Le stress fait partie de la vie. Il n'est pas une maladie mais un état qui pourtant peut effectivement rendre malade. Il contribue souvent aux kilos en trop.
Qu'est-ce que le stress ?
On utilise le mot stress pour désigner des agressions susceptibles de déclencher à long terme des maladies physiques ou mentales. Il en désigne aussi les conséquences, c'est-à-dire le «syndrome général d'adaptation », processus que chacun met en œuvre pour sortir des situations difficiles. Le point de départ du stress, appelé «stressor», est un stimulus agressif. Chaque stressor déclenche dans l'organisme une cascade de réactions biochimiques qui ont des répercussions sur la santé, et souvent sur le poids.
Le stress est la réponse de l'organisme à une demande ou une pression extérieure. C'est un processus naturel qui se produit lorsque nous sommes confrontés à des défis ou à des situations difficiles. Le stress peut être perçu comme positif (eustress) ou négatif (distress), en fonction de la manière dont il affecte notre bien-être et notre capacité à faire face.
Le stress provoque une série de réactions physiologiques, émotionnelles et comportementales qui permettent à l'organisme de s'adapter et de répondre aux changements et aux demandes de l'environnement. Ces réactions comprennent la libération d'hormones telles que le cortisol et l'adrénaline, qui préparent le corps à faire face à la situation stressante en augmentant la fréquence cardiaque, la pression artérielle et la respiration.
Les causes du stress peuvent varier d'une personne à l'autre et dépendent souvent de facteurs personnels, environnementaux et sociaux. Les sources courantes de stress comprennent le travail, les relations, les problèmes financiers, les changements de vie importants et les défis liés à la santé physique et mentale.
Le stress peut avoir des effets à la fois positifs et négatifs sur la santé et le bien-être. Un certain niveau de stress peut améliorer la performance, la motivation et l'adaptabilité. Cependant, un stress excessif ou chronique peut entraîner des problèmes de santé mentale, tels que l'anxiété et la dépression, ainsi que des problèmes de santé physique, tels que des troubles du sommeil, des problèmes digestifs et des maladies cardiovasculaires. Il est important de gérer efficacement le stress pour préserver un bon équilibre et maintenir une bonne santé globale.
Les mécanismes physiologiques du stress
Le stress aigu est plus ou moins violent mais il ne dure pas. Le stressor est aussi bien un conflit brutal comme une scène de ménage qu'une peur ou une émotion intense, voire un bruit qui fait sursauter. Le stress prolongé a une intensité et une durée variables suivant les circonstances et les conditions de vie. L'exercice de certaines professions (médecins, infirmières, contrôleurs aériens, etc.) est également source de stress permanent.
Le cerveau reçoit les informations. Sans que la volonté intervienne, il fait réagir différents organes en commandant la sécrétion d'hormones, adrénaline et noradrénaline (et parfois cortisone), appelées aussi «hormones du stress». L'organisme en état de défense met tout en œuvre pour fournir l'énergie nécessaire : activité cardiaque plus intense, dilatation des vaisseaux du cerveau pour une meilleure oxygénation de ses cellules et des muscles, libération d'acides gras et de glycogène du foie.
Ces bouleversements métaboliques ont des répercussions inévitables sur l'état général. Outre des conséquences immédiates, comme de la diarrhée, des crampes, des courbatures et surtout de la fatigue, un stress persistant peut être responsable d'affections parfois graves telles qu'un ulcère à l'estomac, de l'eczéma, des troubles gynécologiques (perturbation des règles, par exemple), une hypertension artérielle, etc.
Le stress est également souvent à l'origine de maladies psychosomatiques, d'anxiété et de dépression. Il incite à consommer des drogues : tabac, alcool, stupéfiants, tranquillisants, antidépresseurs, bêta-bloquants. Et aussi à grignoter, ce qui contribue à la prise de poids. De plus, le stress augmente les besoins en magnésium, en vitamine C, en glucides et en vitamine B1. Or, on manque souvent de ces éléments nutritionnels, faute de consommer assez de céréales (glucides, vitamine B1 et magnésium) et de fruits (vitamine C).
Des réactions propres à chacun
Mon conseil : En cas de stress, buvez un grand verre d'eau, lentement, en respirant entre chaque gorgée.
Activité physique. Elle est le meilleur exutoire du stress, nombre d'études le prouvent Marche quotidienne, jardinage, sport, danse... tout exercice faisant dépenser de l'énergie permet de mieux lutter contre le stress ou de mieux le supporter, avec moins de conséquences pathologiques. Relaxation. Yoga, sophrologie, massages ne peuvent avoir que des effets positifs. Si vous savez respirer comme il faut pour vous détendre, vous aurez moins envie de grignoter quelque chose ou d'avaler une boisson sucrée.
