Des suppléments pour un super mental - Partie 3

 

 

Des moyens naturels pour "déstresser" 

Faites de l’exercice régulièrement : Selon l’Arizona State University, les personnes qui font du sport présentent une réponse faible aux situations de stress : elles ont tendance à sécréter moins d’adréna­line que les sédentaires. Le sport étant un facteur de stress pour le corps, des séances répétées agiraient comme des «vaccins» et aug­menteraient les capacités du sportif à faire face aux autres formes de stress. D’après le docteur Farquhar, de l’université de Stanford «il semble que les neurohormones soient modifiées par l’activité phy­sique, ce qui peut se traduire par un changement psychique. Après l’exercice, les muscles sont aussi décontractés que si l’on avait admi­nistré une dose de tranquillisant. Le niveau de contraction muscu­laire est un indice majeur du niveau de tension psychique. 

• Riez ou souriez le plus fréquemment possible. Le rire, la gaieté activent la sécrétion de substances chimiques dans le cerveau qui agissent comme calmant et augmentent la réponse immunitaire. 
• Essayez les techniques de relaxation (yoga, méditation) et de visualisation. La visualisation est pratiquée par de nombreux médecins. 
• Avec votre partenaire, apprenez l’art du massage et faites comme les couples californiens qui se prodiguent mutuellement un mas­sage au coucher (ce qui a en plus l’avantage de favoriser la fréquence des relations sexuelles, voir ci-dessous). 
• Enrichissez au maximum votre vie sexuelle : ayez des rapports fréquents, réguliers et aussi intenses que possible. 
• Evitez le sucre, la caféine, l’alcool, le tabac et les drogues. 
• Buvez beaucoup d’eau. 
• Buvez du lait : le lait contient du tryptophane, un acide aminé essentiel qui favorise la relaxation. Les suppléments de L-tryptophane étant interdits en France (jusqu’en mai 1992 au moins), un verre de lait tiède vous aidera. 
• Augmentez dans votre régime la part des aliments riches en vita­mines B. 
• Augmentez la part des aliments riches en magnésium et en potas­sium.

 

Un réflexe simple pour affronter un évènement stressant 

Le stress déclenche une série de réactions dans l’organisme : le taux de sucre dans le sang s’élève sous l’action de l’adrénaline, mais cette élévation est suivie d’une chute brutale (hypoglycémie) dès que les réserves s’épuisent. L’hypoglycémie s’accompagne des manifesta­ tions connues du stress : augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle, transpiration des paumes, respiration courte. Ces manifestations commencent souvent 2 heures avant l’évènement redouté. 
La parade consiste à prendre une boisson  sucrée à intervalles réguliers au cours des 2 à 3 heures qui précèdent l’évènement. Un tel réflexe diminue la sécrétion des catécholamines, l’hypoglycémie et la sensation de stress. Prenez par exemple un jus de fruit ou, mieux, une boisson à base de fructose (le fructose n’a pas d’action sur le taux de sucre dans le sang) à raison d’un demi-verre toutes les demi-heures. Vous pouvez aussi prendre chaque jour de la semaine qui précède cet événement 3  comprimés de 100 mg de vitamine B5. 

 

Caféine : derrière le coup de fouet, le coup de bambou 

Le stress, l’anxiété dont vous vous plaignez pourraient bien se cacher derrière les 2 à 3 tasses de café que vous buvez chaque jour. La caféine agit comme stimulant du cerveau en interférant avec l’action de l’adénosine, un neuromédiateur. L’adénosine se fixe natu­rellement dans le cerveau autour de certaines cellules nerveuses et régule l’activité du cerveau. Lorsque vous buvez du café, la caféine entre au niveau cérébral en compétition avec l’adénosine, ce qui augmente l’état de vigilance et peut procurer une sensation d’euphorie et de force pendant quelques heures. A la longue, cependant (et au-delà de 3 tasses de café par jour), la sensation de vigilance s’accompagne de manifestations négatives, parmi les­ quelles irritabilité, anxiété, troubles du sommeil, dépression sont fréquents.

