» Le glossaire Hélène Galé

Glossaire lettre C

 

CACHEXIE

Profond état de dénutrition de l'organisme.

CALAMENT (Calamentha officinalis)

Europe, Labiées, voisine de la menthe, digestive, stimulante.

CALORIE

Elle est l'unité de mesure de la chaleur puisqu'elle représente la quantité nécessaire pour élever la température d'un gramme d'eau de 14,5 °C à 15,5 °C. En médecine, ce terme plus simple est utilisé à la place de « kilocalorie ».

CAMOMILLE (Chamomilla matricaria)

Europe, Composées, antispasmodique, anti-inflammatoire (externe), analgésique.

CANAL IONIQUE

Espace membranaire de la cellule qui est perméable au passage de certains ions (potassium, calcium par exemple). Ces migrations ioniques entraînent des variations de potentiel électrique trans-membranaire qui jouent un rôle fondamental dans la régulation du rythme et de l'activité contractile du cour et dans les communications entre les cellules.

CANCER

Il n'existe pas un, mais des cancers, très différents les uns des autres dans leur origine, leurs facteurs déclenchants, leur fréquence, leur gravité et leur forme clinique. Cependant, tous ont des points communs. Sans qu'on en connaisse précisément les mécanismes, le cancer semble lié à un "dérèglement" de la cellule, dont la multiplication devient anarchique. La cellule ne suit plus les étapes normales de son évolution et se divise à l'infini. Il est probable que ces modifications viennent de mutations dans le noyau qui changent les systèmes de commande cellulaire. Il semble également que l'organisme soit capable d'éliminer, au fur et à mesure de leur apparition, ces mutations très fréquentes, empêchant ainsi le développement d'un cancer. La perte de cette capacité d'élimination serait à l'origine du cancer. Autre caractéristique de la maladie, la faculté des cellules cancéreuses d'essaimer dans l'organisme et de créer des tumeurs secondaires, appelées métastases. Là encore, on ne sait pas pourquoi telle tumeur métastase précocement, contrairement à telle autre. La gravité des cancers tient à plusieurs facteurs, parmi lesquels il faut citer le génie évolutif propre à la maladie, mais aussi les difficultés diagnostiques et les problèmes thérapeutiques liés à la diffusion de cellules malignes dans l'organisme. 
En dépit d'outils diagnostiques de plus en plus performants (IRM, scanner, endoscopie, marqueurs tumoraux), le cancer n'est repérable que longtemps après les premières anomalies cellulaires. Les cellules cancéreuses ont déjà essai mé, rendant difficile le traitement. Lorsque la tumeur est bien circonscrite et qu'elle est accessible au bistouri du chirurgien, l'opération est la meilleure solution. Fréquemment, le traitement doit cependant être associé à une radiothérapie, qui complète la stérilisation de la zone malade, et/ou à une chimiothérapie, qui tente d'éliminer de l'organisme toutes les cellules cancéreuses. Mais il s'agit là d'un trailernent agressif qui lèse aussi les cellules saines : pour cette raison, les médecins doivent "jonaler" avec les doses pour trouver l'équilibre entre dose active et dose toxique. 
Ainsi, la lutte contre le cancer s'établit sur trois fronts principaux : la promotion de mesures préventives, la mise au point de moyens diagnostiques performants et de campagnes de dépistage systématique, la recherche thérapeutique. Pour faire le  diagnostic le plus précoce possible, un certain nombre d'examens systématiques sont recommandés soit chez tout le monde, soit plus souvent parmi des populations à risque. Tel est le cas des frottis du col utérin, de l'examen systématique des seins, de la mammographie (à partir de la cinquantaine), du toucher rectal (pour le cancer de la prostate ou du rectum), de la recherche de sang dans les selles (pour le cancer colique), etc. 
De même, la pratique du scanner et de l'IRM et les techniques d'endoscopie (gastroscopie, coloscopie, bronchoscopie) ont large ment fait progresser le diagnostic précoce de cancer.

