» Le glossaire Hélène Galé

Glossaire lettre M

 

MACULA

Zone particulière de la rétine située en arrière. Elle présente en son centre un petit creux appelé fovéa et c'est à cet endroit précis que l'acuité visuelle est la meilleure.

MAÏS (Zea mays)

Origine Amérique tropicale, Graminées, diurétique, anti-oedémateux.

MAL DES TRANSPORTS

Si vous êtes affecté par le mal des transports, vous pouvez prendre quelques précautions avant et pendant le voyage : 

  • Avant le voyage, prenez le temps de vous reposer, ne mangez pas d'aliments trop lourds et ne buvez pas de boissons gazeuses ou alcoolisées. 
  • Si vous voyagez en voiture, choisissez de préférence la place à côté du chauffeur et recommandez-lui de conduire sans à-coups et souplement. En avion, voyagez en position à demi couchée.
  • Si vous prenez des médicaments pour prévenir le mal des transports, faites-le au moins deux ou trois heures avant le départ. Plusieurs médicaments ont été proposés pour combattre ce désagrément. La plupart d'entre eux abaissent la vigilance. C'est un effet dont il faut tenir compte.

MALADIES INFANTILES

Rougeole, rubéole, oreillons : les plus connues des maladies infantiles devraient peu à peu disparaître grâce à la généralisation de la vaccination ROR. Leur prévention par la vaccination est très utile pour des raisons diverses : la rougeole parce qu'elle peut être responsable de complications bronchapulmonaires et neurologiques très graves ; les oreillons par crainte de stérilité pour le sexe masculin ; la rubéole en raison des malformations fœtales qu'elle peut provoquer lorsqu'elle survient chez une femme enceinte. A l'heure actuelle, en attendant la généralisation du ROR, il faut continuer à vacciner les fillettes avant la puberté. Il existe bien d'autres maladies infantiles plus ou moins "obligatoires" dans les premières années de vie. La varicelle, par exemple, qui donne de petits boutons en forme de vésicules ou de perles d'eau qui démangent terriblement. L'objectif principal du traitement est la prévention des cicatrices à l'aide de soins locaux et de sirop antihistaminique destiné à limiter les démangeaisons. Il y a aussi la roséole, ou exanthème subit, responsable d'une forte fièvre isolée, sans autre signe. Lorsque la température baisse brutalement, en règle le quatrième jour, apparaissent de petits boutons fugaces. C'est une maladie bénigne, d'origine virale, mais qui s'accompagne d'un risque accru de convulsions fébriles. De nombreux virus peuvent en fait être à l'origine, chez le petit enfant, d'infections fort similaires qui ont en commun fièvre et petits boutons. Elles guérissent spontanément et rapidement dans la plupart des cas.

MALADIES VASCULAIRES

Artérite des membres inférieurs (développement de l'athérosclérose dans les artères des jambes), phlébite (caillot dans une veine).

MANULUVE

Bain des mains, permettant l'aborption, par la peau, de principes actifs.

MARJOLAINE (Origanum majorana)

Originaire Orient, Labiées, estomac, rhumes, antispasmodique.

MARRON D'INDE (Aesculus hippocastanum)

Arbre, Europe, Hippocastanacées, circulation veineuse. 

MARRUBE BLANC (Marrubium vulgare)

Herbe vierge, surtout le Midi de l'Europe, Labiées, fébrifuge, emménagogue, cardiotonique, anti-asthmatique, apéritive.

MATÉ (Ilex paraguayensis)

Sorte de houx, Amérique du Sud, Iliacées, tonique, riche en vitamines et en minéraux.

MATRICAIRE

Voir CAMOMILLE.

MAUVE (Malva sylvestris)

Europe, Malvacées, émolliente, calmante, pectorale, laxative, antilithiasique.

MÉGALOBLASTIQUE (ANÉMIE)

Anémie caractérisée par la présence dans le sang de globules rouges dont le volume est augmenté du fait d'une mauvaise maturation dans la moelle osseuse (liée à un déficit en vitamines B9 et B12).

MELANINES

Variétés de pigments qui donnent à la peau et aux cheveux leur coloration. Il existe deux formes de mélanine : l’eumélanine, qui est la mélanine normale de couleur brune et la phéomélanine qui est la mélanine de couleur rouge/jaune.

MELANOCYTE

Cellule de l'épiderme synthétisant de la mélanine responsable de la coloration d'une quarantaine de kératinocytes voisins. Elle se trouve aux environs de la couche basale.

MELANOME

Tumeurs malignes ou bénignes des mélanocytes, cellules responsables de la pigmentation de la peau. Les expositions répétées au soleil, non protègées, en sont souvent la cause. 

