» Le glossaire Hélène Galé

Glossaire lettre S

 

SAFRAN (Crocus sativus)

Méditerranée, Iridacées, emménagogue, sédatif, antispasmodique, mais vénéneux, ne doit s'utiliser que sur prescription.

SAPONIFICATION

Réaction chimique permettant la fabrication du savon.

SARRIETTE (Satureia hortensia)

Europe du Sud, Labiées, tonique, antiseptique, antidiarrhéique, tonique.

SAUGE OFFICINALE (Salvia officinalis)

Europe, labiées, tonique, stimulante, stomachique, antiseptique, antispasmodique, emménagogue, elle a, presque, toutes les vertus. 

SAULE (Salix alba)

Arbre des bords de l'eau, Europe, antirhumatismal, antalgique, astringent, fébrifuge. 

SCIATIQUE

Ce sont des anomalies de la colonne vertébrale qui sont à l'origine de la grande majorité des sciatiques. Les structures anatomiques qui sont situées entre les vertèbres (les disques intervertébraux) peuvent en effet se déplacer et comprimer le nerf. On parle de hernie discale. La sciatique se caractérise par des douleurs qui suivent un trajet évocateur : la fesse, la partie postérieure de la cuisse et du mollet et parfois le pied. Les signes sont exacerbés par certaines positions qui font travailler le bas du dos et le bassin. La plupart du temps, le traitement médical vient à bout de la sciatique en quelques semaines. Ce n'est qu'en cas d'échec de ce traitement que la chirurgie sera discutée. 
Si vous souffrez de sciatique, vous devez éviter les positions à risque ; port de charges lourdes, position assise prolongée et mal adaptée (attention aux positions de travail!). Certains sports sont également déconseillés, comme le tennis. Dans tous les cas, veillez à ne vous baisser qu'en position accroupie et n'abandonnez pas fout exercice physique afin de maintenir une bonne musculature de votre dos.

SCORBUT

Maladie due à la carence en vitamine C, caractérisée par des hémorragies, l'altération des gencives, la déminéralisation osseuse et une grande vulnérabilité aux infections.

SCOTCH®-TEST

Méthode de prélèvement anal utilisant un ruban adhésif.

SEBORRHEE

Augmentation de la sécrétion de sébum par les glandes sébacées.

SECRETION

Production par certains tissus de substances plus ou moins liquides, dont les éléments sont empruntés au sang, ou élaborés par l'activité glandulaire.

SÉNÉ (Cassia angustifolia)

Asie, Légumineuse, laxatif. 

SÉNEÇON (PETIT SÉNEÇON) (Senecio)

Plante sauvage, Europe, Composées, circulation.

SENESCENCE

Phénomène biologique général de vieillissement.

SENSIBILISATION

Action de rendre un être vivant capable de réagir de manière particulière au contact d'un agent chimique ou physique. C'est un phénomène immunologique.

SERPOLET (Thymus serpillum)

Farigoule, Europe, Labiées, stimulant, antispasmodique, antiseptique, fébrifuge, digestif, défatigant.