 

Mon conseil :
LA PRÉVENTION

Même si on ne sait pas pourquoi telle ou telle personne développe un cancer, on connaît avec certitude un  certain nombre de facteurs favorisants qu'il convient d'éliminer. Ce sont : le tabac, l'alcool,   l'exposition solaire, les rayons X, les substances radioactives, certains agents chimiques, etc. Par ailleurs, on  sait  également qu'un apport correct en certaines vitamines (A, E, C) et sels minéraux (sélénium, zinc...), qui luttent contre les radicaux libres, est capable de protéger du cancer et peut-être même défaire régresser certaines lésions précancéreuses. Enfin, un apport suffisant de fibres alimentaires diminue la fréquence du cancer colique.

CODE EUROPÉEN CONTRE LE CANCER 
Certains cancers peuvent être évités :
1. Ne fumez pas 
2. Modérez votre consommation de boissons alcoolisées 
3. Evitez les expositions excessives au soleil 
4. Respectez les consignes  professionnelles de sécurité 
5. Consommez fréquemment des fruits et des légumes frais et des aliments riches en fibres 
6.  Evitez l'excès de poids et limitez la consommation d'aliments riches en matières grasses. Un plus grand nombre de cancers seront guéris s'ils sont détectés plus tôt : 
7. Consultez un médecin en cas d'évolution anormale 
8. Consultez un médecin en cas de  troubles persistants
Pour les femmes: 
9. Faites  pratiquer régulièrement un frottis vaginal 
10. Surveillez vos seins régulièrement

 

CANNELLE (Cynnamomum zeylanicum)

Originaire de Ceylan, Lauracées, digestive, antivirale, fortifiante.

CARENCE

Elle désigne l'absence ou le manque d'un nutriment dans l'organisme. Elle est susceptible de faire apparaître des signes cliniques et/ou biologiques. Elle a donc plus ou moins rapidement des conséquences négatives sur la santé.

CARIE

La carie dentaire est un véritable fléau : à 6 ans, deux entants sur trois ont déjà une ou plusieurs lésions. Il s'agit de la destruction progressive de l'émail et de la dentine (substance présente sous l'émail) sous l'influence de bactéries. En effet, trois facteurs interviennent dans la constitution des caries.. Ce sont : 

  • la plaque dentaire, pellicule transparente, visqueuse, adhérant aux dents, qui résulte de la stagnation de débris alimentaires et qui favorise le développement des bactéries ; 
  • l'alimentation trop sucrée, qui crée elle aussi de bonnes conditions pour le développement des bactéries ; 
  • et le terrain, certains sujets se défendant moins bien que d'autres.

Mais la carie n'est pas une fatalité : sa prévention est possible. Elle repose sur 4 éléments : 

1) Le brossage régulier (après chaque repas), suffisamment prolongé (2 minutes), réalisé selon une technique correcte (enseignée par le dentiste) et au moyen d'outils de qualité (la brosse à dents doit être changée tous les deux mois environ). Il empêche la constitution de la plaque dentaire et sa colonisation par les bactéries. 
2) L'hygiène alimentaire, qui évite le grignotage et les produits sucrés (et collants).
3) Le fluor, qui, chez l'enfant, augmente la résistance naturelle des dents et, chez l'adulte, ralentit la formation de la plaque dentaire.
4)  La surveillance systématique par le dentiste deux fois par an, même sans signe particulier.

En attendant la mise au point d'un vaccin anticarie...

Mon conseil : 
Pour protéger efficacement les dents, le fluor doit être apporté à l'enfant par voie générale : comprimés, eau de boisson, alimentation. En réalité, l'alimentation est rarement suffisante et les eaux de boisson (en France) ne sont pas assez riches en fluor pour couvrir les besoins. Restent les comprimés de fluor prescrits par le médecin ou le dentiste (la dose dépend de l'âge), ou l'utilisation de sel fluoré en remplacement du sel de table (chlorure de sodium) habituel. 
Chez  l'adulte comme chez l'enfant, le fluor peut aussi être apporté localement sous forme de dentifrice, de bains de bouche ou de gels. N'hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien ou à votre dentiste.

