformation, Reichstein plaça un récipient contenant du sorbitol avec du vin, du sucre et du vinaigre sur la fenêtre de son laboratoire, puis il partit en week-end.
À son retour, il trouva, au fond du récipient, des cristaux de sorbose : des drosophiles (aussi appelées mouches du vinaigre), dont le système digestif héberge des bactéries susceptibles de transformer le sorbitol en sorbose, avaient effectué la transformation.
L'histoire ne s'arrête pas là. Reichstein, désireux d'exploiter sa découverte, proposa au Dr Barren, directeur des Laboratoires Hoffmann La Roche, de lui acheter son brevet moyennant une somme de 50 000 Frs suisses, payable seulement lorsque la première vitamine C sortirait des usines...
Haworth et Karrer, collaborateurs du laboratoire et grands pontes de la recherche sur les vitamines, apprécièrent peu qu'un tiers trouve avant eux un procédé de fabrication. Et le Dr Barrell, lorsqu'il accepta la proposition, pensa qu'il n'aurait jamais à verser la somme, d'autant qu'à l'époque les Laboratoires Hoffmann-La-Roche étaient de petite taille, et en difficulté financière.
C'est pourtant ce contrat qui ouvrit l'ère des vitamines et apporta la fortune à Hoffmann La Roche.
Aujourd'hui, plus de 35 000 tonnes de vitamine C sont produites chaque année dans le monde.
L'organisme contient de la vitamine C à raison de 20 à 50 mg/kg (ou de 8 à 25 mg/litre), essentiellement dans les globules blancs leucocytes), le foie, la rate, les glandes endocrines surrénales, corps jaune des ovaires, hypophyse), les tissus péri-dentaires (gencives) et le cristallin de l'oeil.
Elle peut agir seule, comme anti-oxydant, ou avec une protéine (enzyme) qu'elle active.
C'est aussi la plus fragile et, avec la vitamine Bl, on l'utilise comme indicateur du maintien de la qualité vitaminique des aliments : si elles ont été préservées, les autres vitamines le seront a fortiori.
La vitamine C est extrêmement sensible :
On a longtemps cru que la seule propriété de la vitamine C était la prévention ou la guérison du scorbut.
On sait aujourd'hui que ses fonctions sont multiples et son rôle physiologique très important puisqu'elle participe à de nombreuses réactions chimiques de l'organisme et intervient dans de nombreux métabolismes au niveau des tissus (musculaires, cérébraux...), des cellules, des humeurs (liquides circulants) et des hormones (elle favorise, en particulier, les fonctions des glandes surrénales, de la thyroïde et des glandes sexuelles).
Puissant anti-oxydant, la vitamine C joue un rôle très important.
Elle bloque la production des radicaux libres, elle protège les acides gras insaturés de la membrane des cellules et agit directement à l'intérieur des cellules et indirectement en régénérant la vitamine E, principal anti-oxydant de la membrane cellulaire.
La vitamine C stimule la synthèse et (entretien du collagène et, par voie de conséquence, la résistance et la santé de tous les tissus dans lesquels celui ci est impliqué : peau, cartilage, ligaments, parois des vaisseaux sanguins (surtout les petits capillaires, qu'elle renforce), dents, os (sans elle, les fractures se consolident mal).
Cette liste n'est pas exhaustive, et il est certain que le rôle de la vitamine C est encore plus étendu les recherches se poursuivent et laissent entrevoir qu'elle intervient probablement dans d'autres domaines.
La vitamine C et le cancer. Elle agirait dans la prévention du cancer selon un triple mécanisme :
La vitamine C et les affections cardio-vasculaires. Elle présente un rôle protecteur dans la prévention des affections cardio vasculaires (en synergie avec la vitamine E et le bêta-carotène), de nouveau à travers plusieurs effets :
La vitamine C et le rhume.
