» Le glossaire Hélène Galé

Glossaire lettre A

 
 

ACCIDENTS DOMESTIQUES

 

Les accidents représentent la première cause de mortalité de l'enfant : si la voie publique représente un réel danger, la maison est elle aussi truffée de pièges. Or, il s'agit (presque) toujours d'"accidents bêtes" qui auraient pu être facilement évités moyennant la mise en place de quelques mesures simples.

Le jeune enfant est curieux de tout ce qui l'entoure, il explore son territoire et c'est bien normal. L'aventure est instructive dès lors qye l'on a préparé le terrain. 
Les principaux accidents sont : les brûlures, les intoxications, les chuts, l'électrocution et l'asphyxie. Quelques bonens habitudes permettent d'éviter le pire.
L'électricité occasionne non seulement un choc parfois mortel (l'électrocution), mais aussi de terribles brûlures. La pose de cache-prises évite que l'enfant introduise ses doigts ou un objet métallique dans les prises électriques. Il convient également de ne pas laisser traîner à portée de main rallonges, doubles prises, etc.
L'enfant doit bien entendu être tenu à l'écart des sources de chaleur : cheminée, barbecue, radiateur, fer à repasser, cuisinière... Des barrières de protection peuvent être, le cas échant, installées. Autre source importante de brûlure, les casseroles posées sur le feu : l'enfant curieux de découvrir ce qui est en train de cuire attrape la queue de l'ustensile et en renverse sur lui le contenu. Une parade simple consiste à toujours orienter la queue des casseroles vers l'intérieur de la cuisinière.
La cuisine renferme bien d'autres dangers, et notamment tous les toxiques que l'enfant risque d'absorber : eau de Javel, lessive, assouplissant ou, pire encore, désherbant et soude caustique. Ces produits occasionnent des dégâts considérables ; il est impréatif de les tenir enfermés, totalement hors de portée des enfants. Dans le même ordre d'idées, il convient des garder sous clé l'alcool et médicaments.
En dehors d'une intoxications, l'enfant, qui porte tout à a bouche, court un grand canger, celui de l'asphyxie. Perles, débris de jouet et surtout cacahuètes ou bonbons, avalés de travers, bloquent la trachée et entraînent en quelques minutes la mort par asphyxie.
Enfin, de nombreux traumatismes de l'enfant sont consécutifs à une chute.
Des barrières de protections doivent être placées pour empêcher l'accès vers les endroits dangereux : escaliers, fenêtres, mezzanines, terrasses, etc. En outre, les objets pointus, contondants ou coupantsdoivent être retirés de l'envirronnement de l'enfant, qui pourrait les heurter lors d'une simple chute. Attention aussi aux noyages dans les piscines ou petites mares, endroits bien tentants pour les enfants, qui s'y précipiteront à la moindre inattention de la part des parents.

Mon conseil :
L'enfant qui a porte un objet ou un  aliment dur  à  la bouche s'étouffe. Deux situations se présentent. L'enfant devient bleu et tousse violemment pendant une ou deux minutes. Ne faites rien. Il va se calmer et respirer de nouveau normalement. Assurez-vous néanmoins qu'il reste en position assise ou debout (torse bien droit) en attendant qu'à hôpital on lui extraie ce rps étranger tracbéo-bronchique. Plus rarement, le corps étranger obstrue la gorge, empêchant l'enfant de respirer. Il ne crie  pas, ne tousse pas, mais il a  les yeux dilatés et porte la main à sa gorge. Il étouffe. S'il s'agit d'un petit enfant (âgé de moins de 2 ans), placez-le sur le ventre, à califourchon sur votre cuisse, sa tête dépassant de votre genou et tapez-lui dans le dos. 
Si l'enfant est plus grand, il faut pratiquer, comme pour l'adulte, la manœuvre de Heimlich. Ceinturez l'enfant par derrière, vos deux mains placées au-dessus de son nombril, et tirez violemment vers vous en arrière et vers le haut. L'air chassé des poumons envahira la trachée et expulsera le corps étranger. 
Tout accident de ce genre I impose une  hospitalisation immédiate, même si l'enfant parait avoir complètement récupéré.
 