MÉLISSE (Melissa officinalis et calamintha)

Citronnelle, herbe au citron, piment des abeilles, Europe, Labiées, plante très populaire, calmante, anti-spasmodiquie, lève l'angoisse, cicatrisante, antimigraineuse, digestive, tonique générale.

MÉLILOT (Melilotus officinalis)

Europe, Papilionacées, calmant, décongestionnant, antispasmodique, astringent.

MEMBRANES CELLULAIRES

Elles sont des assemblages de molécules de graisses, de protéines et de sucres. Leur structure de base est constituée d'une double couche de graisses faite de phospholipides et de cholestérol. Les molécules de protéines s'insèrent dans ces doubles couches et servent d'enzymes ou de vecteurs d'information. Les membranes sont le « tendon d'Achille » de la cellule, là où les radicaux libres attaquent.

MÉMOIRE (Perte de)

La mémoire est une fonction complexe de notre cerveau qui met en jeu divers mécanismes, pour la plupart encore mystérieux. Quoi qu'il en soit, la mémoire implique : le recueil des informations, leur stockage et la possibilité de les retrouver. Les médecins distinguent également la mémoire immédiate (se référant à la perception et à l'apprentissage), la mémoire à court terme (restituant des données récentes) et la mémoire à long terme (portant sur des faits anciens). Selon la pathologie en cause, l'une ou l'autre de ces étapes sera concernée. En pratique, la grande majorité des troubles mnésiques sont liés à l'âge, ce d'autant que le sujet est peu stimulé et n'utilise pas régulièrement ses facultés mnésiques. L'entraînement est en effet un point très important, à telle enseigne que des exercices d'entretien (véritable gymnastique du cerveau) ont été élaborés afin de prévenir les troubles de la mémoire. Leur pratique régulière permet même en dehors des pathologies organiques, un certain degré de récupération. En outre, l'intégrité des fonctions sensorielles (vue, ouïe) et le maintien des relations sociales et affectives sont indispensables à la préservation de la mémoire. La prescription de médicaments améliorant la vitalité des neurones et la vascularisation du cerveau est également utile pour ralentir le vieillissement. Cependant, les trous de mémoire ne sont pas nécessairement dus au vieillissement normal de l'individu : ils peuvent témoigner d'une pathologie comme la maladie d'Alzheimer, d'une altération de la vascularisation cérébrale ou même d'une dépression nerveuse du sujet âgé. Le médecin consulté fera le diagnostic et décidera du traitement.

MÉNINGITE

La méningite est une infection des méninges, c'est-à-dire du liquide céphabrachidien, qui parcourt le centre de la colonne vertébrale et va jusqu'aux espaces liquidiens du cerveau. Cette infection se traduit par une fièvre, de violents maux de tète, des vomissements et une raideur de la nuque. Chez l'enfant, les signes sont souvent moins francs et parfois trompeurs. On évoque le diagnostic devant un syndrome fébrile avec des troubles du comportement, notamment une somnolence anormale et une altération de l'état général. Il faut distinguer les méningites virales et les méningites bactériennes, qui n'ont pas la même gravité. Les méningites virales touchent essentiellement l'enfant de plus de 3 ans et surviennent volontiers au printemps sous forme de petites épidémies dans les collectivités. La méningite des oreillons en fait partie ; sa fréquence a nettement diminué grâce à la généralisation de la vaccination ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole). 
Ces méningites virales, qui représentent environ 50 % de l'ensemble des syndromes méningés, ont presque toujours une évolution favorable. L'hospitalisation est brève, elle a surtout pour objectif d'éliminer une méningite bactérienne. La situation est en effet très différente lorsque c'est un germe pathogène, et non un virus, qui est en cause. Il y a trois grands responsables de la méningite purulente chez l'enfant ; le méningocoque, le pneumo-coque et l'Haemophilus influenzae d'un sous-groupe particulier, le sérotype B. 
Le méningocoque est responsable de la célèbre méningite cérébro-spinale, qui touche surtout le grand enfant et l'adulte jeune. Il existe un vaccin qui protège contre certains de ces germes, mais pas contre le plus fréquent en France : le méningocoque B. Le pneumocoque est en cause surtout chez le nourrisson de moins de 1 an ou dans certaines situations pathologiques tout à fait inhabituelles. L'Haemophilus influenzae B est, quant à lui, responsable de la moitié des méningites purulentes de l'enfant de moins de 5 ans. Ces affections demeurent très graves, malgré les progrès de la réanimation et de l'antibiothérapie ; elles peuvent être à l'origine de séquelles neurologiques et auditives parfois très lourdes.
Un grand progrès vient d'être franchi puisque nous disposons depuis le printemps 1992 d'un vaccin très efficace et dénué de tout risque qui protège contre la méningite à  Haemophilus