A noter... Si votre alimentation est bien équilibrée et si elle est suffisamment riche en glucides complexes, vous résisterez mieux au stress et à ses effets.
Le stress aigu est l'ensemble des réactions physiologiques et psychiques à un événement brutal et important : un décès, une séparation, une maladie grave subite, l'annonce d'un licenciement... Il a un effet certain, mais très variable, sur le poids.
Chacun réagit à un stress aigu en fonction de sa personnalité. D'une manière générale, le stress accentue les tendances naturelles alors que la sérénité tend à les modérer. Le stress aigu accentue, chez 47 % des hommes et 37 % des femmes, une réponse naturelle d'ordre buccal : fumer, manger ou boire. L'appétit peut s'en trouver décuplé, comme c'est le cas quand un régime hypocalorique trop sévère devient lui-même une source de stress : la compensation par des crises compulsives alimentaires ou un tabagisme forcené est inévitable. Ce type de réaction est souvent induit dans la petite enfance, lorsque la réponse parentale au moindre pleur fut un bonbon ou la tétine.
À l'inverse, le stress aigu peut couper l'appétit, comme on l'observe chez 40 % des hommes et 58 % des femmes. Ceux-là vont perdre plusieurs kilos en quelques jours, en n'absorbant plus que des cafés et un peu de lait.
Une prise de poids progressive
Ceux qui calment leur anxiété avec la nourriture, les boissons sucrées ou alcoolisées, atteignent rapidement des niveaux caloriques très supérieurs à leurs besoins. Ils stockent ces excès sous forme de graisse d'autant plus facilement que le stress modifie les sécrétions hormonales comme celle de l'insuline. Plus on est stressé, plus l'insuline aide le glucose sanguin à pénétrer dans les cellules pour leur fournir de l'énergie : c'est un mécanisme de survie de l'espèce, nécessaire lorsque l'homme vit dans un milieu naturel hostile. Ce glucose inutilisé se transforme en graisse, mais, comme il disparaît rapidement du sang, une sensation de faim liée à l'hypoglycémie apparaît et une nouvelle prise alimentaire s'impose, élevant encore la ration énergétique de la journée. On observe une prise de poids qui peut atteindre 3 kilos par semaine. Ces kilos seront faciles à perdre si le stress ne dure pas trop longtemps : une fois le calme retrouvé, il suffit de réduire l'apport calorique et de se dépenser davantage. Mais, plus le retour à la normale tarde, plus la perte de poids est difficile.
Des prises de poids brutales
On observe parfois des prises de poids étonnantes, de 10 à 15 kilos, parfois plus, en quelques jours et sans modification sensible de l'appétit. Les sujets qui présentent ce problème se sentent comme gonflés ou bouffis. Une seule explication a été donnée à ce jour : la prise de poids serait due non pas à un stockage de graisses mais à une transformation des réserves énergétiques qui oblige chaque cellule à se remplir d'un peu d'eau pour maintenir son équilibre osmotique. Ce phénomène est très comparable à celui qui permet aux ours ou aux marmottes d'hiberner : c'est par une modification de la structure des réserves énergétiques qu'ils stockent l'eau dont ils auront besoin pour survivre plusieurs mois. Au fil de l'hiver, la consommation des réserves compense l'eau qu'ils perdent, notamment par la respiration.
On appelle parfois « phénomène de la marmotte » cette prise de poids brutale, qui ne s'explique pas par le régime observé dans les jours consécutifs au stress aigu.
Faut-il traiter la rétention d'eau ?
Les hormones du stress peuvent induire, provisoirement, une rétention d'eau dans chaque cellule. Mais n'utilisez surtout pas les diurétiques ni les produits « anti-rétention d'eau», que l'on propose parfois pour ce trouble quand il imprègne les tissus en dehors des cellules. Vous allez déséquilibrer totalement votre métabolisme cellulaire. Seul votre retour au calme fera disparaître ces kilos étonnants aussi vite qu'ils étaient venus.
Mon conseil : Lors d'un grand stress, ne vous précipitez pas sur le chocolat : commencez par boire, lentement, un verre d'eau, respirez bien fort, puis allez marcher pour vous détendre.
A noter... Il y a autant de réponses au stress aigu que de personnalités différentes. Cherchez à analyser votre réaction personnelle en fonction de ce que vous êtes et non selon des normes générales.
Le centre d'amincissement Hélène Galé, votre coach minceur anti-âge, vous propose de mincir ou de maigrir avec la cryolipolyse, la radiofréquence, la cavitation et le vacum à Tarbes 65000 et Pau 64000. Supprimez la cellulite qui vous gène et profitez des soins visage et corps et des compléments alimentaires Hélène Galé !