CAROTIDE

Artère du cou irrigant le cerveau.

CAROTTE (Daucus carota)

Cultivée et sauvage, Europe, Ombellifères, anti-anémique, tonifiante, antidiarrhéique, peau.

CARVI (Carum carvi)

Anis des Vosges, Europe, Ombellifères, stimulant, stomachique, apéritif, sédatif.

CASCARA (Rhamnus purshiana)

Originaire du Pacifique, sud de l'Europe, Rhamnées, digestif, stimule l'estomac et le foie, légèrement laxative.

CASSIS (Ribes nigrum)

Groseillier noir, Europe, Grossulariacées, diurétique, ami du foie, dépuratif (acide urique), régulateur de la tension.

CATABOLISME

Réaction de dégradation des molécules complexes en molécules simples : glucides en glucose, lipides en acides gras, protéines en acides aminés. Le catabolisme produit de l'énergie et permet la reconstitution de nouveaux tissus.

CATALASE

Enzyme présente dans de nombreuses cellules. Elle transforme le peroxyde d'hydrogène (eau oxygénée) en eau et oxygène. Elle est donc une des substances les plus importantes pour protéger l'organisme des dégâts engendrés par les radicaux libres.

CATARACTE

Affection entraînant une opacification du cristallin qui est responsable d'une baisse de la vision. Le cristallin est une lentille contenue dans l'oeil et qui permet l'accommodation de la vision pour voir de loin et de près.

CÉLERI (Apium graveolens)

Europe, Ombellifères, diurétique, dépuratif, antirhumatismal, digestif.

CELLULES DE LANGERHANS

Cellules de la peau jouant un rôle dans l'immunité.

CELLULITE

Augmentation du volume du tissu sous-cutané, qui donne à la peau un aspect capitonné, dit en "peau d'orange" ; Due à une accumulation de graisses dans l'hypoderme, associée à une stase circulatoire, un oedème, et une rigidification du tissu conjonctif.

CEPHALEE

Forte douleur à la tête avec une localisation variable (frontale, occipitale, etc.)

CEPHALEE CATAMENIALE

Type particulier de céphalée liée au cycle menstruel de la femme.

CERAMIDES

Lipides qui se trouvent uniquement dans l'épiderme, ils jouent un rôle dans la cohésion cellulaire (ciment cellulaire), la fonction barrière et l'hydratation de la peau.

CERFEUIL (Anthriscus cerefolium)

Cultivé et sauvage, originaire d'Asie, Ombellifères, dépuratif, ami du foie, tonique, voies respiratoires.

CHARDON-MARIE (Silybum marianum)

Artichaut sauvage, chardon Notre-Dame, épine blanche, Europe, Composées, tonique, digestif, tonivasculaire, traite les hémorragies, protecteur du foie.

CHÉILITE

Inflammation des lèvres.

CHELATION

Phénomène physico-chimique de captation de certains éléments souvent utiles.

CHÉLIDOINE (Chelidonium majus)

Murs et décombres, Europe, Papavéracées, verrues, diurétique, cholagogue, antispasmodique, toxique.

CHÊNE (Quercus robur)

Chêne rouvre, Europe, Fagacées, antidiarrhéique, cicatrisant.