Mon conseil : 
La vaccination qui protège de la méningite à Haemophilus comporte trois injections à un mois d'intervalle chez le petit nourrisson dès l'âge de 2 mois, suivies d'un rappel un an plus tard. Elle devrait peu à peu s'imposer dans le calendrier vaccinal systématique de tous les enfants. Ce vaccin peut être également pratiqué plus tard, au-delà de la première année de vie. Une seule injection dans la fesse ou dans l'épaule suffit à prévenir tout risque d'infection grave dû à ce germe particulièrement agressif pour l'enfant.

MÉNOPAUSE

La ménopause est un événement normal de la vie d'une femme qui correspond à l'arrêt de la fonction ovarienne, et par conséquent à l'interruption des règles et de la possibilité de grossesse. La ménopause s'installe entre 45 et 55 ans, soit rapidement, soit après une longue période d'irrégularité menstruelle : les médecins parlent alors de pré ou périménopause. La ménopause est dite artificielle lorsque l'arrêt de la fonction ovarienne est consécutif à une intervention chirurgicale ou à une castration chimique. Les ménopauses artificielles touchent des femmes relativement jeunes, chez lesquelles les conséquences de la carence hormonale sont plus lourdes. 
Quoi qu'il en soit, même parfaitement physiologique, la ménopause est plus ou moins bien vécue par les femmes, selon l'importance des symptômes dus à la carence hormonale et sebn l'impact psychologique de cet événement. Et il est généralement difficile de faire la part des facteurs hormonaux et des facteurs psychologiques.
Du fait de l'allongement de l'espérance de vie des femmes (qui est passée de 48 ans en 1900 à plus de 80 ans en 1990), la ménopause est devenue un problème d'actualité : les femmes passent plus du tiers de leur vie ménopausées. Or, la carence hormonale consécutive à l'arrêt de la fonction ovarienne retentit sur l'organisme : bouffées de chaleur, irritabilité, troubles du sommeil, sécheresse de la muqueuse vaginale, sécheresse cutanée, prise de poids... Par ailleurs, la chute des estrogènes est responsable, à long terme, d'une perte progressive du tissu osseux aboutissant à l'ostéoporose (et aux fractures vertébrales) et d'une augmentation du risque cardiovasculaire. 
Pour ces raisons, le médecin propose, en l'absence de contre-indication, un traitement hormonal substitutif qui prévient les maladies liées à la carence hormonale. Pour ce traitement, en France le médecin choisit de préférence un estrogène naturel (le 17-bêta-estradiol) administré soit par voie transcutanée (gel ou patch), soit par voie orale, et un progestatif moderne dit de nouvelle génération, particulièrement bien toléré. Un examen médical et gynécologique complet et une mammographie sont pratiqués avant la mise en route du traitement, qui est ensuite surveillé régulièrement. Pour avoir une action préventive efficace sur l'ostéoporose et sur les affections cardiovasculaires, l'hormono-thérapie substitutive doit être poursuivie très longtemps, théoriquement dix ans ou plus.

MENTHE (Mentha piperita / pulegium, menthe poivrée / pouliot)

Midi, Labiées, tonique, calmante, digestive, antispasmodique, antiseptique.

MÉTABOLISME

Terme désignant l'ensemble des réactions chimiques qui ont lieu dans notre organisme et dont le but est de fournir de l'énergie, d'assurer l'entretien des tissus, de fabriquer les hormones, enzymes et autres substances. Ces phénomènes de transformation des nutriments comportent une phase de fabrication ou de synthèse (anabolisme), une phase de dégradation (catabolisme) et des étapes intermédiaires.

MÉTABOLITE

Substance organique qui résulte de la transformation d'un nutriment.

MÉTHÉMOGLOBINÉMIE

Présence dans les globules rouges d'un excès de méthémoglobine (pigment brun dérivé de l'hémoglobine, incapable de fixer l'oxygène) pouvant entraîner des symptômes asphyxiques et résultant d'une intoxication (nitrates...) ou d'un stress oxydatif.

MICROGRAMME

Un millionième de gramme. Nous utilisons l'abréviation « mcg ».

MICRONUTRIMENT

Molécule ou substance issue des aliments où elle est présente en très petites quantités, parfois à l'état de traces. Les micronutriments sont indispensables au bon fonctionnement de l'organisme.

MICTION

Action de rejeter l'urine à l'extérieur par l'urètre.