ACHILLÉE MILLEFEUILLE (Achillea millefolium)

Herbe militaire, herbe à coupure, Europe, Composées, antispasmodique (estomac), emménagogue (favorisant les règles), hémostatique (arrêtant l'hémorragie).

ACIDE

Substance chimique corrosive capable de former des atomes d'hydrogène en se dissolvant dans l'eau. Elle possède un pH inférieur à 7: plus ce chiffre est bas, plus la substance est acide. L'estomac qui contient de l'acide chlorhydrique très acide a un pH voisin de 2, ce qui lui permet d'attaquer tes aliments, première phase de leur digestion.

ACIDE ALPHA-LINOLEIQUE

Acide gras poly-insaturé de la famille des oméga-6. Il est largement répandu dans notre alimentation, trop consommé d'ailleurs en France, puisqu'il est le constituant principal des huiles végétales courantes (maïs, tournesol). Il est transformé dans l'organisme en acide gamma-linolénique et en acide arachidonique.

ACIDES AMINÉS

Molécules simples qui constituent par un savant enchaînement les protéines. Neuf d'entre eux sont considérés comme « essentiels » car ils sont indispensables à la vie et doivent absolument être apportés par l'alimentation. Certains autres sont également importants mais ne bénéficient pas de l'appellation « essentiels » car l'organisme est capable de les synthétiser. Ce sont des molécules qui résultent, lors de la digestion, de la scission des protéines par des enzymes, et qui vont recomposer les protéines de nos cellules, protéines de structures et enzymes (les outils qui nous permettent de fonctionner).

ACIDE GAMMA-LINOLENIQUE (G.L.A.)

Intermédiaire essentiel du métabolisme des acides gras poly-insaturés, il fait partie de la famille des oméga-6. Il est transformé en E.P.A. et D.H.A. qui se trouvent eux dans les huiles de poissons. Cet acide gras joue un rôle important dans l'immunité et contre l'allergie. Il est également déterminant pour la qualité de la peau (aspect, hydratation, souplesse,..).

ACIDES GRAS

Ils représentent l'élément principal des graisses de l'organisme. Ils sont un des constituants essentiels des membranes cellulaires et jouent un rôle de réserve énergétique.
On distingue en fonction de leur formule chimique : les acides gras saturés que l'on trouve surtout dans les graisses animales laitages, charcuterie, viande. Mais l'huile d'arachide pourtant végétale en fait elle aussi partie.

ACIDES GRAS ESSENTIELS

Ils sont appelés ainsi car l'organisme ne sait pas les synthétiser. Il s'agit des acides arachidonique, linoléique et linolénique. Le second est le plus important car il peut servir à l'organisme à la fabrication des deux autres, mais cette faculté diminue avec l'âge. La ration quotidienne de ces acides gras se situe autour de huit grammes et se doit d'être régulière. Le D.H.A. et l'acide arachidonique (oméga-6) jouent un rôle considérable dans le développement du cerveau, il faut donc veiller attentivement à leur apport dans l'alimentation de l'enfant.

ACIDES GRAS MONO-INSATURÉS

Leur chef de file est l'huile d'olive. On les trouve également dans l'avocat, les oléagineux (noisettes et noix...), le foie gras... Ils font baisser le cholestérol et sont protecteurs des acides gras poly-insaturés, ce qui est une bonne chose.

ACIDES GRAS POLY-INSATUÉS

Ce sont des molécules constituant les graisses et comportant plusieurs doubles liaisons vulnérables à l'oxydation. Nous trouvons les acides gras poly-insaturés (arachidonique, linoléique, linolénique, oléique) dans les huiles végétales ou les poissons gras (D.H.A., E.P.A.). Ils se divisent en deux groupes bénéfiques pour la santé les oméga-3 que l'on trouve dans les huiles de colza, de noix, de soja et les poissons gras ; les oméga-6 que l'on trouve dans les huiles de bourrache, de mais, d'onagre, de pépins de raisin, de tournesol.
L'alimentation devrait apporter 25 % d'acides gras saturés, 50 % de mono-insaturés, 25 % de poly-insaturés, ce qui est malheureusement loin d'être le cas.