CHOLESTÉROL

Le cholestérol est une molécule appartenant à la famille des graisses, présente dans toutes les cellules de l'organisme et dans le sang. Du cholestérol, tout le monde en a ; c'est nécessaire à la vie. Pourtant, en trop grande quantité dans le sang, le cholestérol se dépose sur les parois des vaisseaux et favorise les maladies cardio-vasculaires. C'est  pourquoi  le dosage du cholestérol sanguin permet d'évaluer le risque vasculaire d'un individu. 
Après bien des discussions, les experts viennent de se mettre d'accord pour fixer à 2 g / 1 le taux de cholestérol sanguin à ne pas dépasser. Ce seuil est bas ; et on admet, après l'âge de 30 ans, une dérive de 0,10 g/1 par décennie. En réalité, tout n'est pas si simple : les médecins ont découvert qu'il existe un "bon" et un "mauvais" cholestérol, qu'il s'agit de doser séparément pour évaluer avec exactitude le risque vasculaire. Schématiquement, il faut savoir que les molécules de cholestérol circulent dans l'organisme fixées sur des "transporteurs' et que la nature de ces transporteurs dépend du trajet effectué. Appelons HDL le transporteur qui conduit le cholestérol des organes vers le foie pour être éliminé, et LDL, celui qui véhicule le cholestérol du foie vers les organes. Le HDL-cholestérol représente donc le "bon' cholestérol qui quitte l'organisme, et le LDL-cholestérol le "mauvais" qui va se déposer dans les tissus. 
Le taux de LDL-cholestérol ne doit pas dépasser 1,30 g/1; et le rapport LDL/HDL doit être inférieur à 3,5 chez l'homme et à 3,2 chez la femme. 
Pourquoi certains individus présentent-ils un taux trop élevé de cholestérol sanguin ? Deux éléments interviennent" : l'hérédité et l'alimentation. Si 90% du cholestérol est fabriqué par l'organisme et 10% seulement est apporté par l'alimentation, dans la majorité des cas les sujets présentant une hypercholestérolémie sont à la fois prédisposés et mangent mal. C'est pourquoi le médecin propose toujours de commencer par rectifier les erreurs alimentaires avant de prescrire un médicament. Régime et traitement devront être poursuivis à vie !

Mon conseil : 
En cas d'excès de cholestérol, il s'agit de supprimer en premier lieu les graisses saturées, présentes dans les viandes grasses, les produits laitiers non écrémés, la charcuterie, les abats, les œufs et les sauces. On préférera les viandes maigres, grillées sans matière grasse, les volailles, en évitant de manger la peau, les crudités, les légumes cuits sans graisse, les yaourts et fromages allégés et les fruits. Les sauces d'accompagnement seront réalisées a base d'huile de tournesol ou d'olive, de citron et de fromage blanc maigre.

CHRONOBIOLOGIE

Phénomène biologique dépendant du temps. Par exemple, le pic de sébum vers 18h30, les changement de la peau au cours du cycle menstruel ou en fonction des saisons...

CITRON (Citrus limonum)

Arbre, Midi, pays chauds, Rutacées, tonique, antiseptique, cicatrisant, dépuratif.

CLAUSTROPHOBIE

Peur des espaces clos, étroits, fermés (cinémas, ascenseurs, etc.)

COCARCINOGÈNE

Facteur susceptible d'influencer l'apparition d'un cancer.

CO-ENZYME

Substance nécessaire au déclenchement de l'action d'une enzyme. Plusieurs minéraux et vitamines jouent ce rôle dans l'organisme : pas de coenzyme, pas d'effet possible.

COFACTEUR

Appellation donnée aux oligo-éléments et aux vitamines car ils agissent en collaboration avec d'autres substances (enzymes) pour assurer certaines réactions chimiques du corps.

COHORTE

Partie d'une population incluse dans une étude de supplémentation nutritionnelle.

COLLAGENE

Protéine entrant dans la structure du tissu conjonctif et dont le but principal est de maintenir la cohésion entre les cellules. On la retrouve notamment dans les tissus de la peau, des os, des muscles et des tendons.