SIDA

Le SIDA nous menace tous, il faut prendre toutes les mesures disponibles pour s'en protéger. Apparu il y a une dizaine d'années, le SIDA est devenu une véritable épidémie qui touche l'ensemble du globe. Son responsable, un virus baptisé VIH (virus de l'immunodéficience humaine), se transmet par voie sanguine ou sexuelle, mais aussi de la mère à l'enfant pendant la grossesse, au moment de l'accouchement ou au cours de l'allaitement. La réponse face à ce fléau en plein essor passe par la prévention. La sécurité transfusionnelle est assurée par le dépistage des dons du sang et leur traitement antiviral systématique. 
La contamination se fait donc principalement par voie sexuelle, quel que soit le type des rapports, homo ou hétérogénitaux, mais aussi orogénitaux ou anogénitaux. Tous les rapports doivent être protégés par des préservatifs, seule méthode efficace à l'heure actuelle. Il est donc essentiel d'informer l'ensemble de la population, mais surtout les jeunes et tous ceux qui, par un comportement à risque (avec multiples partenaires, en particulier), sont très exposés. C'est une grande mobilisation pour l'usage des préservatifs qui est en cours dans notre pays. 
La lutte active contre la transmission du virus chez les héroïnomanes représente le deuxième volet de la prévention. La vente libre des seringues vise à éviter le partage de seringues souillées, principale source de contamination des toxicomanes qui utilisent la voie intraveineuse. Il faut, bien sûr, tout faire pour endiguer l'extension de la toxicomanie chez les jeunes ou, tout au moins, réduire la toxicomanie avec injection de drogue. Enfin, n'oublions pas que le toxicomane, comme tout un chacun, peut se contaminer à l'occasion d'un rapport sexuel non protégé. Avec la progression de la transmission hétérosexuelle, le risque de SIDA maternofœtal a rapidement progressé. Un enfant sur quatre environ est atteint lorsque sa mère est séropositive. C'est pourquoi on recommande le dépistage du virus chez toutes les femmes enceintes. 
Une fois introduit dans l'organisme, le VIH provoque des symptômes aigus semblables à la grippe. Suit une longue période, de durée variable (sept, dix ans, peut-être beaucoup plus), asymptomatique, au cours de laquelle le virus "dort" : le sujet est séropositif, mais pas malade. Le début de la maladie est annoncé par une chute des lymphocytes T, un type de globules blancs normalement chargés de nous défendre contre l'agression d'agents infectieux. Puis apparaissent des infections que l'on appelle opportunistes, car elles sont dues à des microbes, champignons ou parasites, qui profitent de la faiblesse de l'organisme pour se développer. Des tumeurs de plusieurs types complètent en général le tableau clinique du SIDA. 
Il n'existe, à l'heure actuelle, aucun médicament capable de guérir un malade atteint de SIDA, mais des progrès rapides ont été accomplis et l'on peut aujourd'hui retarder l'apparition des symptômes par des agents antiviraux, comme l'AZT ou la ddl, et prévenir ou traiter certaines infections opportunistes. Des recherches très importantes sont menées à travers le monde pour trouver des traitements plus efficaces, mais aussi pour mettre au point un vaccin. Il faudra néanmoins attendre plusieurs années avant d'y parvenir.

SINUSITE

Ecoulement purulent, obstruction nasale, douleur et fièvre caractérisent la sinusite aiguë, infection qui touche le plus souvent les sinus maxillaires, situés de part et d'autre du nez. Le diagnostic en est aisé, mais il faut parfois le confirmer par un examen radiologique. Le traitement associe des antibiotiques et des anti-inflammatoires. localement, des gouttes nasales permettent de soulager l'obstruction. Si les symptômes n'atteignent qu'une narine, on recherche un foyer infectieux dentaire qui peut être à l'origine de l'infection du sinus et qu'il faudra, bien sûr, traiter pour éviter les rechutes. Les sinusites récidivantes, que l'on définit par la répétition de plusieurs crises dans l'année, surtout en hiver, peuvent imposer des lavages de sinus. 
Si elles deviennent chroniques, on évoque une allergie nécessitant une prise en charge spécifique et adaptée. Les traitements immunostimulateurs sont également très utiles, tout comme les cures thermales. En cas d'échec, des traitements médicaux ou une intervention chirurgicale sont parfois nécessaires.

SOLUTION

Mélange qui peut résulter, soit de la dissolution d'un solide dans un liquide, soit du mélange de deux ou plusieurs liquides totalement miscibles.

SOMMEIL (TROUBLES DU)

Nous passons en moyenne un tiers de notre vie à dormir et le quart du temps de sommeil à rêver. Dormir est vital, mais rien n'oblige à avoir les mêmes besoins et le même rythme de sommeil que son voisin. De nombreuses plaintes pour insomnie sont erronées : quelques explications et de discrètes modifications du mode de vie règlent le problème.
Les neurophysiologistes décrivent trois phases de sommeil. La première correspond à un sommeil léger : l'activité cérébrale est ralentie, le calme s'installe, la respiration est régulière. Puis le dormeur entame une phase de sommeil profond (encore appelé "sommeil lent") durant laquelle il est coupé du monde. Cette phase est essentielle à la récupération de la fatigue physique de la journée. L'étape suivante est celle du sommeil paradoxal, durant laquelle le sujet rêve, et qui est indispensable à l'équilibre nerveux. Le visage s'anime, la respiration est irrégulière. Le dormeur s'agite, laissant supposer, à tort, qu'il va se réveiller. Cette phase de sommeil profond se termine par un long soupir et le dormeur plonge dans un nouveau cycle de sommeil (ou se réveille), l'enchaînement de ces phases est indispensable à un  sommeil normal et réparateur, la durée totale du sommeil et les heures de coucher et de lever diffèrent d'un individu à l'autre. Selon les cas, un adulte a besoin de cinq à dix heures de sommeil par jour; certains sont du soir, d'autres du matin ; mais malheureusement, tous doivent tenir compte des impératifs de  leur vie quotidienne. 
Avant de  recourir à  des médicaments de l'insomnie, il convient :

