Ce qu'il vaut mieux privilégier en bio

 

5 fruits et légumes par jour, oui, mais de préférence avec le moins de résidus de pesticides possible ! L'agriculture biologique ne préserve pas de tout, mais certains végétaux que l'on sait aujourd'hui largement contaminés gagnent à être achetés bio.

Opter pour des produits biologiques peut être un excellent moyen de réduire votre exposition à certains pesticides et autres produits chimiques potentiellement nocifs, tout en soutenant des pratiques agricoles plus durables. Voici des fruits et légumes que vous pourriez privilégier en version bio pour diverses raisons :

1. Pour réduire l'exposition aux pesticides

Selon le Groupe de travail environnemental (EWG), une organisation à but non lucratif axée sur la santé et l'environnement, certains fruits et légumes ont tendance à avoir des niveaux plus élevés de résidus de pesticides. Ils publient une liste annuelle connue sous le nom de "Dirty Dozen" (la douzaine sale) qui inclut les fruits et légumes suivants qui sont les plus susceptibles d'avoir des résidus de pesticides :

  • Fraises
  • Épinards
  • Chou kale
  • Nectarines
  • Pommes
  • Raisin
  • Pêches
  • Cerises
  • Poires
  • Tomates
  • Céleri
  • Pommes de terre

2. Pour soutenir la biodiversité et les sols sains

L'agriculture biologique tend à encourager des pratiques qui soutiennent la santé du sol et la biodiversité. En choisissant des produits biologiques, vous encouragez des pratiques qui peuvent être plus durables à long terme. Voici quelques exemples de produits à privilégier :

  • Carottes
  • Betteraves
  • Légumineuses (pois, haricots, lentilles, etc.)

3. Pour une meilleure saveur

Certains soutiennent que les produits biologiques ont un meilleur goût. Cela peut être dû à une variété de facteurs, y compris les pratiques de culture et les variétés spécifiques cultivées. Voici quelques exemples :

  • Tomates
  • Baies (fraises, mûres, framboises, etc.)
  • Pommes

4. Lorsque la différence de coût est minime

Dans certains cas, la différence de coût entre les options biologiques et non biologiques peut être minime. Dans de tels cas, opter pour la version biologique peut être une décision plus facile.

5. Produits locaux de saison

Lorsque vous achetez des produits locaux et de saison, ils sont non seulement plus frais, mais souvent cultivés avec moins de produits chimiques.

Remarque

Il est important de noter que "bio" ne signifie pas nécessairement "sans pesticides", mais cela signifie que les pesticides utilisés doivent être approuvés pour l'usage dans l'agriculture biologique. De plus, laver tous les fruits et légumes avant de les utiliser peut aider à réduire mais pas à éliminer complètement les résidus de pesticides.

En fin de compte, le choix de privilégier le bio dépendra de vos priorités personnelles, y compris votre budget, vos préoccupations pour la santé, et vos valeurs environnementales.

 

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Le potage a été difficile à digérer en début d'an­née ! L'organisation de défense de l'environne­ment Générations futures a passé au crible, via les données collectées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) entre 2012 et 2016, les résidus de pesticides dans 19 fruits et 33 légumes issus de l'agriculture conventionnelle.

Selon ce rapport publié en février 2018, 72,6 % des fruits et 41,1 % des légumes sont touchés. En ce qui concerne les limites maximales de résidus (LMR) fixées au niveau européen par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), les légumes (3,5 %) sont plus nombreux que les fruits (2,7 %) à les dépasser.

Ces limites sont calculées sur des produits ni lavés ni éplu­ chés. Ne sont pas  comptabilisés les aliments qui renferment des résidus identifiés, mais à des doses non quantifiables. En outre, l'enquête n'indique ni la provenance géographique des échantillons, ni la nature exacte des traitements. Si ces derniers sont systémiques, ils touchent l'ensemble des organes du végétal, ce qui les rend difficiles à éliminer.

D'où l'interrogation de l'association sur les multirésidus, dont on ignore les effets "cocktails'.' En 2016,37,7 % des échan­tillons présentaient au moins 2 résidus différents, le record étant de 19 dans un même végétal. 

 

LES FRUITS LES PLUS ACHETÉS EN PREMIÈRE LIGNE 

Les fruits le plus souvent contaminés sont, par ordre décroissant, les raisins, les clémentines ou mandarines, les cerises, les pamplemousses ou pomelos (classés ensemble dans l'enquête), les fraises, les nectarines ou pêches, les oranges, les pommes, les abricots, les citrons et les poires, qui passent la barre des 70 % d'échantillons contenant des résidus de pesti­cides mesurés.