COLOPATHIE

La colopathie traduit un mauvais fonctionnement du côlon (dit "gros intestin"). Il s'agit volontiers d'une femme stressée, qui exprime ainsi son "mal-être". La colopathie fonctionnelle correspond en réalité à un trouble de la motricité colique. Celle-ci peut être ralentie (intestin paresseux) ou accélérée, réagissant à la moindre stimulation (intestin irritable), ou encore alternativement ralentie et accélérée. Les symptômes en résultant sont principalement la constipation, qui peut alterner avec des épisodes de diarrhée, les douleurs abdominales, les ballonnements et parfois un état nauséeux. 
Les crises de colite sont déclenchées par des contrariétés, des erreurs alimentaires ou des médicaments (comme les laxatifs). Et même si les colopathes le restent toute leur vie, c'est plus un trait de caractère qu'une mabdie. Il est possible d'amender les symptômes et d'éviter les crises. Tout naturellement il faut éviter les aliments peu digestes (graisses), les excitants (café, alcool, tabac) et surtout l'excès de crudités. Fruits et légumes cuits doivent leur être préférés. Les repas seront pris à heures régulières et dans le calme. Une activité physique est profitable. Elle participe à la lutte contre b constipation. Pas question en revanche de recourir à des laxatifs : la plupart aggravent la colite, le médecin décidera s'ils sont ou non nécessaires et choisira un produit adapté.

COMEDON

Ou "point noir". Rétention de sébum (+ débris cellulaires) obstruant le follicule pilosébacé. S'observe sur les peaux grasses, et au cours de l'acné.

CONDURANGO

Condurango, arbre exotique, stimulant.

CONJONCTIVITE

Inflammation de la conjonctive de l'œil, la conjonctivite peut être d'origine allergique ou infectieuse. Si l'œil est rouge, s'il démange, si la paupière est aonflée, on pensera plutôt à une allergie oculaire due au pollen, à un produit toxique, à un désinfectant, à un produit cosmétique....
Un corps étranger, une blessure ou un choc peuvent être à l'origine d'une réaction inflammatoire au niveau de l'œil. 
Le plus souvent, cependant, la conjonctivite est d'origine infectieuse. Elle fait partie d'une maladie virale ou bactérienne, notamment chez l'enfant. 
Dès qu'un écoulement jaunâtre, purulent, sourd au coin de l'œil, a fortiori si. les paupières sont gonflées et collées par des sécrétions purulentes, un avis médical s'impose, d'autant plus que ces conjonctivites sont extrêmement contagieuses. 
Une bonne désinfection et un traitement antibiotique par gouttes ou pommade ophtalmologiques suffisent le plus souvent. 
Si la conjonctivite s'accompagne de fièvre ou survient dans le cadre d'une maladie plus générale, les soins locaux doivent être complétés par un traitement général.

CORONAIRE (Insuffisance)

Les coronaires sont les artères qui irriguent le muscle cardiaque. Leur perméabilité et leur souplesse sont donc indispensables au bon fonctionnement du cœur. Les médecins parlent d'insuffisance coronaire ou d'angine de poitrine ou encore d'angor, lorsque lune ou l'autre de ces artères coronaires est partiellement obstruée par des plaques d'athérome. En cas d'obstruction totale d'une artère coronaire (un caillot de sang vient boucher une artère rétrécie), une zone du muscle cardiaque n'est plus irriguée et meurt : c'est l'infarctus du myocarde. Les signes cliniques de l'insuffisance coronaire varient en fonction de la sévérité du ou des rétrécissements artériels. Lorsque le débit sanguin est encore suffisant, le patient ne ressent de symptômes qu'au moment d'efforts physiques intenses (ou lors de grand froid). En effet, l'exercice physique exige un travail cardiaque accru et donc une irrigation maximale du myocarde. L'artère rétrécie ne fournit plus suffisamment de sang : la zone mal irriguée souffre et le patient ressent une violente douleur dans la poitrine. Celle-ci cesse lorsque l'effort est interrompu. Plus le rétrécissement est important, plus la douleur thoracique apparaît pour des efforts minimes. Quand le patient souffre au repos, le stade de la maladie est très avancé. 
Le diagnostic est porté sur les caractéristiques de la douleur (impression de striction, irradiation vers le bras gauche ou la mâchoire), les données de l'examen clinique et de l'épreuve d'effort. On pratique un électrocardiogramme pendant que le patient effectue un effort physique et on voit apparaître sur le tracé, en même temps que la douleur, les signes de la souffrance myocardique. Bien souvent, le bilan est complété d'une radiographie des artères coronaires qui visualise la ou les sténoses vasculaires. 
Le traitement de la crise repose sur les "dérivés nitrés", qui dilatent les artères coronaires. D'autres médicaments qui dilatent les coronaires et allègent le travail du cœur (comme les bêta-bloquants ou les inhibiteurs calciques) sont prescrits au long cours pur éviter la suivenue de crises. 
A côté des prescriptions médicamenteuses, les médecins tentent de réduire mécaniquement les sténoses coronaires. Diverses techniques sont utilisées : dilatation par ballonnet, rabotage des lésions athéromateuses avec un écouvillon rotatif, etc. Ces techniques sont possibles lorsque les sténoses ne sont pas nombreuses. Elles donnent de bons résultats, mais génèrent un certain nombre de récidives. 
Enfin, le patient est parfois confié au chirurgien, qui place une dérivation artérielle pour contourner la partie malade. On a recours soit à un tube de Téflon, soit à une veine mammaire pour réaliser ce pontage. 
Dans tous les cas, il faut bien évidemment veiller à éliminer tous les facteurs favorisant l'athérosclérose pour avoir une quelconque chance de réussite durable.