  • de s'interroger sur ses propres besoins; 
  • d'établir  la réalité du  trouble du sommeil; 
  • d'en détecter la cause : conflit familial ou professionnel, bruit, abus d'excitants, erreurs alimentaires, dérèglement des horloges biologiques,  maladie  organique,  trouble  psychologique,  mais aussi ronflement, grincements de  dents, somnambulisme...
  • et de réfléchir aux aménagements possibles du mode de vie : suppression du bruit et des excitants, relaxation, pratique d'une activité physique avant le coucher... 

Lorsque la prise de  somnifères est décidée, il faut : 

  • suivre strictement la prescription du médecin (et jamais les conseils d'amis); 
  • utiliser des doses modérées; 
  • ne pas prolonger le traitement, mais ne pas non plus l'interrompre brutalement.

Tout cela doit être fait en accord avec le médecin.

SPASMOPHILE

Le terme même de spasmophilie est contesté par de nombreux médecins. Pourtant, la maladie semble bel et bien exister : elle toucherait une large part de la population, puisque trois Français sur quatre présentent au moins un des symptômes de la maladie, il est vrai nombreux et variés. 
En réalité, la spasmophilie semble être un mode de réaction de l'organisme au stress. Une des thèses les plus sérieuses repose sur le concept suivant : les agressions entraînent une sécrétion accrue d'adrénaline qui provoque chez certains, ou plutôt chez certaines, car il s'agit généralement de jeunes femmes, une hyper, contractibilité des muscles. Il s'ensuit une foule de symptômes : crampes, fourmillements, maux de ventre, boule dans la gorge, contractures des mâchoires, crises d'angoisse, coups de pompe et surtout grande fatigue. Certains spasmophiles ont de véritables malaises, dont la fameuse crise de tétanie. 
La prise en compte des agressions quotidiennes, la prescription de sels minéraux (calcium, phosphore, magnésium), de vitamines (vitamine D), voire de tranquillisants, constituent la base du traitement de la spasmophilie, qui, il faut bien l'admettre, est une affection chronique.

SPINA BIFIDA

Malformation congénitale caractérisée par un défaut de fermeture du canal osseux rachidien, ou tube neuronal, dans lequel se trouve la moelle épinière.

SQUAME

Lamelle épidermique qui se détache à la surface de la peau.

STRESS

Le stress, but le monde en parle, mais bien peu savent précisément ce que c'est. D'un point de vue scientifique, le stress correspond aux manifestations de l'organisme en réaction à une modification de son milieu. Changement de température, émotion, digestion sont autant de stress quotidiens que nous avons à gérer et grâce auxquels nous nous maintenons en vie. Toutefois, dans certains cas, du fait de la nature de l'agression, de son intensité, de sa répétition, l'organisme ne parvient pas à retrouver son équilibre. Il ne s'adapte plus correctement ; il est dépassé. Les symptômes cliniques du "mauvais stress" apparaissent : palpitations, troubles digestifs, insomnie, fatigue, malaises variés... 
Les facteurs de stress sont divers. Ils concernent la vie psycho-affective, le domaine biologique ou physique. Une alimentation déséquilibrée, l'abus de sucres ou de graisses, constitue un stress. C'est également le cas de situations conflictuelles ou frustrantes. Enfin, une infection est considérée comme une agression à laquelle l'organisme doit s'adapter. 
En fait, tout le monde  ne réagit pas de  la même façon au stress : nous avons naturellement une résistance variable et un mode propre de réaction. Beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet. La part du stress dans telle ou telle maladie est bien difficile à déterminer. Toutefois, certains auteurs estiment qu'en cas de stress répétés les individus développeront telle ou telle maladie en fonction de leur caractère : une hypertension artérielle, une affection cardia vasculaire ou un ulcère duodénal pour les extravertis hyper-actifs, un asthme, une dépression, voire un cancer pour les introvertis. 
Cela reste une hypothèse et, fort heureusement, avant d'atteindre ce stade de "désadaptation", une reprise en main est possible : l'aménagement des conditions de vie permet de réduire les stress quotidiens et d'accroître sa propre résistance aux agressions qui nous entourent.