MIGRAINE

Tout mal de tête n'est pas une migraine, mais un Français sur dix, au moins, souffre d'authentiques migraines. Celles-ci sont caractérisées par des douleurs unilatérales, de la moitié du crâne, très violentes, qui surviennent par à-coups (on dit qu'elles sont pulsatiles). Parfois, on retrouve un facteur déclenchant, toujours le même : vin, chocolat ou, chez la femme, les règles. Dans certains cas, la migraine est précédée de signes facilement reconnus par le sujet : des mouches volantes, des bourdonnements d'oreilles, une sensation de malaise, voire des troubles du langage. Ce sont les "auras". La migraine s'accompagne volontiers de nausée ou de vomissements. 
Le malade n'a en général qu'un recours : s'allonger dans le noir et attendre que les médicaments agissent. Le plus souvent, l'aspirine ou le paracélamol sont efficaces. Il existe des médicaments plus spécifiques de la crise migraineuse, telle l'ergotamine ; ils relèvent d'une prescription médicale et doivent être utilisés avec précaution, car ils ne sont pas dépourvus d'effets secondaires. Depuis peu, les personnes qui souffrent de vraies migraines rebelles, lorsque tous les autres médicaments se sont révélés inefficaces, peuvent bénéficier d'un nouveau médicamentn : le Sumatriptan, qui s'administre par injection sous-cutanée au début de la crise, là aussi sous haute suiveillance médicale. Chez les migraineux chroniques, un traitement de fond pour prévenir les crises s'impose. Plusieurs traitements peuvent être proposés ; leur efficacité dépend de chaque malade. Enfin, il faut tenter d'identifier, dans la mesure du possible, les facteurs déclenchants à éliminer.

MILLEPERTUIS (Hypericum perforatum)

Herbe de la saint-Jean, Hypericacées, anticatarrhe, anti-asthmatique, stomachique, dépuratif, anti-helminthique antalgique.

MILLIGRAMME

Un millième de gramme. Nous utilisons l'abréviation « mg ».

MITOCHONDRIES

Organites cellulaires dont le rôle essentiel est d'assurer la respiration et la production d'énergie par les cellules : c'est le poumon de la cellule.

MOLÉCULE

Association d'au moins deux atomes reliés entre eux par des liaisons chimiques. La molécule est la plus petite fraction d'un corps pur mais elle en possède néanmoins déjà les propriétés.

MORT SUBITE CARDIAQUE

Arrêt cardiorespiratoire provoqué généralement par une arythmie ventriculaire maligne du type tachycardie ou fibrillation ventriculaire. Ce type de complication peut survenir à tout moment d'une crise cardiaque bénigne (angine de poitrine) ou maligne (infarctus).

MST

Les maladies sexuellement transmissibles, ou MST, concernent, comme leur nom l'indique, toutes les infections qui se transmettent lors des rapports sexuels. Certains agents infectieux ne se transmettent que de cette façon (chlamydiae, trichomonas), mais la plupart ont également d'autres modes de  transmission (le sang, par  exemple). C'est le cas du virus du SIDA et de celui de l'hépatite B.
Les MST peuvent être classées en fonction du type d'agent infectieux impliqué. En réalité, très souvent plusieurs germes sont en cause, associés lors d'un même épisode infectieux. 
En théorie, on distingue : les parasites (trichomonas), les levures, champignons (candida albicans), les bactéries (gonocoque, staphylocoque, mycoplasme, chlamydiae, tréponème, agent de la syphilis) et les virus (virus du SIDA, Herpes virus, papillomavirus, virus de l'hépatite B). 
Les MST posent actuellement de sérieux problèmes de santé publique, pour plusieurs raisons. 
La première est liée à la progression de leur fréquence : la libéralisation des rapports sexuels et la multiplication des partenaires sont pour beaucoup dans cette évolution. 
La deuxième est due aux risques qu'elles font courir à la santé. En effet, bien que de gravité variable, les MST et leurs complications sont lourdes de conséquences : pronostic vital pour le SIDA, hépatite chronique, cirrhose et cancer du foie pour l'hépatite B, cancer du col utérin pour le papilbmavirus, et surtout salpingite et stérilité pour la plupart des MST (à gonocoque, chlamydiae, mycoplasme, etc.), sans parler des répercussions psychologiques que peuvent avoir les MST, notamment l'herpès récidivant. 
Le troisième paramètre faisant des MST un grave problème de santé publique concerne les difficultés de dépistage et les retards de diagnostic. En effet, si elles ont en commun leur mode de transmission, les MST n'ont souvent cliniquement rien à voir les unes avec les autres, d'où des difficultés à les repérer pour le patient. Ce d'autant qu'elles sont généralement pas ou peu symptomatiques. Non dépistées, elles restent non traitées et continuent à se propager d'un partenaire à l'autre. Et on aborde là le principal problème des MST. Deux mesures permettent d'enrayer cette propagation : la première est d'examiner et de traiter impérativement tous les partenaires d'une personne infectée ; la seconde est le port systématique du préservatif pour tous les rapports sexuels, a fortiori avec les partenaires occasionnels.