Puis viennent les citrons verts, les ananas, mangues ou papayes, les bananes et les framboises ou groseilles, au-dessus de la barre des 50 %. Seulement 3 fruits se placent au-dessous du seuil des 35 % : les prunes ou mirabelles, les kiwis et les avocats. 
Parmi tous ces fruits, 6,6 % des échantillons de cerises révèlent des résidus chimiques supérieurs aux doses autorisées, puis, en dehors des mangues ou papayes (4,8 %) et des kiwis (4,1 %), viennent la plupart des agrumes (entre 4,4 et 3,7 %).
Dans la très vaste Étude totale de l'alimentation (Eat 2) publiée en 201 par Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environ­ nement et du travail (Anses), qui a donné lieu à la recherche de résidus pour 445 substances, dont 283 pesticides, dans 212 types d'aliments prépa­rés « tels que consommés », la cerise avait été le seul fruit nommément mis sur la sellette.

La teneur en diméthoate de quelques échantillons avait retenu l'attention des chercheurs. Même si la cerise n'est pas le fruit le plus consommé (en moyenne 790 g par ménage et par an), l'Anses avait soulevé dans son rapport d'expertise d'Eat 2 les risques courus par les gros consom­mateurs.

Encore autorisé au moment de l'étude Eat 2, cet insecticide et acaricide a été retiré du marché et interdit en France en 2016, cette inter­diction visant aussi à protéger de sa toxicité les producteurs qui l'utilisaient. Elle a été confirmée en 2018, malgré les démarches de certaines associations et fédérations de producteurs de fruits et de légumes. 

 

LA PEAU DES AGRUMES EN QUESTION 

Si l'on rapporte les risques éventuels aux quanti­ tés consommées, il n'y a pas de quoi se réjouir. Car les 4 fruits les plus consommés en France à  savoir la pomme, la banane, l'orange et la clémentine, à raison respectivement de 16 kg, 12 kg, près de 11 kg et 8 kg par an et par ménage (en moyenne 2,3 personnes), sont aussi très souvent traités. Il faut néanmoins souligner que la contamination supérieure aux doses tolérées concerne une minorité des échantillons de ce quatuor. 
La question de la limite maximale de résidus se pose pour la peau des agrumes. En agriculture conventionnelle, elle est souvent traitée après récolte contre les moisissures avec des fongicides, dont l'imazalil - classé cancérogène probable par Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) -, et à haute dose, puisque, théoriquement, elle n'est pas consommée.

Sont visiblement oubliés la rondelle de citron dans une eau gazeuse ou les zestes râpés en cuisine ! 
Si vous n'optez pas pour un achat d'agrumes en bio, pourtant recommandé en raison des dépas­ sements de LMR pointés par les enquêtes, choisissez au moins des fruits estampilles « non traités après récolte », même si cela ne signifie pas qu'ils ne l'aient pas été avant.

Depuis 2011, la réglementation européenne oblige à mentionner tous les traitements après récolte employés pour les oranges, citrons et mandarines, d'autant que les limites autorisées pour certains fongicides qui leur sont destinés sont 50 fois plus élevées que pour d'autres fruits. Or, quand on épluche un agrume pour le déguster, on le fait plus souvent avec les doigts qu'avec un couteau, et on ne se lave pas systématiquement les mains après... 

 

LE CÉLERI EN BRANCHES ET LES HERBES EN POLE POSITION

Toujours selon le rapport sur les résidus de pesti­ cides établi par Générations futures, du côté des légumes issus de l'agriculture conventionnelle les plus contaminés (pour plus de 70% des échantillons), on trouve, par ordre décroissant, le céleri en branches, les herbes fraîches (le persil, la ciboulette et le basilic n'étant pas inclus dans cette catégorie), l'endive et le céleri-rave.

Ensuite viennent (avec plus de 50 % des échantillons concernés) la laitue, les poivrons et piments la pomme de terre et les haricots et pois non écossés, ainsi que le poireau. Pour leur part, le melon, la carotte, la tomate, le concombre, la courgette, le  radis,  l'aubergine, les blettes, les  épinards, les  champignons  et la pastèque affichent une contamination pour au moins 30 % des  échantillons  ; l'artichaut, le navet, le chou pomme le brocoli et le potiron, entre 29,5 et 13,9 %.