STRESS OXYDATIF

Etat des molécules et des cellules soumises à l'action des radicaux libres. Le niveau de stress oxydatif dépend de l'équilibre entre la quantité de radicaux libres et la qualité des défenses antioxydantes de l'organisme. Il peut être évalué par un certain nombre de tests biochimiques.

SUPEROXYDE DISMUTASE

Enzyme antioxydante dont le rôle principal est de neutraliser le radical superoxyle. Elle produit alors de l'eau oxygénée qui doit à son tour être neutralisée. Elle a une importance très grande dans les mécanismes de défense de l'organisme.

SUPPLÉMENTATION

Consommation ou prescription de nutriments en plus de ce qu'apporte l'alimentation.

SURDITÉ

Pour comprendre ce qu'est la surdité, il faut savoir comment l'oreille entend. Schématiquement, sachez que les ondes sonores viennent frapper le tympan, qui se met à vibrer. Ces vibrations entraînent à leur tour celles d'une fine chaîne de trois os (les osselets), qui amplifie le mouvement avant de les transmettre, sous forme de stimuli, au nerf acoustique et au cerveau. On distingue donc deux sortes de surdités : la surdité de transmission, qui touche le tympan ou les osselets, et la surdité de perception, qui met en cause de nerf acoustique. 
Une surdité de transmission résultera de la présence d'un bouchon de cérumen dans le conduit externe, d'une perforation du tympan ou d'adhérences entre tympan et osselets (souvent séquelles d'otites). Le sujet entend résonner sa propre voix. Le traitement est celui de la cause. Mais des prothèses auditives peuvent aussi être proposées. 
La surdité de perception est tout autre. Elle provient d'une atteinte des cellules nerveuses de l'oreille interne et du nerf acoustique. Le sujet parle fort et distingue mal les sons durs (p,t,g). Les deux principales causes de surdité de perception sont le vieillissement, ou presbyacousie, et les nuisances sonores. Le travail ou le séjour en ambiance bruyante sont une cause importante de surdité. D'autres origines sont également possibles : traumatisme crânien, médicaments, maladie vasculaire, surdité congénitale. 
Les possibilités thérapeutiques sont assez réduites, d'où l'importance de la prévention. Celle-ci est fondée sur la lutte antibruit. 

SURRENALES (GLANDES)

Glandes situées au-dessus des reins sécrétant notamment l'adrénaline et la noradrénaline, qui stimulent le coeur, la tension et diverses fonctions.

SUVIMAX

Grande enquête épidémiologique destinée à vérifier les effets positifs d'une supplémentation en oligo-éléments et vitamines. Elle a démarré en 1994, se déroule sur sept ans, porte sur 15 0000 volontaires, est coordonnée par le Dr Serge Hercberg du Conservatoire National des Arts et Métiers (Cnam).

SYNDROME

Ensemble des symptômes qui caractérisent une affection.

SYNDROME METABOLIQUE OU SYNDROME X

Maladie métabolique diagnostiquée lorsqu'une personne présente au moins trois des signes suivants : obésité abdominale, niveau élevé de triglycérides, taux de cholestérol-1 IDL (le bon cholestérol) trop bas, hypertension, taux d'insuline élevé à jeun.

SYNERGIE

Renforcement de l'action de deux substances par leur association : l'effet global est supérieur à la somme des 2 effets isolés. 

SYNTHÈSE

Opération de production d'une molécule (par exemple, fabrication d'une hormone par une glande, d'un neurotransmetteur par les cellules cérébrales).

SYSTOLE

Contraction du coeur pour expulser le sang.

 

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