Mon conseil : 
Un certain nombre de paramètres favorisent clairement la constitution de plaques d'athérome, non seulement au niveau des artères coronaires, mais aussi de toutes les autres artères de l'organisme. 
CE SONT : 

  • les antécédents familiaux d'athérosclérose; 
  • le tabagisme;
  • l'hypertension artérielle; 
  • les anomalies du métabolisme des lipides : hypercho-lestérolémie; 
  • le diabète: 
  • l'obésité; 
  • la sédentarité; 
  • et sans doute aussi le stress.

CONSOUDE (GRANDE) (Symphytum officinale)

Consoude officinale, oreille-d'âne, Europe, Borraginacées, astringente, cicatrisante, émolliente (usage externe).

CONSTIPATION

Est-ce vraiment une constipation ? C'est la première question que l'on doit se poser, la réponse n'est pas aussi simple au'il paraît, car on estime que le nombre normal de selles varie de trois par jour à une tous les trois jours, le plus souvent, il s'agit d'une constipation banale, qui cède avec des mesures diététiques et une bonne hygiène de vie : un exercice physique régulier, un régime alimentaire équilibré qui doit comporter des fibres végétales, que l'on trouve dans les fruits crus, le pain complet, les légumes frais..., des boissons abondantes consommées toute la journée. Il est également important de prendre son temps pour aller à la selle. Un apport supplémentaire en fibres sous la forme de préparations diététiques, disponibles en pharmacie, est souvent utile. Les fibres agissent en augmentant le poids des selles et en accélérant le transit intestinal. Si la constipation ne disparaît pas, des laxatifs doux, fabriqués par exemple à partir de plantes ou d'algues, peuvent être donnés. Il existe de nombreux types de laxatifs, dont certains irritent l'intestin et ne doivent donc pas être pris pendant longtemps. 
Chez les grands consommateurs de laxatifs, ces médicaments peuvent être plus néfastes qu'utiles. Enfin, la présence de sang dans les selles ou un amaigrissement sont des signes d'alarme qui ne doivent pas être négligés. Ces signes d'accompagnement traduisent généralement la présence d'une maladie qui peut être grave.

COQUELICOT (Papayer rhœas)

Pousse près des cultures, Europe, Papa-véracées, calmant, adoucissant, pectoral.

CORIANDRE (Coriandrum sativium)

Méditerranée, Ombellifères, stimulant, digestif, euphorisant, condimentaire.

CORNEOCYTE

Cellules les plus superficielles de la peau, ayant pour but de la protèger et douées de nombreuses possibilités de communication avec les cellules des couches profondes. Elles sont riches en kératine et on les considère à tort comme des cellules mortes.