Les 7 légumes restants, oignon, patate douce, chou-fleur, betterave, igname, asperge et le maïs, tous au-dessous des 10 % d'échantillons contaminés, peuvent s'acheter en conventionnel sans trop d'inquiétude. Le nombre d'échantillons où les résidus dépassent les normes est plus élevé pour les légumes que pour les fruits. C'est ainsi le cas de 29,4 % des herbes fraîches.

Dans ses conseils d'hygiène  alimentaire,  la  DGCCRF  recommande d'ailleurs explicitement de  « laver les légumes crus et les herbes aromatiques  fraîches,  afin d'éliminer  une  partie des  pesticides (ainsi que la  terre et les souillures pouvant être fortement contaminées en micro-organismes) ». 16 % des échantillons de céleri en branches, 12,1 % des blette et  9,1 % des navets ne respectent pas les LMR, les autres échantillons se situant sous la barre des 6 %.

Pour l'artichaut, la betterave, le maïs, les pois non écossés et le potiron, aucun échantillon ne dépasse les doses. 

 

L'ENDIVE OCCUPE LA 3EME PLACE POUR LA CONTAMINATION 

La tomate, la carotte, le melon et l'endive font partie des légumes préférés des Français (res­pectivement 14 kg, 9 kg, 6 kg et 5 kg consom­més par an et par ménage). Pourtant, l'endive fait partie des légumes les plus souvent contaminés. Pour les 3 autres, le taux d'échantillons avec résidus frise les 50 %.

Au niveau européen, en 2015, selon les travaux de l'Efsa, ce sont les brocolis (pour 3,4 % des échantillons) qui pré­sentaient le taux le plus élevé de dépassement des normes, dans un "panier de la ménagère" constitué d'une dizaine de produits. 
L'Anses a répondu à la publication de Généra­tions futures en relativisant les  risques. Elle a notamment indiqué que, en 2015, 97,2 % des échantillons d'aliments collectés dans l'Union européenne se situaient dans les limites auto­risées et expliqué que « les LMR sont établies après une évaluation des dangers et des risques chroniques, et une importante marge de sécu rité est appliquée lors de leur fixation.

Ainsi, la présence de traces de pesticides dans les denrées alimentaires à des teneurs inférieures ou égales à la LMR ou même un dépassement ponctuel ne présentent pas un risque pour la santé du consommateur », selon les mots de son  directeur  général,  Roger Genet.  Faudrait ajouter : en l'état actuel des connaissances ?

 

LE BIOLOGIQUE N'EST PAS PARFAIT,MAIS... 
Si l'agriculture bio a recours aux pesticides pour lutter contre maladies et ravageurs, il ne doit pas s'agir de molécules de synthèse. 106 substances phytosanitaires sont homologuées en bio, dont 21 classées comme toxiques, qui doivent être employées en respectant les doses. 

LE CUIVRE, EN VOIE D'EXCLUSION ? 
Ce métal fait l'objet de discussions (le Danemark et les Pays-Bas l'ont interdit), car il s'accumule dans les sols et fragilise la biodiversité. Selon une étude publiée en janvier 2018 par l'institut national de la recherche agrono­mique et l'institut technique de l'agriculture biologique, les doses pourraient être divisées par 2 sans nuire à son efficacité.

D'autres techniques permettraient de l'exclure pour la pomme ou la pomme de terre, mais, en l'état actuel des recours, pas pour le raisin. Néanmoins, les produits utilisés en bio se dégradent en général plus vite que les pesticides de l'agriculture conventionnelle. 
On trouve moins de résidus dans les végétaux bio : en 2015, en Europe, 99,3 % n'en présentaient pas ou restaient dans les limites autorisées. 
DES NUTRIMENTS BÉNÉFIQUES EN PLUS
De nombreuses études ont mis en évidence la pré­sence plus importante de polyphénols bénéfiques dans les végétaux bio (jusqu'à + 69 %). Pour une raison simple : moins protégés par les pesticides, ils se défendent en produisant plus d'antioxydants.

 

FRUITS ET LÉGUMES LES PLUS SOUVENT CONTAMINÉS*

FRUITS LÉGUMES
Raisin : 89% Céleri en branches : 84,6%
Clémentine ou mandarine : 88,4% Herbes fraiches** : 74,5%
Cerise : 87,7% Endive : 72,7%
Pamplemousse ou pomelo : 85,7% Laitue : 65,8%
Fraise : 83%  

* Part des échantillons présentant des résidus de pesticides dans les fruits et les légumes non bio consommés en France,  testés entre 2012 et 2016.
** Hormis basilic, ciboulette, persil. 

 

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