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Concilier régime et médicaments, influence sur l'état nutritionnel

Concilier un régime alimentaire et la prise de médicaments est essentiel pour assurer une absorption efficace du médicament, minimiser les effets secondaires et prévenir les interactions potentiellement nocives entre les aliments et les médicaments. De plus, certains médicaments peuvent affecter l'état nutritionnel d'un individu. Voici un aperçu de ces considérations:

Influence des médicaments sur l'état nutritionnel

Absorption des nutriments: Certains médicaments peuvent interférer avec l'absorption des nutriments. Par exemple, les antiacides à base de magnésium ou d'aluminium peuvent diminuer l'absorption du fer, et certains antibiotiques peuvent perturber l'absorption du calcium et du magnésium.
Appétit: Certains médicaments peuvent affecter l'appétit, le stimulant ou le diminuant. Les antidépresseurs et les antipsychotiques, par exemple, peuvent souvent conduire à une prise de poids, tandis que d'autres médicaments comme certains chimiothérapeutiques peuvent diminuer l'appétit.
Métabolisme: Des médicaments comme les diurétiques peuvent augmenter l'excrétion de potassium, tandis que les corticostéroïdes peuvent augmenter le risque d'ostéoporose en affectant le métabolisme du calcium.

Interactions alimentaires et médicamenteuses

Aliments riches en vitamine K: Ils peuvent interférer avec les anticoagulants comme la warfarine, rendant le médicament moins efficace.
Produits laitiers: Certains antibiotiques tels que les tétracyclines peuvent avoir une interaction avec le calcium présent dans les produits laitiers, réduisant ainsi leur absorption.
Pamplemousse: Ce fruit peut interagir avec de nombreux médicaments, en augmentant la concentration de médicaments dans le sang, ce qui peut potentiellement être dangereux.

Recommandations pour concilier régime et médicaments:

Consultez un professionnel de santé: Toujours discuter avec un médecin ou un pharmacien avant de commencer un nouveau médicament pour connaître les éventuelles interactions avec les aliments.
Lisez les étiquettes: Les notices des médicaments contiennent souvent des informations sur les interactions alimentaires à éviter.
Surveillance régulière: Les personnes prenant des médicaments sur le long terme, en particulier pour des maladies chroniques, doivent être régulièrement surveillées pour détecter les déficits ou les excès nutritionnels.
Conserver une routine: Prendre les médicaments à la même heure chaque jour, avec ou sans nourriture selon les recommandations, peut aider à maintenir une absorption constante.
Consultez un diététicien: Si vous êtes sous médication de longue durée, il peut être bénéfique de consulter un diététicien pour obtenir des conseils sur un régime alimentaire adapté.

En résumé, alors que les médicaments sont essentiels pour traiter de nombreuses conditions, il est crucial d'être conscient de leurs interactions potentielles avec les aliments et de leur impact sur l'état nutritionnel. Une approche holistique, tenant compte à la fois de la diététique et de la pharmacologie, peut aider à maximiser les avantages thérapeutiques tout en minimisant les risques.

Il existe de nombreuses interactions entre l'alimentation et les médicaments. Il est rare que des troubles se manifestent sur une courte période, mais les effets négatifs peuvent apparaître quand le traitement se prolonge.

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Médicaments et poids

De nombreux médicaments agissent sur le poids et peuvent perturber le résultat d'un régime amaigrissant C'est le cas :

des antidépresseurs tricycliques, qui stimulent l'appétit et font prendre de 600 grammes à 1,4 kilo par mois, alors que les inhibiteurs de la sérotonine n'ont pas cet inconvénient ;
des neuroleptiques antipsychotiques et du lithium, qui peuvent donner des prises de poids très importantes (jusqu'à 20 ou 30 kilos) sur une durée allant de trois mois à deux ans, même en cas de régime sérieux ;
de la pilule ou du traitement hormonal substitutif de la ménopause, par rétention de quelques litres d'eau dans les tissus ;
de la cortisone et ses dérivés, qui stimulent exagérément la fabrication de tissus musculaires ou adipeux à partir du moindre nutriment absorbé.

Si jamais vous prenez l'un de ces médicaments, soyez très attentif à votre régime alimentaire et limitez la consommation de sel.

Les interactions entre médicaments et aliments
Les médicaments ingérés par voie orale sont absorbés et conduits vers le sang au niveau de l'estomac ou de l'intestin. Tous les aliments qui accélèrent le transit réduisent leur assimilation : un régime trop riche en fibres peut diminuer l'efficacité d'un traitement. C'est le cas, en particulier, de la digitaline prescrite pour une insuffisance cardiaque. Il est souhaitable de respecter la notice et de prendre les médicaments concernés à distance des repas de manière à ne pas perturber leur assimilation. À l'inverse, les laxatifs diminuent l'absorption de nutriments comme les vitamines A, D, E et K, le fer ou le calcium. De plus, certains médicaments ont des effets spécifiques :

Les médicaments contre le cholestérol réduisent l'absorption du fer et de l'acide folique (vitamine B9).
Les antiépileptiques, prescrits sur de longues périodes, épuisent les réserves de vitamines D et K.
La L-dopa utilisée contre la maladie de Parkinson est neutralisée par la vitamine B6.
Les antidépresseurs de type IMAO élèvent dangereusement la tension artérielle si le malade consomme des extraits de levure, de viande, de soja (toutes formes), des fromages, des lentilles ou de l'alcool.
Les anticancéreux augmentent le besoin en acide folique.