 

ACIDE GRAS TRANS

Le terme, trans » fait référence à une configuration particulière dans l'espace de la molécule d'acide gras, par opposition au terme « cis », configuration sous laquelle on trouve, très généralement, les acides gras à l'état naturel. Les acides gras trans résultent par exemple de l'hydrogénation industrielle des huiles végétales. Dans ce cas, ils sont considérés nocifs pour la santé.

ACIDE OLÉIQUE

Acide gras mono-insaturé qui se trouve surtout dans les huiles d'olive et de colza mais également dans la graisse de canard et d'oie, participant ainsi au « French-paradox ». Il est bénéfique pour la santé car il est peu sensible à l'oxydation. Il réduit en outre la fragilité des graisses saturées à cette réaction chimique. Il possède enfin une action favorable sur le « bon » cholestérol.

ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL

Occlusion ou rupture d'un vaisseau dans le cerveau (entraînant la mort d'une partie du cerveau).

ACNÉ

Dermatose très fréquente à la puberté, due à l'inflammation des follicules pilosébacés, liée à une rétention sébacée chez des sujets ayant la peau grasse. Elle se traduit par l'apparition de comédons (points noirs), de papules et de pustules.

L'acné est (presque) un passage obligé de l'enfant à l'âge adulte ; elle touche un adolescent sur deux entre 14 et 16 ans. La plupart du temps, une bonne hygiène et des soins appropirés résolvent le problème.
L'acné n'a pas une cause unique, plusieurs éléments favorisent son efflorescence (acnê, engrec) ; ce sont : les modifications hormonalesresponsables d'une peau grasse, la rétention du sébum qui ne parvient plus à s'éliminer naturellement, les infections des follicules pileux irrités par l'accumulation de ce sébum, l'hérédité, et les facteurs alimentaires et nerveux, qui ont eux aussi leur importance.
L'acné touche avec prédilection les zones où la peau est la plus grasse : le front, les ailes du nez, le menton, mais aussi les épaules, le dos et la poitrine (chez les garçons).
Les lésions d'acné sont diverses : boutons rouges et indurés ou coiffés d'une pointe blanche, points noirs, microkystes, cicatrices dues à les manipulations malheureuses. 
Une bonne hygiène permet de limiter les infections et les irritations. On choisira, pour la toilette, un savon, un lait ou un gel nettoyant, mais non irritant, de préférence qui se rince à l'eau. Une lotion antiseptique et astringente assainit la peau tout en diminuant la sécrétion de sébum. Certaines acnés, insuffisamment améliorées par ces simples mesures d'hygiène, nécessitent des traitements spécifiques, que ce soit un antibiotique (local ou par voie orale), du peroxyde de benzoyle (antibactérien et anti-inflammatoire) ou un dérivé de la vitamine A en application locale. Tous ces traitements sont efficaces, mais il faut être patient, car les résultats ne sont visibles qu'après plusieurs semaines et la cure doit être poursuivie longtemps.

Mon conseil : 
Les boutons d'acné ne doivent jamais être "tripotés"; c'est le meilleur moyen d'envenimer la situation et de laisser des cicatrices indélébiles. Un nettoyage de peau pratiqué régulièrement par un spécialiste (une esthéticienne entraînée ou un dermatologue) permet d'éliminer les points noirs sans traumatiser l'épiderme. La présence d'acné n'interdit pas le maquillage, les produits utilisés devant être non comédogènes. Le soleil n'est pas recommandé : l'amélioration qu'il aporte n'est que passagère et il est responsable des "poussées", si fréquentes au retour des vacances.

 

A.D.N. (OU ACIDE DÉSOXYRIBONUCLÉIQUE)

C'est le matériel génétique de la plupart des organismes humains, le constituant principal des chromosomes. Il est contenu dans le noyau de la cellule et joue un rôle majeur dans la détermination de l'hérédité. Il contient toute l'information nécessaire au développement de l'être humain et de son fonctionnement. Son altération est vite grave pour la santé car l'organisme se met à fabriquer des cellules endommagées.

ADAPTOGENE

Qui permet à l'organisme de s'adapter à une situation nouvelle.

AIL (Allium sativum)

Europe, pays méditerranéens, c'est l'ail cultivé, Liliacées, antiseptique, hypotenseur, expectorant, fébrifuge, vermifuge, c'est même un bon coricide.