Elle diminue la durée et la sévérité des rhumes et de la plupart des infections virales (on a montré récemment qu'elle peut ralentir la multiplication du virus du sida). Avec les autres anti-oxydants, elle retarde l'apparition de la cataracte.
C'est la vitamine dont l'organisme a les besoins quantitatifs les plus élevés : ils se chiffrent par plusieurs dizaines de milligrammes (mg), alors qu'ils se comptent par quelques milligrammes, voire par microgrammes (ug) pour les autres vitamines.
Ces besoins sont d'autant plus importants que l'être humain comme les primates et quelques autres espèces dont le cobaye ne peut la synthétiser.
Il n'a pas, ou n'a plus, l'enzyme nécessaire pour effectuer cette synthèse.
Le calcul de la dose quotidienne nécessaire est difficile, d'autant plus qu'on tend aujourd'hui, on l'a vu, à distinguer entre doses physiologiques minimales (celles qui sont nécessaires pour éviter les carences) et doses optimales (celles qui assurent le meilleur état de santé) ; et s'il est très simple de déterminer que 10 mg par jour suffisent à prévenir le scorbut, les doses optimales sont plus imprécises à établir : les chiffres varient entre 60 et 200 mg ou plus, selon les conditions de vie et l'environnement d'une manière générale.
Les besoins augmentent :
Des études effectuées chez des volontaires ont montré que le n pool total de l'organisme est de 1 500 mg et que les signes de scorbut apparaissent lorsqu'il s'abaisse à 300 mg. Mais la réserve optimale se situerait à 5 000 mg.
Le turnover quotidien (c'est à dire le mouvement de renouvellement : destruction élimination et <~ ravitaillement u) serait compris entre 60 et 80 mg (la FDA américaine recommande 60 mg/jour), ce qui, compte tenu des déperditions au moment de l'absorption digestive, situe la dose nécessaire pour compenser les pertes à 100 mg/jour.
Mais le calcul est très approximatif.
La dose quotidienne conseillée a été établie par le CNERNA, en France, en élargissant les doses minimales moyennes par deux coefficients l'un pour tenir compte des variations individuelles de susceptibilité d'absorption ; l'autre pour assurer une marge de sécurité.
Les besoins indiqués sont donc supérieurs au besoin minimal individuel quotidien, mais restent dans la plupart des cas inférieurs aux doses optimales, en particulier dans toutes les situations de sur utilisation (sport, stress, tabac, pollution, infection, etc.).
L'institut national du cancer américain recommande 200 mg de vitamine C par jour.
Il faut donc prévoir chaque jour, au moins :
La teneur en vitamine C des végétaux est fonction de nombreux facteurs, dont la nature du sol, le climat, l'espèce, le degré de maturité et les traitements subis (pesticides, transport, conservation...).
Les fruits acides (l'acidité la stabilise) : les groseilles, les agrumes, les fraises, les framboises, la plupart des fruits exotiques, le cassis. Les végétaux très colorés comme les choux (du chou vert au brocoli), les tomates, les poivrons. Les pommes de terre nouvelles. Les fines herbes, le persil.
Les endives, les champignons, les aubergines. Les pêches, le raisin, les bananes, les figues.
Les “conserves” préservent bien les vitamines des épinards ou des petits pois en boîte sont presque aussi riches en vitamine C que les carottes râpées d'avance, qui ont la réputation usurpée d'en être une véritable source.
Dans les pays riches, les grandes carences, qui se traduisent par les signes de scorbut, font partie de l'Histoire.
Moins importantes, elles peuvent se manifester par des saignements de gencives, la tendance aux ecchymoses (du fait de l'altération de la paroi des petits vaisseaux capillaires qui, fragilisés, éclatent et laissent échapper du sang).
Les symptômes de carences partielles ne sont pas spécifiques : la fatigabilité, la perte d'appétit, la moindre résistance aux infections, les douleurs musculaires, les retards à la cicatrisation, les troubles de formation ou de réparation des os, ne sont pas caractéristiques et peuvent avoir d'autres causes.