 

                                                 GERMES RESPONSABLES INCUBATION Durée d'apparition 
des signes après le rapport supposé 
contaminant
PRINCIPAUX SYMPTOMES
TRICHOMONASE Trichomonas (parasites) De 48 heures à 3 mois Ecoulement fortement odorant, prurit
MYCOSES

Champignons, levures
Candida
Micro-organismes

Imprécise 
De 3 jours à 2 mois
Brûlures, écoulement blanchâtre et prurit
GONOCOCCIE ou chaude-pisse Gonocoque De 24 heures 
à 15 jours, souvent de 2 à 6 jours
Ecoulement urétral, brûlures en urinant chez l'homme, peu de signes chez la femme
INFECTION A GARDNERELLA Gardnerella Variable Pertes blanches fluides et odorantes
INFECTION A MYCOPLASMES Mycoplasme 
(pathogène seulement en grand nombre)
Variable Souvent asymptomatique
CHLAMYDIASE Chlamydia Variable Brûlures en urinant et pendant les rapports sexuels
SYPHILIS Tréponème pâle De 3 à 6 semaines ou plus Plaies rondes + ganglions
HERPES GENITAL Herpès virus De 2 à 7 jours ou plus Petites vésicules en bouquets
CONDYLOMES ACUMINES Virus De quelques jours Petites verrues
HEPATITE B Virus hépatite B De 1 à 3 mois Souvent aucun signe, parfois ictère, syndrome grippal, fatigue 
 
INFECTION A VIH (virus de l'immuno- déficience humaine)

Séropositivité

SIDA

De 1 à 3 mois 
Contamination 
-par contact sexuel
-par voie sanguine
-de la femme séropositive à son enfant
Aucun symptôme Signes multiples et 
variables : fièvre, baisse de l'état général, amaigrissement, fatigue, troubles digestifs

MYCOSE

Affection due à des champignons.

Les mycoses sont des infections dues à des champignons. Il existe différents agents responsables de plusieurs types de maladies : mycoses de la peau, des ongles, du cuir chevelu, des muqueuses intestinales ou génitales. 
Chez le nourrisson, le muguet représente l'infection mycosique la plus fréquente. Elle est caractérisée par des dépôts blanchâtres sur la langue et les faces internes des joues. C'est un champignon appelé Candida qui est responsable, celui-là même qui est à l'origine de fréquentes lésions cutanées au niveau du siège et des plis des bébés.
Les mycoses génitales sont des maladies sexuellement transmissibles, responsables chez la femme de pertes blanchâtres, aussi appelées leucorrhées, prurigineuses, c'est-à-dire provoquant des démangeaisons fort désagréables. Les mycoses intestinales sont, quant à elles, responsables de douleurs digestives, mais surtout de diarrhées traînantes. Elles sont souvent secondaires à des traiterrienfs antibiotiques prolongés. 
Entre les orteils peuvent également se loger des champignons dont il est parfois bien difficile de se débarrasser : on parle de pied d'athlète parce que la transpiration favorise le développement de cette infection. Le cuir chevelu peut abriter un autre type de champignon, la teigne, qui provoque une perte des cheveux bien localisée en plaques à l'endroit de l'infection. Une fois la teigne guérie, les cheveux repoussent. Il existe actuellement des médicaments très efficaces pour soigner tous ces types d'infections : des pommades, des crèmes, des poudres, des gélules, des sirops... Mais pour que la guérison soit complète et définitive, il faut impérativement poursuivre le traitement jusqu'au bout, parfois plusieurs semaines. Des mesures hygiéniques doivent systématiquement y être associées. Elles dépendent, bien entendu, du siège de l'infection. Chez le nourrisson, il faut laver et sécher soigneusement tous les petits plis. Dans les mycoses interdigitales des pieds, l'ennemi principal est la macération, qu'il faut donc combattre en évitant le port prolongé de bottes en caout chouc ou de chaussures de sport...

MYRTILLE (Vaccinium myrtillus)

Airelle, arbuste, Europe, Éricacées, anti-diarrhéique, hypoglycémiante, astringente, antiseptique. 

 

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