ADRÉNALINE

Hormone sécrétée par les glandes surrénales en réponse au stress, c'est la classique « décharge d'adrénaline » qui nous prépare à la riposte. Elle est fabriquée à partir de la tyrosine, un acide aminé essentiel que l'on trouve dans l'œuf, le pain, le soja, la viande...

AGRÉGATION PLAQUETTAIRE

Phénomène d'accolement des plaquettes du sang entre elles afin de prévenir les hémorragies. Le manque de magnésium, des vitamines C et E, d'acides gras poly-insaturés, le diabète, l'hypertriglycéridémie, le tabac... augmentent ce phénomène, ce qui concourt à obstruer les artères et augmenter le risque de caillots (phlébite, thrombose). C'est pour diminuer ou empêcher ce phénomène d'agrégation que les cardiaques prennent de faibles doses d'aspirine.

AHA

Alpha hydroxy-acides : ou acides de fruits: molécules contenues dans les fruits. Ont des propriétés hydratantes et exfoliantes.

ALCHEMILLE (Alchemilla)

Il en existe plusieurs espèces (300), alchémille vulgaire (A. vulgaris) et alchémille des Alpes (A. alpina) notamment, Europe, Rosacées, anti-inflammatoire, remède des diarrhées, du système génital féminin, de la circulation veineuse.

 

ALCOOLISME

L'alcoolisme correspond à la perte de la liberté de s'abstenir d'alcool. Cette défintion renferme les deux aspects de la dépendance à l'alcool : psychologique, véritable trouble du comportement, et physique, responsable des symptômes de manque.
Plusieurs facteurs interviennent dans la constituion d'une dépendance à l'alcool. La vulnérabilité biologique innée joue un rôle indiscutable. Les facteurs psychologiques et sociaux interviennent également. L'alcoolisme, en retour, engendre d'autres problèmes psychologiques et sociaux, majorant la prise d'alcool. L'alcoolique entre dans un cercle infernal dont il a bien des difficultés à sortir. 
Les jeunes et les femmes sont de plus en plus souvent concernés par l'alcoolisme. On note une progression inquiétante de la consommation d'alcool chez les 16-17 ans, qui choisissent volontiers la bière et les alcools plus forts. Plus de la moitié des adolescents font l'expérience de l'ivresse avant 18 ans. Or, dans le cas où cette ivresse précoce est répétée, elle constitue un facteur prédictif de l'expérimentation d'une drogue illicite par l'adolescent.
L'alcool est un poison insidieux. Avant l'apparition des signes l'intoxication chronique, l'alcoolique passe par une période où l'alcool est consommé sous n'importe quel prétexte. La tolérance s'installe et des quantités de plus en plus importantes sont nécessaires pour obtenir l'effet "tranquillisant" recherché.

L'alcool tue, parfois très rapidement, à la suite, par exemple, d'un coma provoqué par l'absorption d'une quantité massice d'alcool ou de troubles psychiatriques graves ; parfois plus lentement, par cirrhose du foie ou par cancer, notamment de l'oesophage ou de l'oropharyn. L'association alcool-tabac est très nocive de ce point de vue.
Avant de tuer, l'alcool provoque des lésions diverses et variées au niveau du foie, du tube digestif, des vaisseaux et surtout du cerveau.
L'espoir de guérison est suspendu à un certain nomvre de paramètres :

  • le désir de sevrage de la part de l'alcoolique doit être réel;
  • l'entourage doit apporter  un soutien efficace, sans pour autant être pesant ou moralisateur;
  • la consommation d'alcool doit totalement et définitivement être stoppée;
  • un traitement médicaenteux est souvent nécessaire, à l'aide de tranquilisants, d'antidépresseurs ou de produits qui ont un effet "antabuse" (qui dégoûtent de l'alcool); la vitamine B1 est préscrite lorsque existent des troubles neurologiques;
  • un soutien psychologique et médical prolongé est indispensable.