Aliments et anti-vitamine K

De nombreuses maladies cardio-vasculaires impliquent la prise permanente d'anticoagulants qui inhibent la vitamine K. Vous ne pouvez compenser par un excès alimentaire de vitamine K, car cela réduirait l'effet du traitement et vous ferait courir des risques inutiles. Si vous prenez un médicament du type Previscan® ou Sintrom®, évitez donc les principales sources alimentaires de cette vitamine (foie, chou et chou-fleur, épinard, tomate bien mûre), ainsi que les aliments riches en vitamines A et C, qui réduisent également l'efficacité de l'anticoagulant.

Alcool et médicaments
L'alcool est souvent déconseillé pendant un traitement médicamenteux dans la mesure où il augmente le risque de toxicité du produit et génère de nombreux effets secondaires. En effet, les enzymes du foie qui servent à métaboliser l'alcool et les médicaments sont les mêmes : il y a compétition entre les deux au stade de leur destruction. De plus, l'alcool diminue l'efficacité des sédatifs, des anticoagulants et des antiépileptiques.

EXISTE-T-IL DES REMÈDES POUR MAIGRIR ?

Non. Des médicaments peuvent aider à lutter contre une maladie induisant une prise de poids, comme l'hypothyroïdie, mais aucun ne peut faire maigrir. Les coupe-faim, jugés trop dangereux, ont été retirés du marché et les diurétiques font perdre un peu d'eau, mais jamais de graisse. Il n'y a qu'un moyen de maigrir : suivre votre régime et avoir une activité physique suffisante.

Faut-il arrêter un médicament qui fait grossir ?
Ne décidez jamais vous-même d'arrêter un traitement au long cours. Si vous pensez qu'il vous fait prendre du poids, vérifiez d'abord avec votre médecin que le produit est en cause. Si c'est le cas et qu'il s'a vère irremplaçable, vous devrez gérer très strictement votre alimentation. Sinon, votre médecin pourra arrêter le traitement ou vous prescrire autre chose.

Influence des médicaments sur l'état nutritionnel

Absorption des nutriments: Certains médicaments peuvent interférer avec l'absorption des nutriments. Par exemple, les antiacides à base de magnésium ou d'aluminium peuvent diminuer l'absorption du fer, et certains antibiotiques peuvent perturber l'absorption du calcium et du magnésium.
Appétit: Certains médicaments peuvent affecter l'appétit, le stimulant ou le diminuant. Les antidépresseurs et les antipsychotiques, par exemple, peuvent souvent conduire à une prise de poids, tandis que d'autres médicaments comme certains chimiothérapeutiques peuvent diminuer l'appétit.
Métabolisme: Des médicaments comme les diurétiques peuvent augmenter l'excrétion de potassium, tandis que les corticostéroïdes peuvent augmenter le risque d'ostéoporose en affectant le métabolisme du calcium.

Interactions alimentaires et médicamenteuses

Aliments riches en vitamine K: Ils peuvent interférer avec les anticoagulants comme la warfarine, rendant le médicament moins efficace.
Produits laitiers: Certains antibiotiques tels que les tétracyclines peuvent avoir une interaction avec le calcium présent dans les produits laitiers, réduisant ainsi leur absorption.
Pamplemousse: Ce fruit peut interagir avec de nombreux médicaments, en augmentant la concentration de médicaments dans le sang, ce qui peut potentiellement être dangereux.

Recommandations pour concilier régime et médicaments:

Consultez un professionnel de santé: Toujours discuter avec un médecin ou un pharmacien avant de commencer un nouveau médicament pour connaître les éventuelles interactions avec les aliments.
Lisez les étiquettes: Les notices des médicaments contiennent souvent des informations sur les interactions alimentaires à éviter.
Surveillance régulière: Les personnes prenant des médicaments sur le long terme, en particulier pour des maladies chroniques, doivent être régulièrement surveillées pour détecter les déficits ou les excès nutritionnels.
Conserver une routine: Prendre les médicaments à la même heure chaque jour, avec ou sans nourriture selon les recommandations, peut aider à maintenir une absorption constante.
Consultez un diététicien: Si vous êtes sous médication de longue durée, il peut être bénéfique de consulter un diététicien Hélène Galé pour obtenir des conseils sur un régime alimentaire adapté.

