Le terme “vitamine K” désigne un ensemble de substances liposolubles qui activent certains facteurs de la coagulation sanguine.
À l'état naturel, la vitamine K existe sous deux formes :
Il existe aussi plusieurs formes synthétiques de la vitamine K, dont la vitamine K3, ou ménadione, et la vitamine K4, ou ménadiol.
La vitamine K a été découverte fortuitement, à l'occasion de recherches sur le métabolisme du cholestérol, entreprises en 1929 par deux Danois, H. Dam et Schônheyder, chez des poulets soumis à un régime pauvre en graisse et en cholestérol...
Ils constatèrent chez ces animaux des hémorragies et un défaut de coagulation, et, comme l'adjonction d'aucune des vitamines déjà connues ne corrigeait ces troubles, H. Dam soupçonna l'absence d'un facteur alimentaire non identifié il proposa de l'appeler vitamine "K", comme Koagulation.
Dans le même temps, Schônheyder constatait l'absence de prothrombine (l'un des facteurs de la coagulation) dans le sang des animaux déficients, et Almquist parvint à soigner ceux ci en leur administrant des extraits de luzerne ; il démontra que la vitamine se forme au cours de la putréfaction végétale.
Dès 1936, une vitamine K huileuse fut extraite de la luzerne par Dam et, en 1939, Doisy en réalisa la synthèse. Il obtiendra ensuite, à partir de poisson avarié, une autre substance à activité antihémorragique qu'il baptisera ”vitamine K2”.
En 1943, le prix Nobel de médecine sera attribué conjointement à Dam, pour avoir découvert la vitamine K, et à Doisy, pour en avoir découvert la structure biochimique.
Bien que l'on ait su, dès 1936, que l'activité de la prothrombine est dépendante de la vitamine K, il faudra attendre le milieu des années 50 et la synthèse de certains des facteurs dont dépend la transformation de la prothrombine en thrombine pour démontrer le rôle exact de la vitamine K.
Les vitamines K1, K2 et K3 sont insolubles dans l'eau, peu solubles dans l'alcool, parfaitement solubles dans les graisses. Certains sels de la ménadione (K3) sont hydrosolubles et gardent leur activité. Stable à l'ébullition, la vitamine K se dégrade rapidement à la lumière et en présence d'alcalins. La vitamine K1 est lentement dégradée par l'oxygène de l'air.
La vitamine K intervient de façon capitale, et à double titre, dans la coagulation du sang. Elle participe à l'activation de deux protéines impliquées dans le processus de formation de la prothrombine, substance essentielle de la coagulation. Quatre des facteurs de la coagulation (dont la prothrombine) n'agissent qu'en présence de vitamine K.
La vitamine K est impliquée en outre dans le métabolisme de certains acides aminés qui fixent les sels de calcium, et le statut vitaminique K se répercute sur la minéralisation osseuse.
Les besoins en vitamine K sont très faibles et les apports alimentaires les couvrent largement (un repas normal en fournit entre 300 et 400 ug alors, que le besoin journalier de l'homme adulte est satisfait avec 45 ug).
Lorsqu'un déficit existe, il est lié à des causes précises.
Il y a pourtant un risque spécifique de déficit en vitamine K, c'est celui du nouveau né, dont les réserves sont limitées (par un mauvais passage à travers le placenta), et dont le tube digestif (stérile à la naissance) ne peut assurer la synthèse de vitamine K.
En outre, l'immaturité hépatique ne permet pas d'assurer de façon satisfaisante la synthèse des facteurs de la coagulation, et le lait maternel est pauvre en vitamine K. À cette période de la vie, une supplémentation est donc indispensable. Le prématuré est soumis à un risque de carence encore plus élevé.
Elles sont doubles, internes ou externes.
Le stockage de la vitamine K dans le foie est modeste, puisqu'il correspond à 8 jours de réserve.
Les signes cliniques sont rares et leur expression dépend de l'importance de la carence. Il peut exister, précocement, des hémorragies nasales, urinaires, digestives, qui sont secondaires à l'allongement du temps de coagulation. Quand on a des raisons de soupçonner un déficit en vitamine K, l'exploration est faite en utilisant le temps de Quick, ou taux de prothrombine ; on l'exprime en pourcentage par rapport à la dilution d'un plasma témoin. La valeur normale est supérieure ou égale à 70 %.
Elle est exceptionnelle chez l'adulte ; elle peut survenir si, à un déficit nutritionnel, s'ajoute un traitement antibiotique ou sulfamide prolongé (les bactéries intestinales assurent moins la synthèse interne), ou en cas de nutrition par voie extra-digestive non supplémentée.
Chez le nouveau né, la carence peut être sévère, et entraîner, dès le 2éme ou 3éme jour, des hémorragies digestives. De façon plus tardive, et de façon exceptionnelle, peuvent se produire des hémorragies cérébrales aux conséquences très graves.
Elle peut être secondaire à un problème intestinal (maladie cœliaque, diarrhées chroniques, parasitoses intestinales ; résections étendues ; utilisation intempestive d'huile de paraffine ou de laxatifs...), hépatique ou pancréatique (la bile et le suc pancréatique sont indispensables à l'absorption de la vitamine K), ou à une mucoviscidose.
Elle peut se présenter lors de la prise de médicaments qui interfèrent avec la vitamine K (anti-vitamines K, céphalosporines, anti-convulsivants, salicylés, fer, excès de Vitamine A). La prise de fortes doses de vitamine E peut diminuer l'absorption de la vitamine K, mais ne peut créer de carence.
Il existe un groupe à risques : les nouveau nés et essentiellement les prématurés, pour les raisons décrites plus haut. Toutefois, plusieurs études récentes ont trouvé, chez les personnes qui subissent une déminéralisation osseuse, des taux parfois abaissés de vitamine K (qui est nécessaire à la fixation du calcium). Par ailleurs, les personnes âgées sont plus vulnérables à l'apparition d'un déficit.
La vitamine K1 est peu toxique, puisque la marge de sécurité est d'environ 50 fois l'apport quotidien conseillé. Toutefois, on peut observer des réactions secondaires lors d'injections de fortes doses par voie intraveineuse ou intramusculaire.
On a récemment constaté une augmentation de la fréquence de certains cancers chez les enfants qui ont reçu à la naissance de la vitamine K par injection. Aussi est il préférable de la donner par la bouche.
Il existe, d'autre part, un risque hémorragique majeur au moment de la naissance, pendant le travail : il serait donc judicieux de supplémenter la mère pendant le dernier mois de la grossesse (si la vitamine K passe mal dans le placenta, il en passe tout de même un peu), puis le nouveau né, mais par voie orale. En revanche, la vitamine K3 est potentiellement toxique à forte dose chez le nouveau né.
Des études effectuées sur des groupes de femmes, avant, pendant et après la ménopause, montrent qu'une supplémentation en vitamine K entraîne une réduction de l'excrétion urinaire des sels de vitamine K.
La vitamine K s'avère donc potentiellement intéressante dans la prévention et le traitement de l'ostéoporose.
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