 

7 bonnes raisons supplémentaires d’en finir avec la caféine : 

• elle peut déclencher de l’hypertension 
• elle peut entraîner une stérilité chez la femme et des malforma­tions du fœtus, si elle est consommée pendant la grossesse 
• elle peut induire des palpitations et de la tachycardie 
• chez l’homme, elle est néfaste à la santé de la prostate 
• chez la femme, elle peut entraîner l’apparition de tumeurs mam­maires bénignes 
• elle peut être à l’origine de troubles gastro-intestinaux, réveiller des ulcères 
• elle entraîne l’excrétion de vitamine Bl, potassium et zinc et interfère avec l’assimilation du fer. 

 

 

Quelques boissons et médicaments qui contiennent de la caféine (au-delà de 250 mg par jour, la caféine constitue une menace pour votre santé)

BOISSONS	TENEUR EN CAFÉINE
tasse de café (15 cl)	100 mg
café instantané (15 cl)	60 mg
café décaféiné (15 cl)	2 mg
tasse de thé (15 cl)	60 mg
thé instantané (15 cl)	30 mg
tasse de chocolat (15 cl)	5 mg
Coca-cola (33 cl)	45 mg
Pepsi-cola (33 cl)	38 mg

 

MÉDICAMENTS	TENEUR EN CAFÉINE (par comprimé)
Guronsan	50 mg
Migralgine	60 mg
Optalidon	25 mg
Actron	40 mg
Rumicine	32 mg
Asthmalgine	30 mg

Stratégie anti-caféine 

• réduisez graduellement votre consommation de café, puis passez au décaféiné 
• préférez le café instantané (ou filtré) au café «percolateur» 
• ne buvez pas de café après 17 heures 
• évitez les analgésiques qui contiennent de la caféine 
• essayez les suppléments suivants : 

• Multi-vitamines/multi-minéraux : 1 comprimé matin et soir (après un repas) 
• Complexe vitaminique B : 100 mg, 1 à 3 fois par jour 
• L-tyrosine: 1000 mg, 3 fois par jour (avant un repas ou entre deux repas). 

PRÉCAUTIONS : Ne pas prendre de L-tyrosine si vous suivez un  traitement antidépresseur aux IMAO et si vous souffrez d'hypertension. 

 

Dépression : les habitudes alimentaires qui préparent le terrain

Tous les aliments dont la liste suit ont tendance à épuiser les réserves de l’organisme en nutriments essentiels (en particulier, vita­mines du groupe B) qui combattent généralement la dépression. Evitez donc : sucres raffinés, pâtisseries, barres chocolatées, chewing-gums, friandises, chocolat, café, thé, sodas, crèmes glacées, hamburgers, hot-dogs... Les molécules (entre-parenthèses, nom des médicaments) dont la liste suit peuvent affecter votre psychisme et déclencher ou aggraver un état dépressif par l’épuisement de cer­tains nutriments essentiels (vitamines B, vitamine C, calcium, magné­sium): 

Adrénocorticoïdes 
Antiacides (Maalox, Gelusil) 
Antihistaminiques (Phénergan)
Aspirine 
Baclofène (Liorésal) 
Barbituriques (Phénobarbital, Gardénal, Epanal, Butobarbital, Immé- noctal, Neurinase, Neurobore, Optanox, Supponéryl, Vériane) 
Bêta-bloquants (Artex, Avlocardyl, Bêtapressine, Célectol, Corgard, Détensiel,  Kerlone,  Lopressor,  Mikelan,  Sectral,  Séloken,  Soprol, Sotalex, Ténormine, Timacor, Trandate, Trasicor, Visken) Chloramphénicol (Tifomycine) 
Chlorure d’ammonium (certains sirops contre la toux), 
Contraceptifs oraux 
Diurétiques (Lasilix, Burinex, Esidrex) 
Indométacine (Indocid) 
Isoniazide (Rimifon, Dexambutol INH) 
Méthylprednisolone (Médrol, Solprédone) 
Méthotrexate (Ledertrexate) 
Nitrofurantoïne (Furadantine, Microdoïne) 
Pénicillamine (Trolovol) 
Phénylbutazone (Btazolidine, Mégazone) 
Phénytoïne (Dihydan) 
Prednisone (Cortancyl) 
Propoxyphène (Diantalvic, Propofan) 
Pyriméthamine (Malocide, Fansidar) 
Sulfamides (Bactrim, Eusaprim, Supristol) 
Tétracyclines (Amphocycline, Chymocycline, Mestacine, Mynocine...) Triamtérène (Tériam, Cyclotériam)

 

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