 

Mon conseil : 
De nombreuses associations regroupant ou non d'anciens buveurs peuvent apporter une aicle non négligeable aux malades. Deux adresses sont utiles à connaître: 

  • la commission Alcool du Haut Comité de santé publique : 2, rue Auguste- Comte, 92170 Vanves; 
  • l'Association nationale de prévention contre l'alcoolisme : 20, rue Saint-Fiacre,, 75012 Paris. Tél. : (1) 42 33 51 04, Minitel 3615 ANPA.

 

ALFALFA (Madicago sauva)

Sorte de luzerne, Europe, Papilionacées, sriche en vitamines et en minéraux, lutte contre le cholestérol.

ALKÉKENGE (Physalis alkekengi)

Cerise d'hiver, Europe, Solanacées, diurétique, laxative, amie du foie, anti-inflammatoire.

ALIMENT

C'est la substance apportée par l'alimentation qui pénètre par la bouche alors que le nutriment représente ce qui est finalement absorbé par l'organisme après les différentes phases de la digestion.

ALLERGIE

L'allergie est liée au système immunitaire, c'est-à-dire aux défenses de l'organisme vis-à-vis de ce qui lui est étranger. L'allergique réagit contre telle ou telle substance habituellement acceptée par la majorité des sujets. Ainsi, les pollens provoquent chez certains une rhinite, une conjonctivite ou une crise d'asthme, alors qu'ils laissent les autres indifférents.
L'existence d'une réaction allergique implique obligatoirement qu'il y ait eu auparavant un ou plusieurs contacts du sujet avec l'allergène : médicaments, poussière de maison, poils d'animaux, substances chimiques, nickel, etc. À l'issue de ce premier contact, l'organisme de l'allergique met en place un système de défense et fabrique des anticorps qui réagiront à l'allergène en question au contact suivant. Simultanément, les cellules sanguines activées libèrent les médiateurs de l'allergie, responsables des symptômes de la maladie, variables en fonction de l'organe considéré. C'est la réaction allergique, qui se traduit par un spasme bronchique dans l'asthme, un écoulement et une obstruction du nez dans le rhume des foins, des démangeaisons cutanées dans l'eczéma...
Pourquoi toutefois certains se sensibilisent-ils à telle ou telle substance et d'autres non ? Les médecins ne le savent pas avec exactitude, même s'ils reconnaissent la lourde responsabilité de l'hérédité, il existe des familles d'allergiques.
Question traitement, il s'agit avant tout d'éliminer le ou les allergènes de l'environnement du patient. Ce n'est pas toujours possible. Concernant les accariens, il existe aujourd'hui des insecticides adaptés ou des peintures capable de prévenir leur développement, et des acaricides adaptés pour traiter la chambre de l'allergique.

On peut aussi avoir recours à une désensibilisation, qui consiste à habituer très progressivement l'organisme à tolérer tel ou tel allergène par une série d'injections successives. Il s'agit d'un traitement long (plusieurs années) et astreignant, qui donne de bons résultats lorsque le nombre d'allergènes impliqués est restreint.

La prescription d'anti-allergiques a sa place au moment des crises. Ils bloquent l'un des principaux médiateurs de l'allergie, l'histamine. Certaines anti-allergiques récents agissent en amont et empêchent l'activation des cellules sanguines. Enfin, à chaque forme d'allergie correspond un traitement symptomatique approprié.

 

Mon conseil : 
Les formes cliniques de l'allergie sont nombreuses, si bien qu 'on devrait parler des allergies. On peut les classer en fonction des organés concernés. 
Les allergies respiratoires comprennent le rhume des foins, qui sévit au moment de la pollinisation, la rhinite perannuelle et l'asthme, qui sont dus aux acariens, à la poussière de maison, aux poils d'animaux, à des substances chimiques, etc. 
Les allergies cutanées sont représentées par la dermatite alopique, l'eczéma de contact (qui implique souvent la responsabilité des bijoux fantaisie ou de lessives et autres substances chimiques) et par l'urticaire (liée à des allergies alimentaires ou à des agents physiques : chaud, froid, soleil). 
Les allergies digestives sont assez rares, mais existent. Elles sont difficiles à déceler. Enfin, une allergie est parfois responsable de réactions générales comme l'œdème de Quincke (gonflement brutal et impressionnant du visage) ou comme le choc anaphylactique, véritable urgence médicale. Ces réactions allergiques peuvent être dues à des médicaments ou à des piqûres d'insectes.
 