CORONAIRE

Artère irrigant le muscle cardiaque.

CORPS MUQUEUX DE MALPIGHI

Couche des cellules les plus profondes de l'épiderme située juste au dessus de la couche basale et sous les couches superficielles qu'elle renouvelle en permanence. Ce sont les cellules qui la composent qui se chargent en mélanine et qui colore la peau.

COUCHE BASALE

Couche de cellules qui se divisent afin d'assurer le renouvellement de l'épiderme. Elle délimite la jonction dermo-épidermique.

COUCHE CLAIRE

Couche de kératinocyte située dans l'épiderme sous la couche cornée de la paume des mains et de la plante des pieds exclusivement. Elle est responsable des empreintes digitales.

COUCHE CORNEE

La couche plus externe de la peau, formée de cellules kératinisée sans noyau (cornéocytes). Son rôle principal est de protéger la peau.

COUPEROSE

Affection cutanée du visage, d'origine circulatoire, se manifestant par des rougeurs au niveau des pommettes et du nez (vaisseaux sanguins dilatés).

CRÉATININE

Déchet azoté provenant de la dégradation des protéines. L'augmentation de son taux dans le sang traduit une insuffisance rénale.

CRESSON (Nasturtium officinale)

Plante d'eau, Crucifères, riche en vitamine C, tonique, diurétique, dépuratif. Ne le manger que cultivé.

CRYOTECHNIE

Technique d'extraction sous très basse température.

CURCUMA (Curcuma longe)

Racine de safran, Inde, Chine, Scitaminacées, aromatique, cholagogue, stimulant.

CYPRÈS (Cupressus semperuirens)

Arbre méditerranéen, Conifères, antidiarrhéique, diurétique, favorise la circulation veineuse.

CYSTITE

La cystite est une inflammation de la vessie, le plus souvent due à une infection. Il suffit d'avoir un jour souffert de cystite pour ne pas l'oublier : le patient, ou plus exactement la patiente, car il s'agit généralement d'une femme, ressent en permanence l'envie d'uriner, alors même que sa vessie est vide, et souffre de brûlures lors de la miction.
La cystite traduit le plus souvent une infection de la vessie par des colibacilles (germes normalement présents dans l'intestin), mais elle peut également soit être due à une infection urinaire causée par un germe plus sévère, soit accompagner une maladie sexuellement transmissible (surtout chez l'homme), soit encore être consécutive à une anomalie de l'arbre urinaire qu'il faudra rechercher chez l'enfant en cas d'échec thérapeutique, ou face à de nombreuses récidives. 
Dans la grande majorité des cas, la cystite touche donc la femme et correspond à une colibacillose ; des germes de l'intestin colonisent la vessie pour des raisons que l'on connaît mal.
Une première crise de cystite exige un examen médical, un bilan gynécologique et un examen cytobactériologique des urines (à pratiquer en laboratoire), qui confirme le diagnostic et identifie le germe en cause. La prescription d'un antibiotique urinaire (soit administré en une seule prise, soit prescrit durant plusieurs jours) réglera le problème. Toutefois, la forte tendance à la récidive des colibacilloses justifie que des mesures hygiéniques soient prises.

Mon conseil : Quelques mesures simples permettent, chez la femme souffrant de cystite récidivante, de faire disparaître ou d'espacer les crises. Il s'agit de : 

  • boire beaucoup d'eau; 
  • vider sa vessie toutes les 2 ou 3 heures (durant la journée); 
  • aller uriner après chaque rapport  sexuel; 
  • observer une hygiène intime parfaite, et notamment prendre l'habitude, après la toilette de s'essuyer d'avant en arrière et jamais l'inverse.

CYTOKINE

Molécule produite et sécrétée par divers tissus ou cellules (notamment les globules blancs) et impliquée dans le développement et la régulation de la réponse immunitaire.

 

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