Chez l'enfant, l'amaigrissement, l'anorexie, puis des hématomes sous périostés, des hémorragies cutanées ou des muqueuses, sont des signes qui doivent faire penser à une carence en vitamine C.
Les déficiences légères qui peuvent être provoquées par un accroissement des besoins à l'occasion d'un stress, d'une infection, d'un surcroît de fatigue ne donnent pas de symptômes évidents. Pour les déceler, il faut faire un dosage dans le plasma sanguin ou, mieux, dans les globules blancs (leucocytes).
Chez certains groupes d'individus, les besoins en vitamine C sont supérieurs à la moyenne, qu'ils soient augmentés pour des raisons comportementales ou physiologiques :
L'effet secondaire principal d'un excès de vitamine C est la diarrhée.
En effet, les fortes doses sont très mal absorbées. Pour augmenter la quantité globale absorbée, il faut fractionner les doses et les prendre, chaque fois que possible, en fin de repas.
Sur un estomac vide, la vitamine C va plus vite dépasser ses sites d'absorption et passer dans les selles.
La toxicité de la vitamine C est donc quasi nulle, d'autant que les excès qui seraient absorbés sont éliminés par les urines. Par contre, si l'on manque de vitamine C, elle est captée dans les tissus.
Bien qu'il ait été montré, en 1995 à l'Université de Californie (Davis), que les fortes doses de vitamine C n'augmentent pas l'excrétion d'oxalates chez le sujet sain, il reste cependant prudent d'éviter celles ci si l'on fait des calculs rénaux d'oxalate de vitamine K, ou de prendre du magnésium qui prévient la formation des cristaux calciques.
La prise de vitamine C peut interférer avec certains dosages. II faut la suspendre 24 heures avant une prise de sang.
Associée à du fer ou à du cuivre, la vitamine C peut devenir pro-oxydante au lieu d'être anti-oxydante.
Il faut donc éviter de prendre des complexes minérovitaminiques ou des associations où elle coexiste avec ces minéraux.
Par ailleurs, elle peut devenir toxique chez des personnes surchargées en fer.
Il faut éviter d'en donner le premier mois de la vie, car les globules rouges du nouveau né subissent une destruction accélérée et libèrent du fer.
Une supplémentation est aussi formellement contre indiquée chez les personnes atteintes d'hématochromatose (affection caractérisée par un excès de fer), car la vitamine C en présence de fer libre devient pro-oxydante.
Les radicaux libres engendrés entraînent alors des dégâts tissulaires.
Quant à faction qu'on lui attribue sur le sommeil, elle n'a jamais été prouvée.
Elle ne semble perturber l'endormissement que chez une minorité de personnes plus particulièrement sensibles.
La vitamine C a bonne presse, et c'est sans doute celle que les Français s'auto prescrivent le plus couramment.
Lorsque les médecins l'ordonnent, c'est dans un but beaucoup mieux ciblé :
Des travaux de plus en plus nombreux soulignent l'importance des anti-oxydants en général, et de la vitamine C en particulier, dans la prévention des maladies chroniques : cancer, maladies cardio-vasculaires, hypertension.
Beaucoup de substances sont nocives en oxydant les protéines, l'ADN ou les graisses.
Dans le cas de l'athérosclérose, par exemple, c'est l'oxydation des LDL, lipoprotéines transportant du "mauvais cholestérol", qui accélère la formation des plaques réduisant le débit sanguin dans les artères.
La vitamine E et le bêta-carotène protègent les LDL de l'oxydation, et la vitamine C, qui permet d'épargner la vitamine E, joue donc un rôle important dans la prévention de l'infarctus.
De même, les personnes qui ont une concentration faible de bêta-carotène et de vitamine C dans le sang ont 4,17 fois plus de risques d'être victimes d'une hémiplégie (accident vasculaire cérébral).