Mon conseil :
Si vous devez absolument suivre un traitement qui stimule l'appétit et génère une prise de poids, vous avez toujours la solution d'augmenter votre dépense physique et de consommer beaucoup de légumes pour calmer votre faim.

L'influence des médicaments sur l'état nutritionnel

Certains médicaments peuvent influencer l'état nutritionnel lorsqu'ils sont consommés en grandes quantités et/ou sur une longue période. C'est notamment le cas chez les personnes âgées, dont la consommation pharmaceutique est nettement au-dessus de la moyenne.

Les effets généraux

Un grand nombre de carences nutritionnelles constatées chez les personnes âgées sont dues à une consommation très importante de médicaments. Ces derniers peuvent effectivement avoir une incidence sur l'appétit (et sur le goût), sur l'absorption des nutriments et des sels minéraux, sur le transit intestinal, sur l'excrétion, la circulation ainsi que le métabolisme général. Ils peuvent également entraîner une perte excessive de sels minéraux et de vitamines dans les selles et, surtout, dans les urines.

Ces perturbations sont d'autant plus marquées que, souvent, le régime alimentaire est déséquilibré. Elles le sont aussi lorsque les médicaments sont prescrits pour des maladies (digestives notamment) qui perturbent elles-mêmes l'état nutritionnel.
Si vous devez suivre un traitement médicamenteux de longue durée, renseignez-vous auprès de votre médecin sur ses effets potentiels au plan nutritionnel et demandez-lui s'il est nécessaire que vous preniez des compléments.

Les effets selon les médicaments

MÉDICAMENTS	INDICATIONS	CONSÉQUENCES NUTRITIONNELLES
Antiacides	Douleurs et brûlures d'estomac	Diminuent l'absorption du fer, des vitamines A et B1
Antibiotiques	Certaines infections	Prescrits sur une longue période (traitement d'une infection chronique), ils peuvent : diminuer l'absorption du glucose, du fer, du magnésium, du carotène, de la vitamine B12 accentuer les pertes d'azote (protéines), de sodium, de potassium et de calcium
Antidiabétiques oraux	Diabète de type 2 (gras)	Diminuent l'absorption des vitamines B9 (folates) et B12
Antiépileptiques	Épilepsie	Diminuent l'absorption du glucose, du calcium, des vitamines D et B9 (folates). Augmentent l'élimination des protéines dans les selles. Modifient la sensation de satiété. Font prendre du poids
Anti-inflammatoires non stéroïdiens	Rhumatismes, arthrose	Médicaments agressifs pour i'estomac, le foie et les reins. Modifient le goût et l'appétit. Peuvent élever l'urée et la créatinine sanguines
Colchicine	Goutte	Diminue l'absorption du fer
Antidouleurs	Douleurs, maux de tête	Modifient la perception du goût, augmentent l'appétit
Diurétiques	Œdèmes	Accentuent la perte urinaire de sodium ou de potassium (selon le type de produit)
Laxatifs	Constipation	Selon le type de médicament, diminuent l'absorption du glucose, du calcium, des vitamines D, A, B1
Stéroïdes (cortisone et dérivés)	Maladies inflammatoires, parfois prescrits pour augmenter un appétit défaillant	Augmentent l'appétit, accélèrent le métabolisme des protéines. Diminuent l'absorption du calcium, favorisant l'ostéoporose
Tranquillisants, sédatifs, somnifères, neuroleptiques...	Dépression	Modifient l'appétit. Diminuent l'absorption des folates (barbituriques)

Faut-il donner des suppléments ?
Lorsqu'un traitement au long cours s'accompagne d'un risque de carence, il est logique que le médecin propose une supplémentation médicamenteuse. C'est souvent le cas pour les vitamines B1, B9 ou B12, pour le calcium et pour le fer. Une surveillance des globules rouges et d'autres paramètres sanguins permet généralement au médecin de savoir à quel moment ces suppléments deviennent utiles.

Mon conseil : Plus on est soumis à un ou plusieurs traitements de longue durée, plus il est important d'avoir une alimentation riche en sels minéraux et en vitamines pour compenser les éventuels déficits. Vos menus doivent être très variés, avec beaucoup de fruits et surtout de légumes frais.

Un effet très lent
Un médicament qui diminue l'absorption d'un élément nutritionnel ne provoque pas une carence en quelques jours (le corps a des réserves). Inutile de vous inquiéter si vous suivez un traitement de courte durée. En revanche, un usage long et non justiffêfde certains médicaments (tranquillisants, diurétiques et laxatifs, etc.) est toujours dangereux.

À noter... L'alimentation peut modifier l'efficacité de certains médicaments. Il en est ainsi des anticoagulants oraux, qui perdent de leur pouvoir quand le régime est trop gras, ou encore des hypotenseurs, qui deviennent moins actifs lorsque le régime est trop salé.

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