ALOPECIE

Perte générale ou partielle des cheveux due à l'âge mais également à des facteurs génétiques. L'alopécie peut se rencontrer chez l'homme comme chez la femme.

AMNESIE

Perte de la mémoire, temporaire ou définitive. Due à l'âge, l'amnésie est partielle, portant surtout sur les événements récents.

ANABOLISME

voir à Métabolisme.

ANGÉLIQUE (Angelica archangelica)

Nord de l'Europe, Ombellifères, apéritive, antispasmodique, expectorante, remède des voies respiratoires, utilisée aussi en confiserie.

ANGINE

Par définition, l'angine est une infection de la gorge et des amygdales. Cette infection peut être due à un virus, comme celui de la grippe ou de la mononucléose infectieuse, ou à une bactérie. Dans le premier cas, le traitement repose sur des soins locaux à base de collutoire ou de pastilles calmantes à sucer, éventuellement d'anti-inflammatoires. Aspirine ou paracétamol sont indiqués en cas de fièvre. Lorsque l'agent responsable est un germe pathogène, les antibiotiques s'imposent, surtout par crainte de complications rénales ou cardiaques ultérieures.
Cette distinction reste théorique, car il est très difficile de différencier ces deux grands types d'angine à l'examen clinique. Il faudrait donc pratiquer un prélèvement de gorge, ce qui est difficilement réalisable. Cet examen est réservé à des situations particulières, notamment lorsque les angines sont récidivantes.
Finalement, que l'angine soit rouge ou blanche, qu'elle soit probablement virale ou non, le médecin se voit dans l'obligation de la traiter par des antibiotiques.
Cette attitude a été profitable puisque les complications graves des angines, telles que le rhumatisme articulaire aigu, ont presque disparu, tout au moins dans les pays industrialisés.

ANGINE DE POITRINE

Conséquence d'un rétrécissement d'une artère du coeur, celui-ci reçoit moins d'oxygène au repos ou à l'effort, ce qui peut déclencher une douleur dans la poitrine.

ANGIOPLASTIE

Technique de chirurgie interventionnelle qui consiste à monter sous écran un ballonnet dans une artère pour la dilater. Elle est parfois complétée par la pose d'un dispositif pour empêcher la récidive ou « stent ».

ANÉMIE

Diminution de  la quantité d'hémoglobine dans le sang et/ou de celle du nombre de globules rouges, d'où une diminution du transport de l'oxygène aux tissus.

ANDROGENES

Hormones qui provoquent le développement des caractères sexuels masculins. Elles sont sécrétées par les testicules et les glandes surrénales.

ANIS VERT (Pimpinella anisum)

Uniquement cultivé en Europe, Ombellifères, stimulant, sédatif, exerce une action proche de celle de l'angélique, mais son essence est toxique à forte dose.

ANOREXIE

L'anorexie, par opposition à la boulimie, est caractérisée par un manque d'appétit qui aboutit à un refus alimentaire. L'absence de sensation naturelle de faim peut s'observer au cours de maladies infectieuses ou en période de convalescence, après une intervention chirurgicale, une hospitalisation, un alitement prolongé ou un choc psychologique. Il s'agit alors d'un symptôme "normal" qui disparaît peu à peu et guérit soit spontanément, soit avec l'aide de médicaments ou grâce à un soutien psychologique.
L'anorexie peut aussi être le symptôme d'une maladie psychiatrique. C'est, par exemple, l'anorexie mentale qui touche la jeune fille : il s'agit d'un refus alimentaire grave entraînant une perte de poids souvent très importante.
L'anorexique peut même se faire vomir, tant son dégoût de la nourriture est grand.
L'anorexie mentale reflète un grand désarroi et de vrais problèmes psychologiques. Une prise en charge psychiatrique, le plus souvent en milieu hospitalier, est indispensable. On parle aussi d'anorexie du mourrisson. C'est une situation délicate qui appose le bébé et ses parents, sa mère surtout. L'enfant  n'est pas malade, il grandit et progresse normalement, mais refuse de manger, au grand désespoir de sa famille. Pour rompre le cercle vicieux qui s'installe rapidement, les parents doivent adopter une attitude aussi détachée que possible et surtout ne pas le forcer à manger.
L'évolution de cette anorexie du mourrisson est en général favorable. Passé le temps du conflit, l'enfant retrouve son appétit, même si par la suite, certains demeurrent de "petits mangeurs".