La vitamine C, en préservant les protéines du cristallin de l'oxydation, jouerait également un rôle préventif contre son opacification (cataracte).
Ce n'est pas une formule d'Einstein, mais le sigle d'un additif utilisé pour protéger les denrées alimentaires...
N'en déplaise aux tenants des médecines naturelles, pour qui tout additif est à proscrire, l'E300 n'est autre que la vitamine C, utilisée comme anti-oxydant.
L'E300 inhibe le brunissement des fruits coupés non traités, de leur pulpe et de leur jus; il améliore la qualité de la farine (et donc du pain : il permet d'obtenir une mie plus fine et plus souple) ; il préserve la couleur rouge de la viande.
On le trouve dans des boissons fruitées, des vins, des bières, des boissons gazeuses, des produits de régime ou diététiques, des charcuteries, et cette liste n'est pas limitative...
Les personnes qui cuisinent utilisent cette propriété anti-oxydante quand elles arrosent de jus de citron des pommes râpées, des poires épluchées ou des champignons émincés, pour les empêcher de brunir.
Des travaux récents sur son rôle dans la prévention de tumeurs expérimentales ainsi que de nombreuses études épidémiologiques concernant son action préventive dans divers cancers suggèrent que la vitamine C aurait un net effet protecteur pour les cancers du poumon, de la bouche, du larynx, de l'oesophage, de l'estomac, du pancréas, du col de l'utérus, de la vessie, du côlon et du rectum.
Cet effet serait moins net en ce qui concerne les cancers du sein, de l'endomètre utérin, des ovaires et de la prostate, qui sont des cancers hormono dépendants.
L'effet protecteur serait comparable à celui du bêta-carotène, plus souvent étudié.
L'Institut national du cancer américain conseille, on l'a vu, la consommation de 3 fruits frais et de 2 légumes par jour, et un apport quotidien de 200 mg de vitamine C.
Une étude toute récente, publiée en 1994 dans American Journal of Clinical Nutrition, révèle qu'un apport plus élevé en vitamine C est associé à une meilleure fonction pulmonaire chez les adultes non fumeurs ou fumeurs, bronchitiques ou asthmatiques. Elle semble donc avoir aussi une action protectrice sur la fonction respiratoire.
Puissant anti-oxydant et puissante défense contre les radicaux libres, détoxifiant, stimulant de l'immunité, stimulant la synthèse et l'entretien du collagène, la vitamine C jouerait, enfin, un rôle dans la prévention du vieillissement global de l'organisme.
Chaque atome est constitué d'un noyau central chargé d'électricité positive autour duquel gravitent des paires d'électrons chargés d'électricité négative, en équilibre.
Dans de nombreux phénomènes comme la production d'énergie ou l'activation des globules blancs, un électron surnuméraire peut être transféré sur une molécule. Cet électron "célibataire", non apparié, déstabilise la molécule.
Celle ci peut se débarrasser de son électron instable sur une autre molécule, qui peut en faire de même avec sa voisine.
C'est ainsi que des dégâts se propagent en chaîne dans les lipides, les protéines, de même que dans les acides nucléiques, qui constituent nos gènes.
Les radicaux libres ne sont pas toujours des ennemis : ils sont nécessaires, par exemple, à la lutte contre les agents infectieux.
C'est le fait qu'ils percutent une molécule utile qui les rend indésirables, hors de certains champs d'action très précis.
Ces "fuites radicalaires" entraînent un "stress oxydatif" de l'ensemble des molécules et des cellules de l'organisme, phénomène central dans le vieillissement.
Nous nous défendons contre ce stress oxydatif grâce à des enzymes spécialisées (SOD, GPX), à des protéines, qui lient les métaux pro-oxydants comme le fer ou le cuivre, et aux substances anti-oxydantes comme les vitamines C et E et les caroténoïdes.
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