ANTHOCYANES

Flavonoïdes présents dans les aliments de couleur bleue tels la myrtille et le raisin.

ANTIOXYDANT

Substances (souvent d'origine nutritionnelle) et systèmes enzymatiques qui combattent les phénomènes d'oxydation dans les cellules ou dans les fluides organiques. C'est une molécule capable de prévenir l'émission de radicaux libres et d'autres espèces oxydatives ou de les neutraliser.

ANTISEPTIQUE

Qui détruit les microbes et empêche leur développement.

ANXIÉTÉ

L'anxiété est la sensation de la présence d'un danger imminent. Elle se traduit par une tension interne, parfois difficilement tolérable, accompagnée de signes physiques (palpitations, boule dans la gorge, oppression, sueurs, etc.). Selon son intensité, l'anxiété peut aller du simple malaise à la véritable crise de panique.
En réalité, l'anxiété est normale lorsqu'elle répond à un réel danger. Elle correspond alors à la mise en éveil de l'organisme, prêt à se défendre. En revanche, l'anxiété devient pathologique lorssqu'elle n'est pas motivée et qu'elle interfère sur les activités quotidiennes.
Selon son intensité, les signes d'accompagnement, la fréquence et la durée des crises, la personnalité du sujet et les facteurs favorisants, le médecin proposera une conduite thérapeutique adaptée : relaxation, aménagement des conditions de vie, psychothérapie, phytothérapie ou anxiolytiques. Dans tous les cas, un suivi médical doit être assuré.

APHTES

Bien que fréquentes, les aphtes restent un mystère pour les médecins. Il s'agit d'ulcérations buccales douloureuses, souvent récidivantes, dont on sait simplement qu'elles sont favorisées par le stress : choc affectif, difficultés professionnelles ou affectives, anxiété... Touchant plus souvent les femmes que les hommes, les aphtes sont parfois liés aux règles.
Quelques heures avant l'apparition d'un aphte, la bouche devient hypersensible : le sujet ressent une brûlure ou des picotements. Une vésicule bordée de rouge apparaît, puis laisse place à une ulcération recouverte d'un enduit blanchâtre. Les lésions sont très douloureuses, mais guérissent en quelques jours sans séquelles.
Il  n'existe pas de véritable traitement à opposer aux aphtes : anesthésiques locaux ou bains de bouche calment la douleur. La vitamine B est souvent conseillée, sous forme de comprimés à sucer : elle raccourcit l'évolution des lésions et espace les récidives.
Enfin, à chacun d'éviter les aliments ou les situations conflictuelles dont il a constaté qu'ils déclenchent la survenue d'aphtes.

 

APPORTS NUTRITIONNELS CONSEILLÉS

Valeurs de référence fixées par un comité d'experts, destinées à éviter les carences dans la plus grande partie de la population. Une alimentation de qualité et variée ne suffit pas à couvrir les besoins de la totalité des Français mais ces recommandations permettent de s'en approcher. Notons toutefois qu'ils ont été élaborés dans une optique de carence et pas de prévention-santé. Si bien que nous préconisons des doses souvent supérieures aux doses conseillées.

ARMOISE (Artemisia absinthium)

Herbe sainte des Anciens, Ombellifères, c'est l'absinthe, diurétique, digestive, apéritive, vermifuge, antiseptique, mais qui contient une huile essentielle toxique.

ARNICA (Arnica montana)

Europe (montagne), Composées, cicatrisante, apaise les traumatismes, mais plante vénéneuse, à utiliser seulement sous contrôle médical.

ARTERIOSCLEROSE

Epaississement et durcissement des parois artérielles.

ARTICHAUT (Cynara scolymus)

Existe aussi à l'état sauvage, Composées (c'est le bouton que nous mangeons), ami du foie et de la vésicule, de la ligne, élimine l'acide urique, cru élimine l'acidité gastrique.

ARYTHMIE VENTRICULAIRE MALIGNE

Trouble du rythme cardiaque entraînant des troubles de la contraction cardiaque (et de la fonction pompe du coeur) pouvant conduire à la mort.

ASTHÉNIE 

État de fatigue et d'épuisement.

ASTHME

Asthme signifie en grec "respiration difficile" et c'est en effet une excellente définition de la maladie, caractérisée par des "crises d'essouflement". Le patient ne parvient pas à vider correctement ses poumons, et donc à reprendre son souffle. Il est oppressé et a l'impression d'étouffer. La crise survient le plus souvent la nuit, réveillant le sujet et l'obligeant à s'asseoir. Le patient et couvert de sueur ; il est pâle, très angoissé ; il a l'impression qu'il va mourir. Fort heureusement, la crise cède spontanément ou, mieux, avec un traitement approprié dans la majortité des cas. Entre les crises, le patient ne présente aucun symptôme. Il convient néanmoins de vérifier la fonction respiratoire. Une altération durable des épreuves fonctionnelles respiratoires est un élément de gravité. Par ailleurs, la détérioration de celles-ci permet de prévoir l'imminence d'une crise. L'asthme touche avec prédilection l'enfant et l'adulte jeune, mais il n'épargne pas non plus les plus agés. Il correspond à un spasme des bronches, la plupart du temps lui-même occasionné par une réaction allergique.
Chez le petit enfant, l'allergie est volontiers d'origine alimentaire. À partir d'une dizaine d'années, l'asthme est plus souvent dû à un allergène respiratoire : poussière, pollen, poils d'animaux, acariens, etc. Sans que l'on le sache exactement comment il intervient, le stress joue certainement un rôle important dans la maladie.
La gravité de l'asthme est liée essentiellement à une prise en charge incorrecte de la maladie. L'éductation du patient est primordiale : elle consiste non seulement à lui apprendre à éviter les facteurs déclenchants, mais aussi à repérer une crise à son début et à mettre en route un traitement adapté. Enfin, l'asthmatique doit savoir quand appeler le médecin.
L'utilisation de la voie inhalée apportant le médicament directement dans les bronches a largement fait progresser le traitement de l'asthme. La voie générale est réservée à certains médicaments et aux formes plus sévères de la maladie. Les deux familles de médicaments les plus utilisées sont les bêta-2-mimétiques, qui lèvent le spasme bronchique, et les corticoïdes, qui traitent l'inflammation des tissus repiratiores, le plus souvent présente chez l'asthmatique. Les séances de kinésithérapie sont parfois utiles.

 

Mon conseil : 
II existe désormais un petit appareil peu coûteux, qui permet de mesurer la fonction respiratoire du patient. à domicile ou au cabinet du médecin généraliste. La mesure du débit de pointe, ou peak flotc, est simple à effectuer : le patient debout, réalise une expiration forcée après une inspiration maximale. Une valeur inférieure à 150 l/min est un facteur de gravité.

 

ASTRINGENT

Substance qui resserre les tissus et réduit les sécrétions.

ASSIMILATION

Ce terme, synonyme « d'absorption », désigne le passage d'une substance ou d'une molécule du tube digestif, où elle est arrivée grâce à l'alimentation, vers les organes du corps où elle va remplir ses fonctions.

ATHEROME

Dépôt de lipides (et notamment de cholestérol) au niveau de la paroi artérielle.

ATHÉROSCLÉROSE

Durcissement et épaississement des artères par une accumulation de graisses oxydées qui forment les plaques d'athérome. Celles-ci diminuent progressivement le diamètre des vaisseaux et finissent par gêner la circulation du sang. Cette atteinte est très grave lorsqu'il s'agit par exemple des artères coronaires ou cérébrales.

ATP (ADÉNOSINE TRIPHOSPHATE)

Composé présent dans toutes les cellules vivantes ; c'est la principale source d'énergie de l'organisme.

AUBÉPINE (Cratcpgus oxyacantha)

Epine blanche, aubépin, arbuste des haies, Europe, Rosacées, cardiotonique et aussi sédative, antispasmodique, régulateur de la tension, remède des émotifs et des surmenés.

 

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